CrĂ©ezgratuitement votre compte sur Deezer pour Ă©couter Fais du feu dans le cheminee par Jacques Douai, et accĂ©dez Ă  plus de 90 millions de titres. Jacques Douai. Fais du feu dans le cheminee. Jacques Douai | DurĂ©e : 02:22 Auteur : Ferland Jean Pierre. Compositeur : Ferland Jean Pierre . Ce titre est prĂ©sent dans l'album suivant : 50 ans de chansons de Paris Ă  Montreal 8 aoĂ»t 2021 Dans l’épisode d’aujourd’hui, je t’explique le sens de l’expression “Jeter de l’huile sur le feu” J’attends ton avis sur Facebook clique ici. Ressources Ă©voquĂ©es dans l’épisode TĂ©lĂ©charge la fiche PDF liĂ©e Ă  cet Ă©pisode Fais un clic droit sur ce lien pour enregistrer le fichier MP3 Fais un clic droit sur ce lien pour enregistrer le fichier PDF Transcription de l’épisode Salut Ă  tous ! Bienvenue dans ce nouvel Ă©pisode du podcast de Français Authentique. Nous allons Ă©tudier ensemble une expression française, que tu as peut-ĂȘtre dĂ©jĂ  entendue trĂšs certainement si tu Ă©coutes beaucoup de français, comme je te conseille de le faire. Il s’agit de l’expression jeter de l’huile sur le feu ». Tu peux entendre cette expression au journal de 20 heures, tu peux la rencontrer dans un journal français ou un roman français. C’est une expression trĂšs rĂ©pandue, trĂšs utilisĂ©e et forcĂ©ment trĂšs utile pour toi. On va dĂ©couvrir ensemble, comme d’habitude, le sens des mots qui composent cette expression, le sens de l’expression en elle-mĂȘme, et bien sĂ»r, quelques exemples avant de passer Ă  la pratique de la prononciation. Tu peux retrouver tout ça, tout ce dont je vais parler aujourd’hui dans la fiche PDF gratuite que je t’invite Ă  tĂ©lĂ©charger. Elle se trouve, ou le lien se trouve dans la description de cet Ă©pisode. Que veut dire jeter » dans jeter de l’huile sur le feu » ? Jeter, ça veut dire envoyer quelque chose Ă  une certaine distance de soi. Tu prends un objet dans ta main, tu mets de la vitesse, tu mets de l’énergie pour bouger ton bras, ta main, et tu lĂąches l’objet. Ça, c’est jeter. Par exemple, on peut prendre une balle, tu prends une balle de tennis, tu la prends dans ta main, tu fais un mouvement vers l’avant avec ton bras et tu lĂąches la balle. La balle va partir Ă  une certaine distance de toi. On dit que tu as jetĂ© la balle. Ça, c’est jeter. L’huile », c’est un liquide gras, il en existe beaucoup, et qui ne se mĂ©lange pas Ă  l’eau. Si tu mets de l’huile dans de l’eau, les deux liquides, les deux fluides vont rester sĂ©parĂ©s. Ça peut ĂȘtre l’huile d’origine vĂ©gĂ©tale, ça peut ĂȘtre d’origine animale ou minĂ©rale. Il y a de l’huile d’olive, c’est certainement l’huile la plus connue, l’huile de colza, l’huile de noisette, l’huile de noix, etc. Et c’est quelque chose qu’on peut enflammer, qui peut prendre feu. Certaines huiles, si tu y mets le feu, ça va dĂ©gager de l’énergie, elles vont prendre feu. Le feu », justement, c’est une combustion qui dĂ©gage de la chaleur et de la lumiĂšre. Par exemple, si tu mets du bois dans une cheminĂ©e avec du journal, des petits morceaux de bois, et que tu allumes tout ça, il va y avoir un feu de cheminĂ©e. Si tu es en camping et que tu prends un briquet et tu allumes des branches, tu vas avoir un feu de camp. Donc le feu, c’est la combustion qui fait cette chaleur et cette lumiĂšre. On comprend dĂ©jĂ  un petit peu au sens propre ce que peut vouloir dire jeter de l’huile sur le feu », puisqu’on sait ce qu’est un feu », on sait que jeter » ça veut dire envoyer loin de soi, et on a dit que l’huile » Ă©tait souvent inflammable. L’origine de cette expression, ce serait Ă  peu prĂšs XVIIe siĂšcle et ça aurait Ă©tĂ© employĂ© par Madame de SĂ©vignĂ©, trĂšs connue dans l’aristocratie française. Le sens est assez visuel. Tu peux imaginer qu’il y a un incendie, qu’il y a du feu, que tu prends de l’huile et que tu jettes de l’huile sur le feu. Donc le feu, il va devenir plus grand. Il y a un petit feu, tu prends de l’huile inflammable, tu la jettes sur le feu, eh bien le feu va devenir plus grand. Ça te donne comme utilisation courante jeter de l’huile sur le feu ». On peut dire parfois mettre de l’huile sur le feu ». Ça veut dire aggraver une situation, crĂ©er un problĂšme, souvent de façon volontaire d’ailleurs, inciter Ă  la dispute, puisque le problĂšme est dĂ©jĂ  lĂ , la dispute est dĂ©jĂ  lĂ , c’est le feu, et toi, tu jettes de l’huile, c’est-Ă -dire tu jettes des paroles supplĂ©mentaires pour rendre la dispute ou le problĂšme encore plus intense, comme un feu serait rendu plus intense, plus grand si on y ajoute de l’huile. On va prendre, comme d’habitude, quelques exemples pour voir comment cette expression est utilisĂ©e au quotidien par les francophones. Imagine une discussion entre amis, et lĂ , Ă  un moment, tu en as un qui dit À chaque fois qu’on parle politique, on n’est jamais d’accord. Pas la peine de jeter de l’huile sur le feu et de se lancer dans un nouveau dĂ©bat ». La personne qui dit ça est sage. Elle dit À chaque fois qu’on parle de politique, on se dispute, on le sait. Le feu est lĂ , le feu c’est notre dĂ©saccord en ce qui concerne la politique. Donc, ça ne sert Ă  rien d’en parler, puisque si on en parle, nos mots vont ĂȘtre comme de l’huile sur le feu. Le fait de parler politique ensemble, ça va forcĂ©ment crĂ©er une dispute, un dĂ©saccord encore plus profond ». VoilĂ  ce que veut dire cette personne. Un autre exemple, ce serait quelqu’un qui dit Ils sont en train de se disputer. Inutile de jeter de l’huile sur le feu, on devrait les laisser tranquille ». LĂ  encore, tu as deux personnes qui sont en dĂ©saccord et qui sont mĂȘme en train de se disputer, et tu as une troisiĂšme personne qui dit Nous, on va les laisser tranquille, on ne va pas intervenir, on ne va pas jeter d’huile sur le feu ». Ça veut dire on ne va pas aggraver la situation, on ne va pas crĂ©er des problĂšmes supplĂ©mentaires puisqu’ils ont dĂ©jĂ  un problĂšme et l’ambiance est dĂ©jĂ  plutĂŽt nĂ©gative. Dernier exemple, une personne peut dire Elle Ă©tait dĂ©jĂ  de mauvaise humeur, mais le fait que Marie arrive en retard a vraiment jetĂ© de l’huile sur le feu ». Donc lĂ , tu imagines la situation. Encore une fois, tu as une personne qui est un peu de mauvaise humeur, un peu agacĂ©e dĂ©jĂ . Donc, il y a dĂ©jĂ  une sorte de feu qui est lĂ , mĂȘme si c’est une image hein. Le feu est lĂ , on sent la tension. En plus de ça, quelqu’un arrive en retard, Marie arrive en retard. Le fait que Marie arrive en retard, c’est de l’huile qui va brĂ»ler ou rendre le feu encore plus important, qui va finalement, si on enlĂšve l’image et qu’on prend des termes plus concrets, ça va aggraver la situation, ça va aggraver la mauvaise humeur de cette personne et ça va forcĂ©ment crĂ©er des problĂšmes, puisque la personne Ă©tait de mauvaise humeur et qu’on a ajoutĂ© de l’huile, ajoutĂ© de la nĂ©gativitĂ© Ă  cette mauvaise humeur, donc le feu est devenu plus grand et elle est devenue encore plus de mauvaise humeur, elle est devenue encore plus fĂąchĂ©e, encore plus agacĂ©e. Ce que je te propose de faire maintenant, c’est de pratiquer un petit peu ta prononciation, comme d’habitude. Je veux le faire en prenant des phrases vraiment au hasard, diffĂ©rentes personnes, diffĂ©rents temps etc. On y va. Je jette de l’huile sur le feu. Je jette de l’huile sur le feu. Je n’ai pas prĂ©cisĂ© auparavant, mais il faut bien sĂ»r rĂ©pĂ©ter aprĂšs moi quand je laisse du blanc, comme dans tous les podcasts de Français Authentique, en copiant vraiment mon intonation. Une autre petite phrase Tu as jetĂ© de l’huile sur le feu. Tu as jetĂ© de l’huile sur le feu. Il va jeter de l’huile sur le feu. Elle jette de l’huile sur le feu. Nous avons jetĂ© de l’huile sur le feu. Vous allez jeter de l’huile sur le feu. Ils jettent de l’huile sur le feu. Elle a jetĂ© de l’huile sur le feu. TrĂšs, trĂšs bien. RĂ©pĂšte cet exercice plusieurs fois. Réécoute peut-ĂȘtre le podcast pour vraiment maĂźtriser tous les exemples, toutes les explications, et tĂ©lĂ©charge la fiche PDF gratuite qu’il y a en description de cet Ă©pisode. Merci de ta confiance. À trĂšs bientĂŽt ! Salut ! Çafait rir’ les oiseaux et danser les Ă©cureuils. Ça rajoute des couleurs aux couleurs de l’arc-en-ciel. Ça fait rir’ les oiseaux oh, oh, oh, rir’ les oiseaux. T’es revenu chez toi la tĂȘte pleine de souvenirs. Des soirs au clair de lune, des moments de plaisir. T’es revenu chez toi et tu veux dĂ©jĂ  repartir.

C'Ă©tait l'une de ces fins d'aprĂšs-midi glaciales du mois d'avril. Un dimanche, de prĂ©fĂ©rence. Loin de chez moi, loin du confort de mon salon, du radiateur. Loin du printemps. Ce matin mĂȘme, on y avait presque cru, au printemps. Puis une pluie finie et pĂ©nĂ©trante, tĂȘtue, Ă©tait venue briser nos illusions. "Il est nĂ© ce matin, j'ai vu sa mĂšre le lĂ©cher, alors je suis remontĂ© Ă  la maison. Je suis repassĂ© vers 5 heures, et j'ai vu qu'il ne bougeait plus. Je l'ai remontĂ© dans le godet du tracteur." Le veau est Ă©tendu, la tĂȘte en arriĂšre, les yeux rĂ©vulsĂ©s. Il tremble. Pas de rĂ©flexe pupillaire, un cƓur correct. MĂȘme pas douze heures d'Ăąge et dĂ©jĂ  en hypothermie. Mon thermomĂštre se dĂ©clenche Ă  LĂ , il ne s'est pas allumĂ©. "Il est en train de crever de froid, votre veau." Un peu comme moi, mais en pire. Ça, c'est du diagnostic. "Il va me falloir un seau d'eau chaude, trĂšs chaude, et des bouillottes, des bidons plein d'eau bouillante, de la paille, ensuite." Il n'est pas dĂ©shydratĂ©, mais il est forcĂ©ment en hypotension, et en hypo-tout, d'ailleurs. Une perf de salĂ©, avec du sucre. J'ajoute des corticoĂŻdes dans le flacon, un antibio, en couverture. Un peu de vitamine E, parce que. Avec un bolus d'hypertonique dans la veine. Quitte ou double. Le gars revient, avec son seau d'eau dans lequel je plonge mon flacon et le serpentin de deux perfuseurs montĂ©s en sĂ©rie - pour que le liquide reste le plus longtemps dans l'eau chaude avant d'atteindre sa jugulaire. L'Ă©leveur me regarde comme un veau nouveau-nĂ© regarde son premier chat curieux, voire fascinĂ©, mais complĂštement perdu. Il me le dira, plus tard il n'avait jamais entendu parler de perfusions de sucre. Et mes tuyaux interminables, vissĂ©s les uns aux autres ! SystĂšme D vĂ©tĂ©rinaire l'un des charmes du mĂ©tier. DĂ©merde-toi pour sauver des vies, bricole, trafique, tant que ça marche ! Évidemment, il m'a aussi apportĂ© deux bouteilles d'eau bouillante, comme si 3L d'eau allaient rĂ©chauffer un veau de 50kg. Je n'ai rien dit, je les ai posĂ©es contre le bĂ©bĂ©. De toute façon, je vais avoir 20 minutes Ă  tuer, le temps de passer cette foutue perfusion. Pas trop vite. Si j'arrive Ă  poser l'aiguille dans cette foutue jugulaire de veau en hypotension ! Qui ne rĂ©agit mĂȘme pas, d'ailleurs. Vingt minutes pendant lesquelles je vais expliquer Ă  l'Ă©leveur que les bouillottes, c'est au moins 40 litres. Il doit bien y avoir des bidons qui traĂźnent ? Que les mĂ©dicaments et les perfusions, c'est sympa,mais qu'il a surtout besoin de chaleur. Que sa mĂšre n'a pas du le lĂ©cher tant que ça, qu'il est restĂ© trempĂ© sous cette pluie glaciale, dans la boue, qu'il n'a sans doute pas tĂ©ter, qu'il est peut-ĂȘtre un peu hypothyroĂŻdien, c'est frĂ©quent dans la rĂ©gion. S'il vit, on lui filera de l'iode et du sĂ©lĂ©nium. Oui oui, plein de vitamines, ce sera super mais ce n'est pas ça qui le sauvera, monsieur... Vingt minutes au bout desquelles je me relĂšve difficilement, les jambes coupĂ©es par la position accroupie. J'ai passĂ© ma perf, le veau a l'air toujours aussi mourant, toujours aussi glacĂ©. Et lui, il me regarde en se frottant les mains. Apparemment, le message du volume des bouillottes n'est pas passĂ©. Trop dĂ©licatement suggĂ©rĂ©, sans doute, alors j'y vais plus carrĂ©ment. "A l'intĂ©rieur, ce serait bien, aussi. Dans le garage, contre la chaudiĂšre, c'est possible ? Ou alors, vous avec un feu allumĂ© ?" Il me regarde avec de grands yeux effrayĂ©s, alors que je retourne Ă  ma voiture pour rĂ©diger l'ordonnance inutile indiquant les temps d'attente avant consommation de la viande d'un veau qui va mourir cette nuit. Il attends. "Vous avez un feu allumĂ© ? - Oui, oui, vous voulez un cafĂ© ?" OK. Je suis fort, je suis un homme, je suis vĂ©tĂ©rinaire. Je prends le veau dans mes bras. Il pends comme un cadavre, mais un cadavre qui respire. Le poids des corps morts. A mon avis, c'est un nouveau-nĂ© de... au moins 100kg ! Les yeux de l'Ă©leveur roulent. Je prends le chemin de la maison, il trottine Ă  mes cĂŽtĂ©s. Ce veau pĂšse le poids d'un Ăąne mort, mais, je suis vĂ©tĂ©rinaire, je suis un homme, je suis fort, je souris l'air de rien, en apnĂ©e. Foutue montĂ©e ! Cette maison est au moins Ă  10km ! 500 mĂštres de dĂ©nivelĂ© entre la stabulation et le seuil de la porte ! Deux minutes plus tard, l'Ă©leveur ouvre cette foutue porte d'entrĂ©e et se glisse devant moi. Il a l'allure de celui qui subit. Une autre porte. Un vĂ©ritable sas avant le salon, sa grande cheminĂ©e en briques, presque un cantou. J'y pose le veau aprĂšs avoir balayĂ© le tisonnier avec ma botte boueuse. Il y a un cadavre dans la cheminĂ©e de madame. Un cadavre de bovin, en plus. Mais un cadavre qui respire ! "Mais il va crever, oui ! - C'est trĂšs probable, madame, et s'il survit, il aura sans doute des sĂ©quelles, mais s'il reste dehors, il mourra, il est en hypothermie, il faut le rĂ©chauffer, il fait trop froid lĂ -bas." Monsieur a dĂ©jĂ  presque disparu sous la table. Une magnifique table en chĂȘne parfaitement cirĂ©e, sur une superbe tommette impeccablement entretenue. Un chemin de table sans un pli. Des cuivres rutilants. Une cheminĂ©e sans poussiĂšre. Des petits chaussons, dans le sas. Les traces de mes bottes boueuses. Un cadavre de veau qui respire dans la cheminĂ©e. Je tiens Ă  cette respiration. Et puis, j'aurais mieux fait de passer cette perf' ici, il fait bon. Personne n'ose rien dire. Je profite honteusement de mon aura de vĂ©to pour imposer ce nouveau-nĂ© ici. Dans cet univers Ă©loignĂ© d'au moins 100km de la stabulation. Au moins. Et je m'Ă©clipse. Il aura survĂ©cu, finalement. L'Ă©leveur m'en parle encore. Sa femme, je ne l'ai pas revue, pour le moment. Le veau est restĂ© une nuit au chaud. Sa niĂšce est passĂ©e le soir mĂȘme, quelques heures aprĂšs moi. Elle a suggĂ©rĂ© de prendre des photos du veau dans la cheminĂ©e. Il a refusĂ© pas envie d'avoir des souvenirs d'un veau mort dans sa maison. Il le regrette, maintenant. Le veau a survĂ©cu, se porte parfaitement bien, et sans sĂ©quelle, s'il-vous-plaĂźt. Ma perfusion de chlorure de sodium additionnĂ©e de dextrose et son double serpentin sont devenus cĂ©lĂšbres dans le canton. En plus, j'avais mis une vitamine conditionnĂ©e avec un colorant rouge, dedans, la couleur rouge, c'est trop classe. Parfois, on rĂ©alise de vĂ©ritables exploits diagnostiques ou chirurgicaux. Personne n'est lĂ  pour les apprĂ©cier. Et d'autres fois, on bricole un truc avec deux bouts de plastique et on commet l'inconcevable. Franchir une porte avec un veau. Et tout le monde vous en parle. Allez comprendre.

Jeanne va plus aux champignons Il reste assis dans son fauteuil Il allume la tĂ©lĂ©vision De temps en temps il ferme un Ɠil Jean ne mange plus comme autrefois Mais il finit encore son plat Le dimanche un petit extra Une religieuse au chocolat Il ne fait plus de feu dans la cheminĂ©e Le bois est trop lourd pour ses vieux os usĂ©s Sa compagne
La cheminĂ©e de la salle commune des Grymms semblait avoir choisi le pire moment pour se boucher. Un vent typiquement Ă©cossais - puissant et glacial, soufflait depuis trois jours sur la ville, et toute magique qu'elle soit, l'universitĂ© n'Ă©tait pas Ă©pargnĂ©e. Les tempĂ©ratures avaient chutĂ© sous zĂ©ro, et plusieurs Ă©tudiants espĂ©raient voir arriver la neige Ă  temps pour fĂȘter NoĂ«l dans une belle carte postale, mais il semblait que pour une fois, la pluie Ă©vitait sifflant, soufflant dans les grands sapins verts, le vent refroidissait tout le campus, y compris, eh bien malheureusement, la salle commune des Grymms, oĂč chaque tentative d'allumer un feu se soldait par un enfumage en rĂšgle de la piĂšce. On avait rapidement dĂ©pĂȘchĂ© l'homme Ă  tout faire sur les lieux, et celui-ci s'escrimait vaillamment depuis plusieurs minutes, la tĂȘte dans la cheminĂ©e, pour repĂ©rer ce qui la bloquait. Il n'aurait pas Ă©tĂ© Ă©tonnant que des dodos aient choisi un endroit aussi stupide pour faire leur nid, ou des Ă©cureuils, mais c'Ă©tait noir comme dans le cul d'un four lĂ -dedans, et Murdoch ne voyait pas grand-chose mĂȘme avec un lumos maxima. Pouvait-il se risquer Ă  jeter un sortilĂšge de rĂ©curvite Ă  l'aveugle?La suie le fit tousser quand il inspira profondĂ©ment, et il dut retirer sa tĂȘte du conduit pour prendre quelques goulĂ©es d'air. Son visage Ă©tait dĂ©jĂ  noir de suie et ses cheveux demeurĂšrent dressĂ©s sur sa tĂȘte lorsqu'il passa les doigts sur son crĂąne pour repousser une mĂšche salle commune frigorifique Ă©tait dĂ©serte Ă  cette heure du jour, ce qui convenait parfaitement Ă  Murdoch, qui prĂ©fĂ©rait travailler sans avoir des spectateurs. Il se permit mĂȘme de siffloter un air de NoĂ«l, ayant le coeur joyeux depuis trois jours. Depuis qu'il avait enfin reçu un retour positif pour une demande de location. La petite annonce disait grand 1 piĂšce au coeur du Myrrdin District, ce qui convenait parfaitement Ă  Murdoch. Une visite du logement Ă©tait prĂ©vue la fin de semaine suivante, mais honnĂȘtement le jeune homme se sentait prĂȘt Ă  accepter n'importe quel logement qui ne tombait pas trop en ruines. Il avait hĂąte de quitter la maison naissance d'une nouvelle petite soeur lui avait fait le plus grand des plaisirs trois mois plus tĂŽt, mais il n'avait jamais vraiment eu Ă  vivre trĂšs longtemps sous le mĂȘme toit qu'un bĂ©bĂ© puisqu'il Ă©tudiait Ă  Poudlard Ă  la naissance de MoĂŻra et Ă  celle de Milo. Les pleurs incessants, les nuits trop courtes, l'espace encore plus rĂ©duit dans les trois piĂšces qu'il partageait avec son pĂšre, son demi-frĂšre et sa belle-mĂšre... c'Ă©tait devenu difficile Ă  supporter. AprĂšs les FĂȘtes, il aurait son propre chez-soi, peu importait son Ă©tat, ce serait mieux que la situation s'essuya le front avec sa manche, ce qui ne fit qu'Ă©taler encore plus la suie, puis se pencha sur son fidĂšle coffre Ă  outils, y farfouillant Ă  la recherche d'un miroir Ă  ce moment prĂ©cis qu'il entendit une voix qu'il n'avait plus entendue depuis des annĂ©es, sinon dans ses pires cauchemars. Les bras se haussent, plein d’exaspĂ©ration. Comment fait-on pour ĂȘtre aussi bĂȘte ? VoilĂ  ce qui en coutait de prĂȘter des cours et des livres. VoilĂ  ce qui arrivait quand on devenait gĂ©nĂ©reuse. Mais on te le rendra si tu es aimable. Les gens ne mĂ©ritait aucune gentillesse, voilĂ  la vĂ©ritĂ©. Sauf exception compter sur les doigts de la main. Il fallait en plus que tu te dĂ©places pour rĂ©cupĂ©rer tes propres biens. ”- Comme si je n’avais que ça Ă  faire de me dĂ©placer dans une salle commune oĂč je ne vis mĂȘme pas !” Tu boudes, comme si ton emploi du temps n’était dĂ©jĂ  pas celui d’un ministre, bien calculer, chaque seconde compte dans ta divine journĂ©e. Tout ça pour des cours de sciences politiques. Tout ça pour rĂ©cupĂ©rer tes propres affaires. La vipĂšre a dĂ©jĂ  le venin aux bords des lĂšvres. Tu en profiterais pour fouiner, ce n'est que justice. Tu pousses alors la porte de la salle commune des Grymm, jugeant du regard l’aspect froid de la piĂšce. Mais il n’y a pas que l’aspect qui est froid. Non au courant de ce qu’il se passe ici, puisque tu te paies le luxe de vivre en extĂ©rieur, une mine dĂ©confite et outrĂ©e, surtout. ”- Par Morgane, ils ne savent pas se chauffer ici ? OĂč sont les elfes de maison ?” Resserrant contre toi ton Ă©tole, tu secoues la tĂȘte, les talons qui claque au sol d’un air tout aussi sĂ©vĂšre et hautain que celui qui trĂŽne sur ton visage. Et tu sais oĂč tu vas rĂ©cupĂ©rer l’ouvrage avec les documents sur la table, exactement lĂ  oĂč ils devaient ĂȘtre. Un long soupire file entre tes dents. Le seul rĂ©confort Ă©tait qu’une fois chez toi, tu te permettrais d’enfiler la tenue parfaite pour un instant cocooning et de te faire un chocolat bouillant. Devenir la JaĂŻna que peu de monde peut voir. Tu t’Ɠuvres alors Ă  fouiner un peu autour de toi. Farfouillant dans les papiers et divers mots qui trainait par lĂ . Tiens, les deux-lĂ  laissent trainer leurs mots doux ici.... Sourire malicieux, les ragots, tu en raffoles, surtout de ce genre. ObnubilĂ© par ton archĂ©ologie, tu ne prĂȘtes pas attention aux bruits alentours, quand un tintement provenant de la cheminĂ©e provoque ta surprise. Sursaut. Prise sur le fait RetournĂ© sur tes talons oĂč tes yeux se posent enfin sur le ramoneur d’occasion. Tu n’étais mĂȘme pas au courant qu’il y avait un homme d’entretien dans ces murs, persuadĂ© que les elfes et la magie s’occupait de rĂ©gler les soucis du quotidien tel que le mĂ©nage. La main qui se place sur ta poitrine, tel une bonne Drama Queen, tu secoues la tĂȘte, cet air outrĂ© ne te lĂąchant pas d’une semelle. ”- On ne vous a jamais appris Ă  vous annoncer ?” Comme si tout ceci Ă©tait de sa faute et non pas de la tienne. Tu n’avais mĂȘme pas une once de peine pour ce pauvre jeune homme plein de suie, dont le pull avait servi de serviette. Yeurk. lumos maximaCe n'Ă©tait pas en soi une voix dĂ©sagrĂ©able, au contraire, elle aurait probablement pu chanter des ballades amoureuses et parvenir Ă  charmer son auditoire, mais c'Ă©tait une voix qui surgissait des pires souvenirs du jeune Murdoch. Une voix qui lui rappelait des moments d'humiliation alors qu'il avait encore un peu espoir de trouver sa place Ă  Poudlard. Cette voix lui rappelait qu'il n'y Ă©tait jamais totalement surgir soudain dans un lieu qu'il commençait Ă  percevoir comme un endroit oĂč il pouvait ĂȘtre lui-mĂȘme le figea sur place. Avec son visage noirci par la suie et sa posture de statue, il aurait pu passer pour un Ă©lĂ©ment du dĂ©cor, mais il ne faisait aucun doute que JaĂŻna MacLeĂČid l'avait vu. Elle le regardait avec ce mĂȘme air de mĂ©pris qu'autrefois, ou peut-ĂȘtre que les sens de Murdoch lui jouaient des la main droite, il tenait le miroir grossissant qu'il avait eu du mal Ă  trouver dans son coffre dĂ©bordant d'outils, mais il n'en aurait pas eu besoin pour voir l'exaspĂ©ration sur le visage de la drama queen. Il lui sembla qu'il lui fallut un temps infini avant de retrouver l'usage de la parole, mais il ne se passa en rĂ©alitĂ© que trois secondes. Euh... »Certes, ça n'avait rien de bien Ă©loquent, mais ça meublait assez bien en plus d'avoir l'avantage de tout et de ne rien dire. Il pointa la cheminĂ©e avec le miroir, comme si la raison de sa prĂ©sence n'Ă©tait pas en soi suffisante. La cheminĂ©e est bloquĂ©e. On m'a d'mandĂ© de passer voir. » Il avait les yeux qui larmoyaient un peu, mais c'Ă©tait sĂ»rement dĂ» Ă  la Ă©dition par Murdoch MacGregor le Dim 18 Avr 2021 - 509, Ă©ditĂ© 1 fois Il y avait quelque chose dans les yeux de ton interlocuteur qui te satisfaisait. Et il y avait une chose de sĂ»re voir cette lueur de crainte dans les yeux des autres avait le don de te satisfaire au plus haut point. Cela dit, tu ne sais pas vraiment ce qui provoque chez ce gringalet cette peur ta beautĂ©, ta supĂ©rioritĂ© ou ta grandeur ? Vraiment, la porte allait vraiment avoir besoin d’ĂȘtre agrandit pour laisser passer tes chevilles. A aucun moment, tu te dis que tu as pu ĂȘtre son pire cauchemar puisqu’aprĂšs tout, tu ne te rappelles que de l’essentiel, le reste part vite aux oubliettes. Les bras toujours croisĂ© contre ton ventre, tu tavances de quelques pas, petits yeux plissĂ©s en direction du jeune homme. Cette voix t’était familiĂšre mais tu ne savais plus oĂč la placer. En mĂȘme temps tu croisais tellement de monde et c’était toi qui marquais les esprits, rarement l’inverse qui se produisait. Tu fais marcher un instant tes mĂ©ninges, tout en sortant d’un coup de ton sac un mouchoir propre, n’est-ce pas en tissus. ”- Epargnez votre pauvre... pull...”Si on peut appeler ça un pull que tu lances en tendant du bout des doigts le carrĂ© blanc. Un geste de pitiĂ© mais effectuĂ© avec le plus grand dĂ©dain et jugement dans les yeux. ”-
 Et au cas oĂč vous ne le sauriez pas, il existe des sortilĂšges pour protĂ©ger des saletĂ©s. Vous devriez le savoir, surtout dans ce genre de profession si...”DĂ©goĂ»tante ?”-
 salissante.” Toujours dans le jugement, toujours Ă  te croire supĂ©rieur. Soupire las alors que toujours aussi agrĂ©able, tu laisses Ă©chapper ”- Elle ne se dĂ©bloquera toute seule, cette cheminĂ©e.” alors que toujours, c’était toi qui l’occupais, le pauvre idiot. D’ailleurs une partie de toi, la pire, Ă©tait amusĂ© par ce petit manĂšge. Cela faisait un petit moment aprĂšs tout que tu n’avais pas hantĂ© les pas de quelqu’un, et puisque ce petit homme d’entretien avait l’air aussi frĂȘle et fragile qu’une petite fille, autant en profiter un peu. ”- Ce n’est pas Ă©tonnant que tout tombe en ruine dans cette universitĂ© avec des employĂ©s aussi flemmard.” Tu lĂšves les yeux au ciel, mais un sourire un peu diabolique se dessine au coin de tes lippes. Signifiant qu’une chose ce n’était que le dĂ©but. lumos maximaAprĂšs avoir clignĂ© plusieurs fois des paupiĂšres pour se dĂ©barrasser de ce qui encombrait sa vision, Murdoch sentit que son cerveau se remettait peu Ă  peu en fonction. Il savait en postulant pour ce poste Ă  l'universitĂ© qu'il risquait de croiser d'anciens collĂšgues de Poudlard, et plusieurs Ă©lĂšves de l'Ă©poque n'avaient pas Ă©tĂ© des plus tendres Ă  son endroit. Mais ils Ă©taient tous des adultes Ă  prĂ©sent, et Murdoch se rendait utile au sein du personnel de l'universitĂ©. Il ne voyait pas le titre d'homme Ă  tout faire comme quelque chose de dĂ©gradant, au contraire, il pouvait rendre service plusieurs fois par jour Ă  toutes sortes de compris des personnes comme JaĂŻna. Murdoch n'avait pas la mĂ©moire des noms, mais il y en avait certains qu'il ne pourrait sans doute jamais oublier, mĂȘme s'il l'avait voulu, des noms comme Jaina, Awa, Ailla...L'ancienne Serpentard avait peut-ĂȘtre changĂ©. AprĂšs tout, la voilĂ  qui lui tendait un mouchoir pour lui permettre de s'essuyer un peu le visage. Il dĂ©crassa ses paupiĂšres et le tour de ses yeux, ce qui lui donna un air de raton-laveur inversĂ©. Bien sĂ»r qu'il savait qu'il existait des sortilĂšges pour que la poussiĂšre vous glisse sur la peau comme sur le dos d'un canard, mais Murdoch n'aurait jamais pensĂ© Ă  les utiliser. Il travaillait toute la journĂ©e dans des recoins pas toujours reluisants, il lui suffisait de prendre une bonne douche Ă  la fin de son quart de travail pour redevenir aussi propre qu'un sous neuf. Un peu de saletĂ© n'avait jamais tuĂ© personne. Enfin peut-ĂȘtre qu'elle achĂšverait quelqu'un de la trempe de JaĂŻna, se dit Murdoch en fixant l'Ă©tudiante des yeux pendant quelques Ă  tout faire s'Ă©tait dĂ©jĂ  retournĂ© vers la cheminĂ©e quand JaĂŻna reprit la parole pour mieux le mĂ©priser. Elle n'avait pas changĂ© finalement. Dire que pendant un instant il avait pu croire le contraire. J'suis pas flemmard, je dĂ©bloque la cheminĂ©e. » Il aurait pu ajouter que depuis le dĂ©but de la semaine, il avait rĂ©parĂ© deux rampes d'escalier, remplacĂ© cinq carreaux de fenĂȘtre brisĂ©s, dĂ©bouchĂ© un Ă©vier et trois cuvettes des toilettes puisqu'apparemment des Ă©tudiants ne comprenaient pas qu'y jeter toutes sortes de choses n'Ă©tait pas la plus brillante idĂ©e, le tout le coeur joyeux et avec le sens du devoir accompli, mais il n'ajouta rien, tournant plutĂŽt son miroir vers l'intĂ©rieur du conduit pour tenter de repĂ©rer un Ă©ventuel nid d'Ă©cureuil ou de sponsorisĂ©

Lasuite des paroles ci-dessous. On gÚle au sud, on sue au nord. Fais du feu dans la cheminée. Je reviens chez-nous. S'il fait du soleil à Paris. Il en fait partout. La Seine a repris ses vingt berges. Malgré les lourdes giboulées. Si j'ai du frimas sur les lÚvres.

Accueil Hauts-de-France Arrageois - Ternois Un feu de cheminĂ©e a nĂ©cessitĂ© l’intervention des pompiers, ce mardi matin, Ă  Puisieux. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Pour lire la suite de cet article Abonnez-vous Ă  partir de 1€ Ă  notre offre numĂ©rique. Sans engagement de durĂ©e. ESSAYER POUR 1€ Vous ĂȘtes dĂ©jĂ  abonnĂ© ou inscrit ? Se connecter L'info en continu 21h33 International Ukraine un match de foot dure 4h27 Ă  cause des alertes aĂ©riennes 21h25 France Accident mortel de trottinette Ă  Lyon l’ambulancier mis en examen pour homicide involontaire 20h57 France Video Climat, pouvoir d’achat, jeunesse... Emmanuel Macron rĂ©pond aux inquiĂ©tudes des Français 19h45 International Video Mission ArtĂ©mis 1 la Nasa a rendez-vous avec la Lune 19h29 International Video FusĂ©e gĂ©ante, Lune, Star Trek... La mission spatiale ArtĂ©mis 1 s’annonce historique Toute l'info en continu > Parolesde Ô traineau dans le ciel par Maryse Letarte. Ô traĂźneau dans le ciel Nâ€Čoublie pas l'essentiel Ô traĂźneau dans le ciel. Des sapins Ă  lâ€Čendroit Sur des sapins Ă  l'envers L'eau calme de la riviĂšre ReflĂšte une guirlande de conifĂšres Ton grand cƓur se resserre Sous des airs mĂ©chants Je me change en pierre Et en guirlande de Je l’ai trouvĂ©e au petit matin toute nue dans mes grands souliers placĂ©s devant la cheminĂ©e, pas besoin de vous faire un battre mon cƓur s’est arrĂȘtĂ©. Sur le lit j’ai jetĂ© mon fouet. Tout contre elle, je me suis penchĂ© et sa beautĂ© m’a rendu j’ai la gueule de bois. Toute la nuit j’avais aidĂ© mon pĂšre. dans le feu j’ai remis du bois, dans la cheminĂ©e, y avait pas son la fille du PĂšre NoĂ«l, j’étais le fils du PĂšre Fouettard. Elle s’appelait Marie-NoĂ«lle, je m’appelais prends la fille dans mes bras. Elle me dit Mais non Balthazar, ne fais donc pas le fier Ă  bras, je suis tombĂ©e lĂ  par hasard. »Toute la nuit, j’avais fouettĂ© Ă  tour de bras les gens mĂ©chants. Toute la nuit, elle avait donnĂ© des cadeaux Ă  tous les la fille du PĂšre NoĂ«l, j’étais le fils du PĂšre Fouettard. Elle s’appelait Marie-NoĂ«lle, je m’appelais chez moi par erreur, elle Ă©tait lĂ  dans mes souliers. Et comme je ne pouvais prendre son cƓur, je l’ai remise sur le la fille du PĂšre NoĂ«l, j’étais le fils du PĂšre Fouettard. Et elle m’a dit d’une voix de crĂ©celle, Bye bye ! Au hasard, Balthazar !C’était la fille du PĂšre NoĂ«l, j’étais le fils du PĂšre Fouettard. Elle s’appelait Marie-NoĂ«lle, je m’appelais Jean-Balthazar. Ecouterles paroles de Bernard Marly 'Paris c'est du champagne', 'L'Ă©toile des troubadours (R. Sy)' (video lyrics) 18 Je reviens chez nous (fait du feu dans la cheminĂ©e) (BolĂ©ro) 19 Un chalet dans les pins; 20 La tome des Bauges (M. Torelli - F. PĂ©luso - Ch. Genevois - B. Marly) 21 Les Bognettes (DP) 22 Petit Jean Jean (DP) 23 Le chant des Partisans (M. Druon - J. Kessel - A. Marly) L
alpha C artiste Les Compagnons de la Chanson titre Je reviens chez nous Il a neigĂ© Ă  Port-au-PrinceIl pleut encore Ă  ChamonixOn traverse Ă  guĂ© la GaronneLe ciel est plein bleu Ă  ParisMa mie l’hiver est Ă  l’enversNe t’en retourne pas dehorsLe monde est en chamailleOn gĂšle au sud, on sue au nordFais du feu dans la cheminĂ©eJe reviens chez nousS’il fait du soleil Ă  ParisIl en fait partoutLa Seine a repris ses vingt bergesMalgrĂ© les lourdes giboulĂ©esSi j’ai du frimas sur les lĂšvresC’est que je veille Ă  ses cĂŽtĂ©sMa mie j’ai le cƓur Ă  l’enversLe temps ravive le cerfeuilJe ne veux pas ĂȘtre tout seulQuand l’hiver tournera de l’ƓilFais du feu dans la cheminĂ©eJe reviens chez nousS’il fait du soleil Ă  ParisIl en fait partoutJe rapporte avec mes bagagesUn goĂ»t qui m’était Ă©trangerMoitiĂ© domptĂ©, moitiĂ© sauvageC’est l’amour de mon potagerFais du feu dans la cheminĂ©eJe reviens chez nousS’il fait du soleil Ă  ParisIl en fait partoutFais du feu dans la cheminĂ©eJe rentre chez moiEt si l’hiver est trop butĂ©On hibernera
Sij'ai du frimas sur les lĂšvres. C'est que je veille Ă  ses cĂŽtĂ©s. Ma mie j'ai le cƓur Ă  l'envers. Le temps ravive le cerfeuil. Je ne veux pas ĂȘtre tout seul. Quand l'hiver tournera de l'Ɠil. Fais du feu dans la cheminĂ©e. Je reviens chez nous. S'il fait du soleil Ă  Paris.
Dino Train Dino Train ! Chez les dinosaures il y avait dit-on Le nid d’une maman PtĂ©ranodon Elle entend soudain un p'tit quelque chose Et dit Bon sang mes Ɠufs Ă©closent » Quand leur Ɠufs sont trop Ă©troits Naissent ces beaux bĂ©bĂ©s 1 2 3 Vos noms Timmy Lili ThĂ©o » Et Timmy s’écrie Eh c’est pas fini ! » L’étrange dernier avait un drĂŽle d’air Des dents, une queue, des grands yeux verts L’affaire, Ă  vrai dire, posait question Suis-je vraiment un bĂ©bĂ© PtĂ©ranodon ? » Alors la maman, d’un ton sincĂšre, Dit Oh c’est ta famille et je suis ta mĂšre Et mĂȘme si on est pas les mĂȘmes On est tous des dinosaures quand mĂȘme Viens mon Sammy on plie bagage, Je prends nos billets et nous partons en voyage On va rencontrer sur notre chemin Bien d’autres espĂšces sur le Dino Train » Dino Train Dino Train Dino Train Dino Train On va plus loin loin loin loin loin En Dino Train ! CACHER LA VIDÉO Docteur La Peluche Docteur La Peluche va te soigner Si tu es un jouet, elle va t'aider N'aie pas peur, ça va aller Les jouets sont sa spĂ©cialitĂ©... On va trĂšs bien s'occuper de toi Le docteur La Peluche est lĂ  pour ça Si ça pique surtout pas de panique Elle soigne tous les bobos dans sa clinique Le docteur sait toujours quoi faire Elle te guĂ©rit en un Ă©clair Docteur La Peluche, Docteur La Peluche La visite va commencer, la clinique est ouverte Docteur La Peluche, Docteur La Peluche La visite va commencer, la clinique est ouverte ! CACHER LA VIDÉO Elena d'Avalor Dans un royaume lointain Elena Une princesse croit en son destin Elena EntourĂ©e de sa famille Elena Elle relĂšve tous les dĂ©fis Elena Elena d'Avalor Dans la vie et ses mystĂšres Les amis sont solitaires Elle gouverne avec le coeur L'amour est toujours vainqueur Elena Elena Elena d'Avalor CACHER LA VIDÉO Équipe Action On veut que le soleil brille Nous chassons les ennuis Coeur, puissance et esprit Passons Ă  l'action Watts Place Ă  l'aventure Clay On est toujours prĂȘts Wren Rien ne peut nous arrĂȘter Treena Nous sommes l'Équipe Action CACHER LA VIDÉO Geo Jet ÉlĂšves de la Geo Jet Academie, Nos quatre explorateurs s'Ă©lancent dans une aventure planĂ©taire Xuly ! Kyan ! Lars ! Foz ! Voici les Geo Jet ! Go Xuly est la pilote la plus rapide de la terre Kyan l'acrobate fait des figures dans les airs Lars peut tout rĂ©parer en un Ă©clair, quel champion Foz aime dĂ©jouer les plans de grand maĂźtre Gronchon Pendant que le monde avance Par Musicorne guidĂ©s c'est moi Quatre hĂ©ros tentent leur chance Il y a tant Ă  explorer Alors tous aventuriers Go go, go go Geo Jet ! Go go, go go Tout autour du monde yeaaah Go go, go go Geo Jet ! Les Geo Jet ! Go go go ! CACHER LA VIDÉO Gormiti La lĂ©gende prend vie Ensemble nous sommes invincibles Toujours nous serons indivisibles Nous sommes les hĂ©ros de Gorm PrĂȘts pour un combat Ă©norme Nous sommes ici pour sauver l'Ăźle Notre monde, de tous les dangers Nous sommes les hĂ©ros de Gorm PrĂȘts pour un combat Ă©norme Le roc et le vent font Ă©quipe Le feu, la glace, ensemble hĂ©roiques Gormiti Nous sommes les hĂ©ros de Gorm CACHER LA VIDÉO H2O I've got a special power That I'm not afraid to use So come on this is my adventure This is my fantasy It's all about living in the ocean, being wild and free 'Cause I'm no ordinary girl I'm from the deep blue underworld Land or sea, I've got the power if I just believe 'Cause I'm no ordinary girl I'm from the deep blue underworld Land or sea, the world's my oyster I'm the pearl, no ordinary girl CACHER LA VIDÉO La Maison de Mickey Oh bonjour les amis, ça va, c'est moi, Mickey ! Hey, vous voulez voir ma nouvelle maison ? Ça me fait plaisir, c'est super ! En avant ! Oh oh j’allais oublier le principal, pour faire apparaĂźtre ma maison il faut d'abord dire la bonne formule magique Misca Mosca Mickey Mouse Dites-le avec moi Misca Mosca Mickey Mouse... La maison de Mickey, maison de Mickey oh, c'est moi La maison de Mickey, maison de Mickey Qui l'a fabriquĂ©e ? Mickey ! C’est magique, c’est magnifique ! Qui l'a fabriquĂ©e ? Mickey ! Avec Donald “bonjour” Daisy “ici” Dingo “salut” Pluto “ouaf ouaf” Minnie “hi hi ouiii” Mickey “bienvenue” Qui l'a fabriquĂ©e ? Mickey ! C’est magique, c’est magnifique ! La maison de Mickey, maison de Mickey CACHER LA VIDÉO La Pat' Patrouille Pat' Patrouille, Pat' Patrouille Vite ils repartent en vadrouille DĂšs qu'il y a un souci Dans la Grande VallĂ©e Ryder et les chiots, ses amis Viendront s'en occuper Marcus, Ruben, Chase, Rocky, Zuma, Stella Yeah, ils vont arriver Pat' Patrouille, Pat' Patrouille DĂšs qu'il y a une embrouille Pat' Patrouille, Pat' Patrouille Vite ils repartent en vadrouille Rien n'est trop dur, les chiots assurent Pat' Patrouille, les rois de la dĂ©brouille Aucun repos pour Pat' Patrouille Whoa oh oh Pat' Patrouille Whoa oh oh oh Pat' Patrouille CACHER LA VIDÉO Les TriplĂ©s 1 2 3 triplĂ©s 1 2 3 triplĂ©s À trois on arrĂȘte pas c'est tous les jours la joie À trois on fait plus de bĂȘtise, on dit plus de sottise Ă  3 À trois on se chamaille trĂšs fort À trois on s'aime encore plus fort À trois on est les plus craquants Les chouchous de maman Et moi et moi, m'oubliez pas ! CACHER LA VIDÉO Lolirock Pop Revolution LĂšve-toi ! vas-y ! Bouge-toi ! mais oui Suis-moi ! Viens dans la "Pop Revolution Party" Lance-toi ! ah Allez ! yeah Debout ! Dansons la "Pop Revolution Party" Tous tes amis rappliquent Tous tes amis t’invitent Tous tes amis bougent en rythme sur le dancefloor OK ! vas-y Sois cool ! mais oui Les filles ! c'est la Pop Revolution » Pour devenir magique, Pour devenir cosmique, Laisse entrer la musique ! danse la Pop Revolution Un son supersonique ! LĂąche-toi, pas de panique ! Laisse entrer la musique ! danse la Pop Revolution Envole-toi au plus haut DĂ©colle et de trĂšs fort, Ce cri qui vient du cƓur danse la Pop Revolution Pour devenir magique, Pour devenir cosmique, Laisse entrer la musique ! Danse la Pop Revolution Tu vas c’est ça Trouver tu l’as Ton style dans cette Pop Revolution Party Ce soir assure Deviens c’est sĂ»r La star dansons la "Pop Revolution Party" Tous tes amis rappliquent Tous tes amis t’invitent Tous tes amis bougent en rythme sur le dancefloor Tu brilles autant que mille diamants C’est la magie Pop Revolution » ! CACHER LA VIDÉO Mickey et ses amis Top dĂ©part On est prĂȘts Ă  se lancer... Pour l'aventure des courses folles On va foncer pour vous aider Avec nos amis bĂ©nĂ©voles Avec toute l'Ă©quipe on va tourner, virer et passer une super journĂ©e De Hot Dog Ville notre ville prĂ©fĂ©rĂ©e Jusqu'Ă  la ligne d'arrivĂ©e C'est Mikey et ses amis, allez c'est parti ! Top dĂ©part ! Allez, venez ! C'est Mikey et ses amis, allez c'est parti ! Top dĂ©part ! On va surfer sur la route ou-ou-ou-oute Tourner les roues ou-ou-ou-ou Aller plus vite ! i-i-i-ite On va jouer avec... Mikey et ses amis, top dĂ©part ! C'est chouette ! On va jouer avec... Mikey et ses amis, top dĂ©part ! C'est chouette ! On va jouer avec... Mikey et ses amis, top dĂ©part !CACHER LA VIDÉO Miraculous Je m'appelle Marinette Une fille comme les autres Mais quand le destin me choisit Pour lutter contre les forces du mal Je deviens Miraculous Ladybug Une ladybug ! Porte-bonheur Ladymagique et ladychance Une ladybug ! Lady du coeur Être hĂ©roĂŻque en cas d'urgence Miraculoooooous ! Miraculous Version longue Je m'appelle Marinette, Une fille comme les autres. Mais quand le destin me choisit pour lutter contre les forces du mal, Je deviens Miraculous Ladybug ! Papillon noir, Paris mystĂšre, C'est mon histoire... plutĂŽt Ă©trange, La magie noire, me dĂ©sespĂšre, Et le chat noir n'est pas un ange. Oh oh oh Amour chassĂ©-croisĂ©, Oh oh oh Mon coeur aime Adrien. Oh oh oh Pas ce hĂ©ros masquĂ© qui m'aime quand je deviens
 Miraculous, porte-bonheur, Lady magique et Lady chance ! Miraculous, Lady du coeur, Être hĂ©roĂŻque en cas d'urgence ! C'est moi Chat Noir, toujours prĂ©sent, J'ai des pouvoirs superpuissants. Pour la victoire, j'en fais serment, Je me bagarre, Ă©perdument. Oh oh oh Amour chassĂ©-croisĂ©, Oh oh oh J'ai peur d'aimer pour rien, Oh oh oh Celle qui ne peut m'aimer quand elle vit son destin
 Miraculous, porte-bonheur, Lady magique et Lady chance ! Miraculous, Lady du coeur, Être hĂ©roĂŻque en cas d'urgence ! Miraculous, porte-bonheur, Lady magique et Lady chance ! Miraculous, Lady du coeur, Être hĂ©roĂŻque en cas d'urgence ! Dans la vraie vie, je suis fragile J'apprends souvent, Ă  mes dĂ©pends Et je souris, mĂȘme Ă  la ville En me jouant de mes tourments Oh oh oh Amour chassĂ©-croisĂ©, Oh oh oh J'ai peur d'aimer pour rien, Oh oh oh Celle qui ne peut m'aimer quand elle vit son destin
 Miraculous, porte-bonheur, Lady magique et Lady chance ! Miraculous, Lady du coeur, Être hĂ©roĂŻque en cas d'urgence ! Miraculous, Miraculous Miraculous, Lady du coeur, Être hĂ©roĂŻque en cas d'urgence ! Miraculooooooooooooous ! Oui-Oui Oui vas-y Oui-Oui Oui-Oui Avec ton beau taxi En avant Oui-Oui Oui-Oui C’est toi qui conduit Oui vas-y Oui-Oui Oui-Oui Tu as mille amis Une merveilleuse journĂ©e oui Commence aujourd’hui Oui vas-y Oui-Oui Oui vas-y Oui-Oui Oui-Oui Tu souris Ă  la vie En avant Oui-Oui Oui-Oui Vaillant et gentil Oui vas-y Oui-Oui Oui-Oui Tu as mille amis Au beau pays des jouets oui Tu chantes et tu ries Oui vas-y Oui-Oui PrĂšs de moi, mes amis font la ronde Potiron et Mirou, MĂ©lissa Le gendarme connaĂźt bien les vilains lutins C’est la joie, Hourra ! Dans tout mon p'tit monde Oui vas-y Oui-Oui Oui-Oui Tu chasses les ennuis En avant Oui-Oui Oui-Oui Et le soleil luit Oui vas-y Oui-Oui Oui-Oui Le chagrin s’enfuit Quand tu as tout arrangĂ© oui On entend qu’un cri Oui vas-y Oui-Oui Oui vas-y Oui-Oui Oui-Oui Avec ton beau taxi En avant Oui-Oui Oui-Oui C’est toi qui conduit Oui vas-y Oui-Oui Oui-Oui Tu as mille amis Une merveilleuse journĂ©e oui Commence aujourd’hui Oui vas-y Oui-Oui Oui-Oui CACHER LA VIDÉO Petit Ours Brun Oh, oh, tiens voilĂ  quelqu'un Petit Ours Brun Coucou c'est toi mon copain Petit Ours Brun Tu fais toujours ton coquin Mon petit ours malin Tape, tape dans tes mains Petit Ours Brun Saute, saute les pieds joints Petit Ours Brun Petit Ours Petit, Petit Ours Brun CACHER LA VIDÉO Petz Club Petz Club, Petz Club Petz Club, Petz Club Retrouvons les animaux disparus ! Petz Club, Petz Club Voici Tim, Oscar, Et moi Nina ! Et sans oublier le chien Marlou... Un chien un peu zinzin Un peu fou-ou. Petz Club, Petz Club Contactez-nous Vous pouvez compter sur nous ! Petz Club, Petz Club Retrouvons les animaux disparus ! CACHER LA VIDÉO Pierre Lapin C'est Parti ! Pierre Lapin Cours chaque jour Cours pour ta vie Et creuse un trou, un peu partout Creuse en dessous À travers champs Libre comme le vent Tu cours en chipant quelques radis en passant Le jour la nuit Plein d'Ă©nergie Tu as des ailes Quand le vent souffle À travers ciel Vas-y Car toi et moi on n'est pas nĂ© pour traĂźnailler Vas-y L'aventure la vie nous appelle Vas-y Pierre Lapin C'est parti ! Pierre Lapin Vas-y Pierre Lapin ! C'est parti ! CACHER LA VIDÉO Princesse Sofia Je vivais dans mon village bien tranquillement Mais tout a basculĂ© si brusquement Je suis devenue princesse du jour au lendemain Quel changement de destin Une nouvelle famille et un chĂąteau comme foyer Dans mon Ă©cole il n'y a que des tĂȘtes couronnĂ©es C'est un monde enchantĂ© qui n'attend que moi Et certains m'appellent dĂ©jĂ ... Princesse Sofia Ce n'est pas facile d'ĂȘtre une nouvelle princesse royale Princesse Sofia C'est l'aventure mais je ne m'en sors pas si mal Sofia Je vais tous leur montrer Sofia Que je suis digne d'ĂȘtre appelĂ©e... Princesse Sofia CACHER LA VIDÉO Pyjamasques Yoyo ! Bibou ! Gluglu ! En avant ! Au coeur de la nuit Ils viennent vous aider Qui sont ces hĂ©ros, ces vaillants justiciers ? Pyjamasques, vive les Pyjamasques Pyjamasques, vive les Pyjamasques Car la nuit... On poursuit les petits bandits J'ai pas de rime en i Pyjamasques, vive les Pyjamasques Pyjamasques, vive les Pyjamasques Pyjamasques ! TRANSFORMATION Pyjamasques, on a un nouveau dĂ©fi ! Les soucis, on les rĂšgle la nuit ! La nuit tombe sur la ville Et nos trois hĂ©ros vont affronter de terribles mĂ©chants Ils sont prĂȘts Ă  tout pour les empĂȘcher de nuire Sacha devient... Yoyo Amaya devient... Bibou Greg devient... Guglu Les Pyjamasques !CACHER LA VIDÉO Robin des Bois Il est audacieux Robin des Bois Il est courageux Robin des Bois Robin des Bois Robin des Bois Tellement gĂ©nĂ©reux Robin des Bois Toujours valeureux Robin des Bois Robin des Bois Robin des Bois Sam Le Pompier À chaque signal d'alarme Sam garde toujours son calme Crie trĂšs fort au moindre danger Sam sera lĂ  pour te sauver Sans hĂ©sitation sans peur C'est le pompier Sam Il fait notre bonheur Le pompier Sam Toujours prĂȘt Ă  t'aider Sam, c'est notre hĂ©ros Ă  nous ! CACHER LA VIDÉO Aladdin Ce rĂȘve bleu Je vais t'offrir un monde Aux mille et une splendeurs Dis-moi, princesse, n'as-tu jamais LaissĂ© parler ton coeur ? Je vais ouvrir tes yeux Aux dĂ©lices et aux merveilles De ce voyage en plein ciel Au pays du rĂȘve bleu Ce rĂȘve bleu C'est un nouveau monde en couleurs OĂč personne ne nous dit C'est interdit De croire encore au bonheur Ce rĂȘve bleu Je n'y crois pas, c'est merveilleux Pour moi, c'est fabuleux Quand dans les cieux Nous partageons ce rĂȘve bleu Ă  deux Nous faisons ce rĂȘve bleu Ă  deux Sous le ciel de cristal Je me sens si lĂ©gĂšre Je vire, dĂ©lire et chavire Dans un ocĂ©an d'Ă©toiles Ce rĂȘve bleu Ne ferme pas les yeux C'est un voyage fabuleux Et contemple ces merveilles Je suis montĂ©e trop haut AllĂ©e trop loin Je ne peux plus retourner d'oĂč je viens Un rĂȘve bleu Sur les chevaux du monde Vers les horizons du bonheur Dans la poussiĂšre d'Ă©toiles Naviguons dans le temps Infiniment Et vivons ce rĂȘve merveilleux Ce rĂȘve bleu Ce rĂȘve bleu Aux mille nuits Aux mille nuits Qui durera Pour toi et moi Toute la vieCACHER LA VIDÉO Alerte Rouge Nobody like U Yeah, ooh, yeah I’ve never met nobody like you Had friends and I’ve had buddies, it’s true But they don’t turn my tummy the way you do I’ve never met nobody like you Oh, yeah, yeah You’re never not on my mind, oh my, oh my I’m never not by your side, your side, your side I’m never gonna let you cry, oh cry, don’t cry I’ll never not be your ride or die, alright Let’s call it what it is, it’s a masterpiece Gotta whole lotta love for them city streets Glendale! Tonight is the place to be, gotta big boom-box and a new CD Come on! Everybody let’s tear it up If you want mad skills, you can share with us I want! Everybody to stop and stare And you know why, it’s me Robaire! Woo, uh It’s too good Yeah, haha Let’s go! You’re never not on my mind, oh my, oh my I’m never not by your side, your side, your side I’m never gonna let you cry, oh cry, don’t cry I’ll never not be your ride or die, alright Li-Li-Li-Li-Li-Li-Like you Li-Li-Li-Li-Li-Li-Like you Li-Li-Li-Li-Li-Li-Like you Like you, like you Li-Li-Li-Li-Li-Li-Like you Li-Li-Li-Li-Li-Li-Like you Li-Li-Li-Li-Li-Li-Like you Like you, like you I’ve never met nobody like you Had friends and I’ve had buddies, it’s true But they don’t turn my tummy the way you do I’ve never met nobody like you You’re never not on my mind, oh my, oh my I’m never not by your side, your side, your side I’m never gon’ let you cry, oh cry, don’t cry I’ll never not be your ride or die, alrightCACHER LA VIDÉO Blanche-Neige Un Jour mon prince viendra Un jour mon prince viendra Un jour on s'aimera Dans son chĂąteau heureux s'en allant GoĂ»ter le bonheur qui nous attend Quand le printemps, un jour Ranimera l'amour Les oiseaux chanteront Les cloches sonneront L'union de nos coeurs, un jour CACHER LA VIDÉO Encanto J'attends le miracle Aucune peine, je joue mon rĂŽle Et ma tristesse, je la contrĂŽle Je fais partie de la famille Madrigal J'ai ma place, je sais que j'ai ma place Quand bien mĂȘme je n'assiste pas au bal Mais j'ai mal, oui j'ai mal Soulever les montagnes Fleurir les cƓurs quand il fait sombre Je veux garder un espoir tapi dans l'ombre En attendant le miracle Vous guĂ©rir de mes mains Et contrĂŽler le beau temps ou bien l'ouragan Je n'ai pas ce talent alors je me mens Et moi je veux croire Ă  mon miracle, je n'ai pas peur Je ne suis pas si forte Mais seule j'espĂšre encore Que s'ouvre enfin cette porte Je veux briller comme vous de mille feux Je dĂ©sire que ça change Je dĂ©sire une chance Je sais que je le peux, faire de mon mieux Ouvre les yeux, ouvre les yeux, ouvre les yeux Soulever les montagnes Fleurir les quatre saisons Que quelqu'un enfin me montre la direction Et moi, je veux croire Ă  mon miracle, je n'ai pas peur Vous guĂ©rir de mes mains Pour ma famille, je le jure Je serai spĂ©ciale, j'aurai le cƓur pur Et moi je veux croire Ă  mon miracle, je n'ai pas peur Je le mĂ©rite, comme je le mĂ©rite Faites que mon vƓu se rĂ©alise trĂšs vite Patiemment, j'ai tant attendu d'ĂȘtre Ă  l'honneur Ils ont tous eu droit au miracle Pourquoi n'ai-je pas droit Ă  mon miracle ? CACHER LA VIDÉO Encanto La famille Madrigal Commodes ! Sol ! Portes ! ÂĄVamos! À la maison, oui, y a toutes les gĂ©nĂ©rations On vit en musique, on a le rythme dans le sang On est une famille, une grande constellation Telles les Ă©toiles, chacun des membres flamboyants Woh ! C'est Ă  Abuela qu'on doit dire bravo Woh ! Elle protĂšge nos dons dĂšs qu'il le faut Woh ! C'est rare de recevoir un tel cadeau Soyez patients, vous saurez tout bientĂŽt donc DĂ©couvrez la famille Madrigal Entrez dans la famille Madrigal, nous sommes tous lĂ  Acceptez l'invitation amicale d'une fille gĂ©niale dans La fantastique famille Madrigal Oh, c'est eux, ils sont lĂ  ! c'est quoi les pouvoirs magiques ? C'est quoi tous les pouvoirs, c'est quoi ? Les pouvoirs magiques! doucement, doucement, on se calme ! Non, c'est carrĂ©ment impossible de se calmer ! Allez, raconte-nous, c'est quoi ton pouvoir ? Dis-nous tous les pouvoirs qui existent ! Euh, c'est pour ça que le cafĂ©, c'est pas pour les enfants ! Ma tĂ­a Pepa, sa joie rend le ciel azur Mais la pluie arrive dĂšs qu'elle perd son beau sourire Mon tĂ­o Bruno, ne parlons pas de Bruno Il a vu dans le futur juste avant de partir Oh ! Et ma maman Julieta peut guĂ©rir Woh ! Ses recettes sont faites pour vous rĂ©tablir Woh ! Cuisiner et soigner sont ses plaisirs ImpressionnĂ©s ? Oui, j'allais vous le dire... maman ! DĂ©couvrez la famille Madrigal Entrez dans la famille Madrigal hĂ©, venez tous ! Ça peut sembler un peu miraculeux et merveilleux C'est la fantastique famille Madrigal Ils ont Ă©pousĂ© la famille Madrigal Et ont leur place dans la famille Madrigal TĂ­o Felix Ă©pousa Pepa et Papa Ă©pousa Julieta Alors Abuela devint l'Abuela Madrigal ÂĄVamos! ÂĄvamos! Nous devons aider ceux qui nous entourent Ainsi notre miracle durera toujours Pour une vie plus sĂ»re, les gens travaillent dur Il n'y a que l'abnĂ©gation pour que le miracle perdure Et chaque gĂ©nĂ©ration le transmet Ă  celle du futur Attendez, qui est la sƓur et qui est le cousin ? Ça fait beaucoup, beaucoup de monde! comment tu fais pour t'y retrouver ? D'accord, d'accord, d'accord, d'accord On est nombreux et c'est bien vrai, vous connaissez les grands Maintenant, je vais vous parler des petits-enfants petits-enfants Cousine Dolores a l'oreille fine, Camilo se transforme Antonio, on le saura bientĂŽt Mes deux grandes sƓurs sont Isabela et Luisa Puissance et beautĂ©, parfaites Ă  tous niveaux Isabela reine des fleurs, tout le monde l'admire Isabela c'est l'enfant qu'on aime chĂ©rir Luisa, Luisa, Luisa, Luisa Et Luisa est un roc Toutes les deux allient beautĂ© et force DĂ©couvrez la famille Madrigal wo-oh-oh-oh Entrez dans la famille Madrigal wo-oh-oh-oh Tout le monde ici est miraculeux et merveilleux wo-oh-oh-oh Nous sommes la fantastique famille Madrigal ÂĄAdiĂłs! Et toi, c'est quoi ton pouvoir ? Oh ! J'en ai dit beaucoup sur la vie des Madrigal wo-oh-oh-oh Vous savez tout sur la famille Madrigal wo-oh-oh-oh Je ne veux pas parler de moi, mĂȘme si je suis gĂ©niale wo-oh-oh-oh RĂ©sumons un peu la famille Madrigal parle-nous de Mirabel Il y a Abuela et puis TĂ­a Pepa fait la pluie, le beau temps parle-nous de Mirabel Maman Julieta peut vous guĂ©rir avec juste un seul arepa parle-nous de Mirabel AgustĂ­n c'est mon pĂšre, il est maladroit mais veut bien faire parle-nous de Mirabel Et vous vouliez savoir ce que chacun d'eux fait, j'ai des sƓurs et des cousins et Mirabel Mon cousin Camilo est prĂȘt Ă  tout pour nous faire rigoler Mirabel Ma cousine Dolores, mĂȘme de trĂšs loin, elle nous entend chanter Mirabel Lui, c'est le monsieur Mariano, vous pouvez Ă©pouser ma sƓur si vous voulez Entre vous et moi Mirabel, elle est un peu compliquĂ©e Oh, j'en ai trop dit alors je m'en vais illico presto Mirabel Ma famille est gĂ©niale Mirabel J'en fais partie, je suis comme Mirabel Et, Mirabel ! CACHER LA VIDÉO Encanto Ne parlons pas de Bruno Ne parlons pas de Bruno-no-no non non Ne parlons pas de Bruno Mais, le jour de mon mariage c'Ă©tait notre mariage Je me faisais belle et pas l'ombre d'un nuage dans le ciel aucun nuage dans le ciel Bruno survint avec un rire malin orage ! À moi de le dire Ă  Mirabel continue, mi vida, pardon Bruno prĂ©dit une tempĂȘte pourquoi lui dire ça ? Tout se mĂ©langea dans ma tĂȘte sous les parapluies d'Abuela La pluie en un jour de fĂȘte quelle joyeuse journĂ©e mais on le sait Ne parlons pas de Bruno-no-no non non Ne parlons pas de Bruno On vit dans la peur de Bruno chuchotant, bĂ©gayant Je l'entends souvent au loin marmonnant et murmurant Je l'associe au bruit du sable qui tombe Ă  terre, tss-tss-tss Oui, quel poids pesant que son don humiliant Il maniait son intuition si maladroitement Pour la famille, ses prophĂ©ties restait un mystĂšre, y vois-tu plus clair ? Il donne des frissons, c'est l'ami des rats S'il prononce ton nom, c'est pas d'chance pour toi Il voit ton esprit et rit quand tu cris Ne parlons pas de Bruno-no-no non non, ne parlons pas de Bruno Il m'a dit que je trouverai mon poisson mort non, non Il m'a dit que mon bidon deviendrait Ă©norme non, non Il m'a dit que mes cheveux tomberaient, je suis chauve dĂšs lors non, non S'il te le dit, c'est que tel Ă©tait ton sort Il m'a dit qu'un beau jour, je l'aurai cette destinĂ©e dont j'ai tant rĂȘvĂ© Il m'a dit que mon pouvoir serait aussi fort qu'un soleil d'Ă©tĂ© ton Mariano est en chemin Il m'a dit que l'amour de ma vie allait se marier Ă  une autre que moi Et je l'entends encore ma sƓur Surtout ne dis pas un seul mot C'est vrai, je l'entends encore, je l'entends encore Hum, Bruno À propos de Bruno Je veux en savoir plus sur ce Bruno Raconte-moi tout, dis-moi tout sur Bruno Isabela, ton homme arrive Tout le monde Ă  table Il donne des frissons, c'est l'ami des rats S'il prononce ton nom, c'est pas d'chance pour toi Il voit ton esprit et rit quand tu cris Il donne des frissons, c'est l'ami des rats S'il prononce ton nom, c'est pas d'chance pour toi S'il voit ton esprit et rit quand tu cris Il est lĂ  Ne parlons pas de Bruno Pourquoi ai-je parlĂ© de Bruno ? Ne parlons pas de Bruno Je n'aurais pas dĂ» parler de Bruno CACHER LA VIDÉO Encanto Pour la Vie Notre maison veut de nouvelles fondations Rien n'est impossible si l'on travaille ensemble On est une famille, une grande constellation Telles les Ă©toiles, chacun des membres est flamboyant L'Ă©toile ne brille pas, elle brĂ»le Et les constellations changent Vous valez beaucoup plus Votre cƓur est immense J'ai Ă©tĂ© trop dure, je m'en excuse Pour moi, vous comptez plus que tout Le miracle n'est pas la magie que l'on croit Mon miracle c'est vous, ma famille c'est vous Mon miracle c'est vous, oui c'est vous, oui c'est vous Donc alors nous allons parler de Bruno — Ce Bruno Ouais, y'a beaucoup Ă  dire sur Bruno. Alors j'y vais Pepa, pour ton mariage, dĂ©solĂ©, je ne voulais pas t'offenser Ce n'Ă©tait pas un prĂ©sage mais comme je t'ai vue transpirer C'Ă©tait du rĂ©confort car ton frĂ©rot t'adore Qu'il fasse nuit, qu'il fasse beau, qu'il fasse jour, qu'il pleuve fort, mĂȘme trĂšs fort Tu sais, Bruno n'avait pas tort Tout d'abord, je tenais vraiment Ă  m'excuser Hey, l'essentiel est que tu sois rentrĂ©... Mais... Nous gardions espoir, c'est un bonheur de te voir Le plus important est que l'on se soit retrouvĂ©s Non, il n'est jamais parti, chaque jour je l'entendais Oh oh oh, oh oh oh, oh oh oh, oh oh oh Qu'est-ce qu'on entend ? Oh oh oh, oh oh oh Ce sont les gens des environs Hey, c'est une Ă©preuve, c'est une Ă©preuve Vous n'ĂȘtes pas seuls, non vous n'ĂȘtes pas seuls Pas de magie mais on est unis Oui comme vous, unis pour la vie Quel plaisir de construire en Ă©quipe, tu es forte Mais parfois j'ai de la peine, mais on t'aime Si la force me manque, j'apprendrai Ă  gĂ©rer Il faut du soleil et un peu d'engrais HĂ© ho, cette nouvelle plante grandira d'elle-mĂȘme Pour toucher le ciel si haut Les Ă©toiles disparaissent Les constellations changent Les quatre saisons s'enchaĂźnent Notre fille est devenue grande et elle te ressemble Oh oh oh, oh oh oh, oh oh oh, oh oh oh Aah... HĂ©, Mariano, tu as l'air perdu Oh oh oh, oh oh oh, oh oh oh, oh oh oh J'ai tellement d'amour Ă  donner Oh oh oh, oh oh oh, oh oh oh, oh oh oh Mon autre cousine, la connais-tu ? Elle s'appelle Dolores Oh oh oh, oh oh oh, oh oh oh, oh oh oh D'accord, la suite, Ă  moi de jouer Tu parles si fort, tu t'occupes de ta mĂšre, tu as un cƓur en or Tes poĂšmes tu les Ă©cris avant de dormir chaque nuit J'attends depuis si longtemps que tu me vois et me souris Je te vois maintenant... et je t'entends, oui Pour la vie, pour la vie On s' marie ! Doucement ! Pour la vie, pour la vie ChĂšre maison, j'aime tes nouvelles fondations Ce n'est pas parfait, personne ne l'est, qu'importe Juste un dĂ©tail avant que nous entrions Quoi ? Cette fois, c'est ton tour, c'est ta poignĂ©e de porte Tu brilles de mille feux, le destin t'a souri On le voit dans tes yeux, c'est toi le miracle, on te suit Ouvre les yeux ÂĄAbra los ojos! Qu'est-ce que tu vois ? Je vois... moi Oui c'est moi CACHER LA VIDÉO Encanto Que sais-je faire d'autre ? J'ai fait quelque chose d'inattendu C'est piquant, c'est nouveau Ce n'est pas symĂ©trique ni parfait Mais je trouve ça beau, j'en suis fiĂšre Que sais-je faire d'autre ? T'en vas pas, t'en vas pas T'as raison ! T'en vas pas, t'en vas pas Que sais-je faire d'autre ? Pardon ! Dans mes bras, dans mes bras CĂąlin ! Dans mes bras, dans mes bras J'ai des roses, mes roses sont roses Flor de mayo plus qu'il n'en faut Je connais les plus belles poses Qu'y a-t-il derriĂšre mon Ă©go ? Si j'avais su en temps voulu que le moment prĂ©sent est une fĂȘte Mais attends, qu'as-tu en tĂȘte ? Whoah Si j'avais su, j'aurais vĂ©cu sans vouloir ĂȘtre si parfaite Il se trouve qu'aujourd'hui, je sais qui je suis Un ouragan de jacarandas Je m'agrippe oui Ă  sa liane tout va bien Au sommet de mon palma de cera Je vise bien plus haut Que sais-je faire d'autre ? Avec ces rossolis, ces rares vĂ©gĂ©taux J'en ai fini d'ĂȘtre lisse, je repars Ă  zĂ©ro Je veux sentir le frisson du renouveau À moi de refuser qu'un destin trop beau sonne faux On dirait que tu rĂȘvais ta vie, maintenant enfin tu te rĂ©veilles J'Ă©tais si loin du rĂ©el Comme l'oiseau qui prend le temps qu'il faut la premiĂšre fois qu'il dĂ©ploit ses ailes Plus tard, il s'Ă©lĂšve jusqu'Ă  toucher le ciel si haut Un ouragan de jacarandas au secours Je m'agrippe fort Ă  sa liane haut Au sommet de mon palma de cera Je vise bien plus haut Plus haut, plus haut Que faire de plus Ă  part vivre le moment prĂ©sent, le seul, le vrai ? Se libĂ©rer, profiter Que faire de plus quand tu comprends que rien ni personne n'est parfait ? Et j'en suis dĂ©livrĂ©e hĂ© oui, Ă  toi la libertĂ©, wouh ! Je danse au milieu des tabebuias tabebuias Mon esprit ton esprit fait des vagues fait des vagues Merci Ă  toi d'avoir Ă©clairĂ© la voie, c'est toi mon cadeau Que sais-je faire d'autre ? Tu n'as rien Ă  faire d'autre Que sais-je faire d'autre ? Tu n'as rien Ă  faire d'autre Que sais-je faire d'autre ? CACHER LA VIDÉO Encanto Sous les apparences Je n'ai pas peur, je suis solide Et comme la roche, je suis une dure Ă  cuire Toutes les montagnes, tous les empires Je les soulĂšve avec un grand sourire Toutes les missions les plus pĂ©nibles Sont pour moi car je suis indestructible Les mĂ©taux prĂ©cieux cassent en deux comme je veux Je suis un bulldozer, une vraie machine de guerre mais Sous les apparences Je suis nerveuse comme un Ă©quilibriste Qui n'a qu'une seule chance Sous les apparences Le grand Hercule avait peur face Ă  CerbĂšre et sa violence Sous les apparences Sans force, je n'ai plus confiance Car c'est ma seule compĂ©tence Le sol craque, la maison en vrac Je sens que tout dĂ©rape, je sens que tout m'Ă©chappe La pression qui fait clic, clic, clic Quand les gouttes tombent, oh-oh Pression qui fait bip, bip, bip Comme le bruit d'une bombe, oh oh oh oh Laisse ta grande sƓur porter le poids de ton cƓur C'est mon rĂŽle, je veux en ĂȘtre Ă  la hauteur Qui serais-je si je perds mon Ă©corce ? Je ressens la pression qui trĂšs vite, vite, vite Fait tomber le plomb, oh-oh Pression qui fait tic, tic, tic Avant une explosion, oh oh oh oh Laisse ta grande sƓur porter le poids de ton cƓur C'est quand j'aide les autres que je suis meilleure Qui serais-je si je n'ai plus de force ? Ça me fait peur Sous les apparences J'ai mes angoisses qui arrivent À chaque fois que le problĂšme commence Sous les apparences Plus le bateau avance et plus l'iceberg nous paraĂźt immense Sous les apparences Avoir de telles exigences, en aurais-je encore la chance ? Un domino s'Ă©croule quand le vent souffle On essaye de le retenir mais ils s'effondrent tous Rester fort en ignorant le poids pesant de toutes ces attentes Ferais-je une place Ă  la joie ou Ă  la dĂ©tente ? Oui si nous vivions sans faire attention Ă  l'Ă©norme pression Qui grandit, qui dĂ©truit, qui nous envahit La pression qui fait clic, clic, clic Quand les gouttes tombent, oh-oh Pression qui fait bip, bip, bip Comme le bruit d'une bombe, oh oh oh oh Laisse ta grande sƓur porter le poids de l'honneur Pour la famille, je peux encaisser la douleur Je peux trĂšs bien tenir sans m'Ă©crouler Sans plier La pression qui trĂšs vite, vite, vite Fait tomber le plomb, oh-oh Pression qui fait tic, tic, tic Avant une explosion, oh oh oh oh Laisse ta grande sƓur gĂ©rer sans te demander Si cette mĂȘme pression aurait pu t'Ă©craser Mais moi j'ai envie de te demander Ce que ça fait d'exister sans pression CACHER LA VIDÉO Le Livre de la Jungle Il en faut peu pour ĂȘtre heureux Il en faut peu pour ĂȘtre heureux Vraiment trĂšs peu pour ĂȘtre heureux Il faut se satisfaire du nĂ©cessaire Un peu d'eau fraĂźche et de verdure Que nous prodigue la nature Quelques rayons de miel et de soleil Je dors d'ordinaire sous les frondaisons Et toute la jungle est ma maison Toutes les abeilles de la forĂȘt Butinent pour moi dans les bosquets Et quand je retourne un gros caillou Je sais trouver des fourmis dessous Essaye c'est bon, c'est doux ! Il en faut vraiment peu TrĂšs peu pour ĂȘtre heureux Pour ĂȘtre heureux Il en faut peu pour ĂȘtre heureux Vraiment trĂšs peu pour ĂȘtre heureux Chassez de votre esprit tous vos soucis Prenez la vie du bon cĂŽtĂ© Riez, sautez, dansez, chantez Et vous serez un ours trĂšs bien lĂ©chĂ© ! Cueillir une banane, oui, ça se fait sans astuce Mais c'est tout un drame si c'est un cactus Si vous chipez des fruits sans Ă©pines Ce n'est pas la peine de faire attention Mais si le fruit de vos rapines Est tout plein d'Ă©pines C'est beaucoup moins bon Alors petit, as-tu compris ? Il en faut vraiment peu TrĂšs peu pour ĂȘtre heureux ! Pour ĂȘtre heureux ? Pour ĂȘtre heureux ! Ah mon Dieu, ce que c'est bon de vivre ! Essaie et dĂ©tends-toi, oui, rafraĂźchis-toi, mets-toi Ă  l'aise, Viens sur mon ventre, et laisse-moi te dire une chose, petit frĂšre, Si tu travailles comme cette abeille, tu te rendras malade, Ne gĂąche pas ton temps pour l'impossible Et si tu peux le trouver, alors tant mieux pour toi ! Et tu verras que tout est rĂ©solu Lorsque l'on se passe des choses superflues Alors tu t'en fais plus Il en faut vraiment peu, trĂšs peu pour ĂȘtre heureux Il en faut peu pour ĂȘtre heureux Vraiment trĂšs peu pour ĂȘtre heureux Chassez de votre esprit tous vos soucis Youpi ! Prenez la vie du bon cĂŽtĂ© Riez, sautez, dansez, chantez Et vous serez un ours trĂšs bien lĂ©chĂ© ! Et vous serez un ours trĂšs bien lĂ©chĂ© Youpi ! CACHER LA VIDÉO La Petite SirĂšne Partir lĂ -bas Je ne vois pas les choses de la mĂȘme façon, Comment est-ce qu'un monde qui fait d'aussi beaux objets peut ĂȘtre aussi barbare? Tous ces secrets que j'ai gardĂ©s Ne crois-tu pas que les fĂ©es m'ont comblĂ©e ? Ne crois-tu pas que je suis bien trop gĂątĂ©e par la vie ? Vois ces trĂ©sors et ces merveilles Toutes ces richesses qui brillent comme des soleils En voyant ça tu te dis "Oui, c'est un paradis !" J'ai des gadgets, des trucs chocs, des trucs chouettes J'ai des couics et des couacs Ă  gogo Tu veux un tire-baba ? J'en ai des tas ! Mais tout ça m'indiffĂšre et m'ennuie... Moi je voudrais parcourir le monde Moi je voudrais voir le monde danser Le voir marcher sur ses... comment ça s'appelle ? Ah ! Pieds... On ne va nulle part en battant des nageoires Il faut des jambes pour sauter et danser FlĂąner le longs de ces... comment ça s'appelle ? Rues... Si l'homme marche, si l'homme court, S'il peut sur terre rĂȘver au grand jour Comme j'aimerais si je pouvais partir lĂ -bas Je donnerais tout ce que j'ai pour partir d'ici Pour caresser les grains dorĂ©s du sable chaud Les hommes comprennent, j'en suis certaine Et leurs filles peuvent rĂȘver sans frayeur ! Femmes sirĂšnes, femmes humaines, j'ai fait mon choix! Moi je veux savoir, moi je veux pouvoir poser des questions et qu'on me rĂ©ponde Qu'est-ce que le feu ? Pourquoi est-ce qu'il... quoi dĂ©jĂ  ? BrĂ»le ! Un jour viendra, je partirai, je partirai sans aucun regret Vivre sur terre, loin de la mer Partir lĂ -bas CACHER LA VIDÉO La Petite SirĂšne Sous l'ocĂ©an Ariel, Ă©coute-moi, chez les humains, c'est la pagaille La vie sous la mer, c'est bien mieux que la vie qu'ils ont lĂ -haut sur terre... Le roseau est toujours plus vert dans le marais d'Ă  cĂŽtĂ© Toi, t'aimerais bien vivre sur terre, bonjour la calamitĂ© ! Regarde bien le monde qui t'entoure dans l'ocĂ©an parfumĂ© On fait carnaval tous les jours, mieux tu pourras pas trouver ! Sous l'ocĂ©an, sous l'ocĂ©an Doudou, c'est bien mieux Tout l'monde est heureux Sous l'ocĂ©an LĂ -haut, ils bossent toute la journĂ©e, esclavage et prisonniers Pendant qu'on plonge comme des Ă©ponges Sous l'ocĂ©an Chez nous les poissons s'fendent la pipe Les vagues sont un vrai rĂ©gal LĂ -haut ils s'Ă©caillent et ils flippent À tourner dans leur bocal Le bocal faut dire, c'est l'extase ! Chez leurs copains cannibales Si MissiĂ© poisson n'est pas sage Il finira dans la poĂȘle Oh, non ! Sous l'ocĂ©an Sous l'ocĂ©an Y'a pas d'court-bouillon, pas d'soupe de poisson, pas d'marmiton Pour la tambouille, on leur dit non Sous l'ocĂ©an y'a pas d'hameçon On dĂ©ambule, on fait des bulles Sous l'ocĂ©an Sous l'ocĂ©an, la vie est super, mieux que sur la terre Je te le dis... Je te le dis... Tu vois l'esturgeon et la raie se sont lancĂ©s dans le reggae On a le rythme, c'est de la dynamite Sous l'ocĂ©an L'triton au flĂ»tiau, la carpe joue d'la harpe La rascasse d'la basse, c'est les rois du rap Maquereau au saxo, l'turbo au bongo Le lieu est le dieu d'la soul, ouais ! La raie au djembĂ©, l'gardon au violon Les soles rock and roll, le thon garde le ton Le bar et le sprat se marrent et s'Ă©clatent Vas-y souffle mon doudou Sous l'ocĂ©an, sous l'ocĂ©an Sous l'ocĂ©an, sous l'ocĂ©an Quand la sardine "begin the beguine" Ça balance, ça swingue Ils ont le sable, ça c'est certain Nous le jazz-band et tous les copains On a les clim-clams pour faire une gym-jam Sous l'ocĂ©an Les limaces des mers au rythme d'enfer Sous l'ocĂ©an Et les bigorneaux pour donner l'tempo C'est frĂ©nĂ©tique, c'est fantastique ! On est en transe, faut qu'ça balance Sous l'ocĂ©an... CACHER LA VIDÉO La Belle et la BĂȘte Histoire eternelle Histoire Ă©ternelle, qu'on ne croit jamais De deux inconnus, qu'un geste imprĂ©vu, rapproche en secret... Et soudain se pose, sur leurs coeurs en fĂȘte Un papillon rose, un rien pas grand chose, une fleur offerte.... Rien ne se ressemble, rien n'est plus pareil Mais... comment savoir la peur envolĂ©e que l'on s'est trompĂ©... Chanson Ă©ternelle, au refrain fanĂ© C'est vrai c'est Ă©trange, de voir comme on change, sans mĂȘme y penser... Tout comme les Ă©toiles, s'Ă©teignent en cachette L'Histoire Eternelle, touche de son aile La Belle et la BĂȘte L' Histoire Eternelle, touche de son aile La Belle et la BĂȘte... CACHER LA VIDÉO Pocahontas L'Air du vent Pour toi, je suis l'ignorante sauvage Tu me parles de ma diffĂ©rence Je crois sans malveillance Mais si dans ton langage Tu emploies le mot sauvage C'est que tes yeux sont remplis de nuages De nuages... Tu crois que la terre t'appartient toute entiĂšre Pour toi, ce n'est qu'un tapis de poussiĂšre Moi, je sais que la pierre, l'oiseau et les fleurs Ont une vie, ont un esprit et un coeur Pour toi, l'Ă©tranger ne porte le nom d'homme Que s'il te ressemble et pense Ă  ta façon Mais en marchant dans ses pas tu te questionnes Es-tu sĂ»r, au fond de toi, d'avoir raison ? Comprends-tu le chant d'espoir du loup qui meurt d'amour Les pleurs du chat sauvage au petit jour ? Entends-tu chanter les esprits de la montagne ? Peux-tu peindre en mille couleurs l'air du vent ? Peux-tu peindre en mille couleurs l'air du vent ? Courons dans les forĂȘts d'or et de lumiĂšre Partageons-nous les fruits mĂ»rs de la vie La terre nous offre ses trĂ©sors, ses mystĂšres Le bonheur ici-bas n'a pas de prix Je suis fille des torrents, soeur des riviĂšres La loutre et le hĂ©ron sont mes amis Et nous tournons, tous ensemble, au fil des jours Dans un cercle, une ronde Ă  l'infini LĂ -haut, le sycomore dort Comme l'aigle royal, il trĂŽne impĂ©rial Les crĂ©atures de la nature ont besoin d'air pur Et qu'importe la couleur de leur peau Nous chantons tous en choeur les chansons de la montagne En rĂȘvant de pouvoir peindre l'air du vent Mais la terre n'est que poussiĂšre Tant que l'homme ignore comment Il peux peindre en mille couleurs l'air du vent CACHER LA VIDÉO Le Roi Lion L'Histoire de la vie Au matin de ta vie sur la planĂšte Ébloui par le dieu soleil À l’infini, tu t’éveilles aux merveilles De la terre qui t’attendent et t’appellent Tu auras tant de choses Ă  voir Pour franchir la frontiĂšre du savoir Recueillir l’hĂ©ritage Qui vient du fond des Ăąges Dans l’harmonie d’une chaĂźne d’amour C’est l’histoire de la vie Le cycle Ă©ternel Qu’un enfant bĂ©ni Rend immortel La ronde infinie De ce cycle Ă©ternel C’est l’histoire L’histoire de la vie C’est l’histoire de la vie Le cycle Ă©ternel Qu’un enfant bĂ©ni Rend immortel La ronde infinie De ce cycle Ă©ternel C’est l’histoire L’histoire de la vie CACHER LA VIDÉO Le Roi Lion Hakuna Matata Hakuna Matata, Mais quelle phrase magnifique Hakuna Matata, Quel chant fantastique ! Ces mots signifient Que tu vivras ta vie Sans aucun souci Philosophie Ce trĂšs jeune phacochĂšre J'Ă©tais jeune et phacochĂšre Bel organe Merci ! Un jour, quelle horreur Il comprit que son odeur Au lieu de sentir la fleur Soulevait les coeurs Mais y'a dans tout cochon Un poĂšte qui sommeille Quel martyr Quand personne Peut plus vous sentir ! DisgrĂące infĂąme parfum d'infĂąme Inonde mon Ăąme oh, ça pue le drame Je dĂ©clenche une tempĂȘte pitiĂ©, arrĂȘte ! A chaque fois que je... Non Pumbaa, pas devant les enfants! Oh ! Pardon ! Hakuna Matata, Mais quelle phrase magnifique ! Hakuna Matata, Quel chant fantastique ! Ces mots signifient Que tu vivras ta vie, Ouais, chante petit ! Sans aucun souci Philosophie Hakuna Matata ! Hakuna Matata Hakuna Matata Hakuna Matata Hakuna Ces mots signifient Que tu vivras ta vie Sans aucun souci Philosophie Hakuna Matata ! Hakuna Matata Hakuna Matata CACHER LA VIDÉO Raiponce Incantation guĂ©rison Fleur aux pĂ©tales d'or RĂ©pands ta magie Inverse le temps Rends-moi ce qu'il m'a pris GuĂ©ris les blessures Éloigne la pluie Ce destin impur Rends-moi ce qu'il m'a pris Ce qu'il m'a pris CACHER LA VIDÉO Raiponce OĂč est la vraie vie ? Sept heures, je me rĂ©veille et dehors il fait clair Vite je balaie, il faut que la maison brille Je cire, je frotte, je range et je chasse la poussiĂšre Je nettoie chaque placard Jusqu'Ă  sept heures et quart Ensuite je lis un livre et mĂȘme deux ou trois J'ajoute quelques couleurs qui ne plaisent qu'Ă  moi Puis c'est guitare, tricot, gĂąteaux et quelques fois Je me demande oĂč est la vraie vie AprĂšs-midi, c'est puzzle, flĂ©chettes et cookies Papier mĂąchĂ©, danse classique, Ă©chec et mat Poterie, théùtre de marionnettes et bougies Gymnastique, arts plastiques, corde, et Pascal m'Ă©pate Puis je relis mes livres, je rĂȘve d'aventure J'ajoute de la couleur, il en manque, j'en suis sĂ»re Ensuite je brosse, je brosse, et brosse ma chevelure Dans cette prison oĂč j'ai grandi Et je me demande et demande et demande et demande OĂč se cache la vraie vie ? Et demain soir s'Ă©lĂšvent les lumiĂšres Comme c'est le jour de mon anniversaire À quoi ressemble cette soirĂ©e d'Ă©tĂ© ? Je suis plus grande, je dois pouvoir y aller CACHER LA VIDÉO La Reine des Neiges En Ă©tĂ© Pas vraiment... Mais quelque fois j'ai plaisir Ă  fermer les yeux Et Ă  imaginer la vie d'un bonhomme de neige en Ă©tĂ©... Aaaah Les abeilles Les pissenlits et le soleil L'heure pour moi de faire ce que la neige fait En Ă©tĂ© Un verre Ă  la main Je m'allonge sur le sable fin Je commence Ă  bronzer en douceur En Ă©tĂ© Je sens une brise printaniĂšre Chasser le froid de l'hiver Je plonge et je nage, je goĂ»te au plaisir De ne rien faire Et j'ai hĂąte de revoir Mes amis en ce jour de gloire Imaginez comme la vie serait belle En Ă©tĂ© ! Da da Da doo ! A bah bah ba baba boo ! Le chaud et le froid sont faits pour s'entendre Ils ont une Ăąme pure et un cƓur tendre ! Rat dadat dadat dadat dadadadadoo ! Il y a ceux qui aiment les feux de cheminĂ©e Mais, mettez-moi au soleil et je serai Un homme comblĂ© ! Quand le temps s'assombrit je m'accroche Ă  mes rĂȘves Et lĂ  sous un soleil brĂ»lant je me dĂ©tends ! Quand le ciel sera bleu Vous serez lĂ  tous les deux Pour vivre la grande aventure de la neige En Ă©tĂ© ! Je vais lui dire Il n'en est pas question En Ă©tĂ© ! CACHER LA VIDÉO La Reine des Neiges LibĂ©rĂ©e dĂ©livrĂ©e L'hiver s'installe doucement dans la nuit La neige est reine Ă  son tour Un royaume de solitude Ma place est lĂ  pour toujours Le vent qui hurle en moi ne pense plus Ă  demain Il est bien trop fort J'ai luttĂ©, en vain Cache tes pouvoirs, n'en parle pas Fais attention, le secret survivra Pas d'Ă©tats d'Ăąme, pas de tourments De sentiments LibĂ©rĂ©e, DĂ©livrĂ©e Je ne mentirai plus jamais LibĂ©rĂ©e, DĂ©livrĂ©e C'est dĂ©cidĂ©, je m'en vais J'ai laissĂ© mon enfance en Ă©tĂ© Perdue dans l'hiver Le froid est pour moi Le prix de la libertĂ©. Quand on prend de la hauteur Tout semble insignifiant La tristesse, l'angoisse et la peur M'ont quittĂ©e depuis longtemps Je veux voir ce que je peux faire De cette magie pleine de mystĂšre Le bien, le mal je dis tant pis Tant pis ! LibĂ©rĂ©e, DĂ©livrĂ©e Les Ă©toiles me tendent les bras LibĂ©rĂ©e, DĂ©livrĂ©e Non, je ne pleure pas Me voilĂ , oui, je suis lĂ  Perdue dans l'hiver Mon pouvoir vient du ciel et envahit l'espace Mon Ăąme s'exprime en dessinant et sculptant dans la glace Et mes pensĂ©es sont des fleurs de cristal gelĂ©es Je ne reviendrai pas Le passĂ© est passĂ© ! LibĂ©rĂ©e, DĂ©livrĂ©e DĂ©sormais plus rien ne m'arrĂȘte LibĂ©rĂ©e, DĂ©livrĂ©e Plus de princesse parfaite Je suis lĂ , comme je l'ai rĂȘvĂ©! Perdue dans l'hiver Le froid est pour moi le prix de la libertĂ©CACHER LA VIDÉO Vaiana Le bleu lumiĂšre Le bleu du ciel n’est pas le bleu de la mer Ce bleu que moi je prĂ©fĂšre Sans vraiment savoir pourquoi J’aimerais tant rester fidĂšle Ă  ma terre Oublier le vent Ă©phĂ©mĂšre J’ai essayĂ© tant de fois J’ai beau dire je reste, je n’partirai pas » Chacun de mes gestes, chacun de mes pas Me ramĂšne sans cesse, malgrĂ© les promesses Vers ce bleu lumiĂšre L’horizon oĂč la mer touche le ciel et m’appelle Cache un trĂ©sor que tous ignorent C’est le vent, doucement, qui se lĂšve et me rĂ©vĂšle Le bleu de l’eau Si je pars, j’irai plus loin et toujours plus haut Il faut aimer mon Ăźle et son histoire Pour ceux qui veulent encore y croire Oublier le temps qui passe Il faut aimer mon Ăźle et son histoire Et garder encore l’espoir, Un jour, je trouverai ma place Je peux les guider, les rendre plus grands Les accompagner, je prendrai le temps Mais cette voix cachĂ©e pense tout autrement Je ne comprends pas Le soleil vient danser sur la mer Ă©ternelle Mais tous ignorent ses reflets d’or Elle m’attend sous un tapis de lumiĂšre, la mer m’appelle Moi, je veux voir DerriĂšre les nuages, de nouveaux rivages L’horizon oĂč la mer touche le ciel et m’appelle Cache un trĂ©sor que tous ignorent C’est le vent, doucement, qui se lĂšve et me rĂ©vĂšle Que j’ai le droit d’aller lĂ -bas CACHER LA VIDÉO Zootopie Try everything Oh, oh, oh, oh, oh Oh, oh, oh, oh, oh Oh, oh, oh, oh, oh Oh, oh, oh, oh, oh I messed up tonight, I lost another fight I still mess up but I'll just start again I keep falling down, I keep on hitting the ground I always get up now to see what's next Birds don't just fly, they fall down and get up Nobody learns without getting it wrong I won't give up, no I won't give in 'Til I reach the end and then I'll start again No, I won't leave, I wanna try everything I wanna try even though I could fail I won't give up, no I won't give in 'Til I reach the end and then I'll start again No, I won't leave, I wanna try everything I wanna try even though I could fail Oh, oh, oh, oh, oh Try everything Oh, oh, oh, oh, oh Try everything Oh, oh, oh, oh, oh Try everything Oh, oh, oh, oh, oh Look how far you've come, you filled your heart with love Baby, you've done enough, take a deep breath Don't beat yourself up, don't need to run so fast Sometimes we come last, but we did our best I won't give up, no I won't give in 'Til I reach the end and then I'll start again No, I won't leave, I wanna try everything I wanna try even though I could fail I won't give up, no I won't give in 'Til I reach the end and then I'll start again No, I won't leave, I wanna try everything I wanna try even though I could fail I'll keep on making those new mistakes I'll keep on making them every day Those new mistakes Oh, oh, oh, oh, oh Try everything Oh, oh, oh, oh, oh Try everything Oh, oh, oh, oh, oh Try everything Oh, oh, oh, oh, oh Try everythingCACHER LA VIDÉO
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FrĂ©dĂ©riqueVolery fait le point sur ce que l’on peut brĂ»ler dans un poĂȘle Ă  bois, dans une cheminĂ©e ou en plein air. Le sujet peut paraĂźtre banal, mais il y a des habitudes que l'on ferait mieux d'oublier, comme par exemple allumer un feu avec du papier journal ou y jeter un mouchoir ou le papier d'emballage des cadeaux de NoĂ«l. C'est polluant et donc interdit!

PlanĂšte Incendies Le feu de Landiras Ă©tait fixĂ© depuis le 29 juillet, mais n’a jamais Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© Ă©teint », selon la prĂ©fecture. Il s’était enterrĂ© » dans la tourbe. Selon les pompiers, ces feux souterrains ont eu un rĂŽle d’accĂ©lĂ©rateur dans la reprise du brasier. Read in English Avec la main de possibles incendiaires, les feux de tourbe – ou feux zombies » – sont tenus pour responsables des reprises de l’incendie de Landiras Gironde, qui avait dĂ©truit 14 000 hectares en juillet, et dont la progression semblait marquer le pas, vendredi 12 aoĂ»t, en dĂ©but de matinĂ©e. Selon les autoritĂ©s et les pompiers, ces feux souterrains, qui couvaient donc depuis juillet, ont eu un rĂŽle d’accĂ©lĂ©rateur dans la reprise du brasier – qui a brĂ»lĂ© 7 400 hectares vendredi matin et gagnĂ© les Landes voisines. Il y a autant de feux qui viennent des feux anciens – la partie visible s’est enterrĂ©e et ressort Ă  la faveur d’une mĂ©tĂ©o extrĂȘmement dĂ©favorable – que des feux qui peuvent ĂȘtre d’origine criminelle », avait fait savoir mercredi Martin Guespereau, prĂ©fet dĂ©lĂ©guĂ© pour la dĂ©fense et la sĂ©curitĂ© Ă  la prĂ©fecture de Nouvelle-Aquitaine. Le mĂȘme jour, le ministre de l’intĂ©rieur, GĂ©rald Darmanin, avait estimĂ© qu’il y avait de grandes suspicions » que ces reprises de feu soient le fait d’incendiaires », Ă  en juger par les quelques centaines de mĂštres d’intervalle » qui sĂ©paraient les dĂ©parts de feu constatĂ©s. Lire aussi Incendie en Gironde arrivĂ©e des premiers renforts europĂ©ens, pas de progression significative » du feu au cours de la nuit Un feu sans flammes, comme un charbon qui se consume » Le feu de Landiras Ă©tait fixĂ© depuis le 29 juillet, mais n’a jamais Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© Ă©teint », selon la prĂ©fecture ; il s’était enterrĂ© » dans cette tourbe typique du secteur. Il couvait et ne demandait qu’à repartir », selon le commandant Matthieu Jomain, porte-parole des pompiers qui luttent contre les feux rĂ©cents. Parfois nichĂ©s Ă  1 mĂštre sous terre, ces feux se consument lentement dans ces sols tourbeux et sont difficiles Ă  dĂ©tecter. C’est trĂšs vicieux, c’est un feu sans flammes, comme un charbon qui se consume », explique Anthony Collin, enseignant-chercheur Ă  l’universitĂ© de Lorraine et responsable de l’opĂ©ration scientifique Feux. En forĂȘt, la tourbe est une accumulation de matiĂšre spongieuse inflammable, riche en carbone, qui rĂ©sulte de la dĂ©composition au fil du temps de la matiĂšre vĂ©gĂ©tale. Lire aussi Article rĂ©servĂ© Ă  nos abonnĂ©s Incendies en Gironde, le cauchemar recommence, quand est-ce qu’on va s’en sortir ? » Lorsqu’il y a des feux de rĂ©sineux, comme c’est le cas en Gironde, les arbres brĂ»lent, tombent et transmettent le feu aussi sous le couvert vĂ©gĂ©tal le plus bas qui va ĂȘtre au plus prĂšs du sol, et ce feu va pĂ©nĂ©trer en profondeur petit Ă  petit dans la tourbe. Et donc ce sont des feux qui vont ĂȘtre compliquĂ©s Ă  Ă©teindre », dĂ©crit StĂ©phan Horn, lieutenant-colonel chez les sapeurs-pompiers et conseiller technique feux de forĂȘt au service dĂ©partemental d’incendie et de secours des Yvelines. La pluie n’est pas attendue avant dimanche En cheminant dans des galeries, ces braises souterraines peuvent resurgir Ă  la surface ici et lĂ , selon Anthony Collin. Il suffit alors qu’elles rencontrent des conditions mĂ©tĂ©orologiques dĂ©favorables, un apport d’air, du vent [et] un stress hydrique consĂ©quent », et ça reflambe aussitĂŽt », ajoute le commandant Matthieu Jomain. Ça va durer trĂšs longtemps en Gironde, vu la surface qui a brĂ»lĂ©, vu la tourbe qui est prĂ©sente », selon le lieutenant-colonel StĂ©phan Horn. La pluie n’est pas attendue avant dimanche. Mais il faudrait des pluies diluviennes pour que ça nous aide », assure le commandant Jomain. Lire aussi Article rĂ©servĂ© Ă  nos abonnĂ©s Incendies les entreprises appelĂ©es Ă  libĂ©rer leurs pompiers volontaires se mobilisent En Gironde, les renforts europĂ©ens Ă©taient engagĂ©s sur le terrain dĂšs vendredi matin pour venir en aide aux 1 100 pompiers français dĂ©jĂ  Ă  l’Ɠuvre depuis mardi aprĂšs-midi. Au total, 361 pompiers europĂ©ens ont pris la route du sud-ouest de la France. Comprenez les autres termes relatifs aux feux de forĂȘt Le Monde avec AFP Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

JeReviens Chez Nous S'il fait du soleil à Paris Il en fait partout. Je rapporte avec mes bagages Un goût qui m'était étranger Moitié dompté, moitié sauvage C'est l'amour de mon potager. Fais du feu dans la cheminée Je Reviens Chez Nous S'il fait du soleil à Paris Il en fait partout. Fais du feu dans la cheminée Je rentre chez moi

CHANSON ALGERIE- SUR AIR DE FAIT DU FEU DANS LA CHEMINÉE DE FERLAND QUEBEC PAROLES DE MR L’ABBÉ HERBRETEAU – 85130 – LES LANDES- GENUSSON AZENAY ==== COUPLET 1 QUAND LE BATEAU QUITTAIT MARSEILLE LONGEANT L’ILÔT DU CHÂTEAU D’IF ALLONGÈS SOUS LE CHAUD SOLEIL TOUS SUR LE PONT RESTAIENT PENSIFS ILS PARTAIENT TOUS POUR UNE AVENTURE UN AUTRE MONDE , UNE AUTRE TERRE PRÉSENTAIENT TANT D’INCERTITUDES DE L’AUTRE CÔTÉ DE LA MER. REFRAIN ALGERIE, TERRE DE SOLEIL, NOUS N’OUBLIONS PAS CEUX, QUI SOUS LE BLEU DE TON CIEL, SONT TOMBÉS LÀ-BAS * BIS COUPLET 2 DEBARQUÉS SUR LE SOL D’AFRIQUE CHACUN REJOINT SON UNITE IL FAUT FAIRE OEUVRE PACIFIQUE RÉTABLIR L’ORDRE , LE RESTAURER. SUR LA FRONTIÈRE TUNISIENNE DANS LES AURÈS , COMME A ALGER DANS LES OASIS SAHARIENNES DANS LE DJEBEL, DANS L’ORANAIS. REFRAIN ALGERIE , TERRE DE SOLEIL, NOUS N’OUBLIONS PAS CEUX QUI SOUS LE BLEU DE TON CIEL SONT TOMBÉS LÀ-BAS BIS COUPLET 3 POUR PACIFIER LE TERRITOIRE, ILS PARTENT EN OPERATION LE FELLAGHA DANS LA NUIT NOIRE SEME LA PEUR , LA DESOLATION LE FEU NOURRI D’UNE FUSILLADE LE CONVOI TOMBE EN EMBUSCADE DES DEUX CÔTÉS DES JEUNES MOURRONT REFRAIN ALGERIE , TERRE DE SOLEIL , NOUS N’OUBLIONS PAS CEUX QUI SOUS LE BLEU DE TON CIEL SONT TOMBÉS LÂ-BAS BIS COUPLET 4. SUR LE BATEAU QUI RENTER EN FRANCE. ON DIT AU REVOIR A L’ALGERIE. REMERÇIANT DIEU D’ AVOIR LA CHANCE DE REVENIR DANS SON PAYS. QUAND NOTRE DAME DE LA GARDE, SE MONTRE ENFIN À L’HORIZON C’EST LA JOIE, PARFOIS LES LARMES ON RENTRE ENFIN , À LA MAISON REFRAIN ALGÉRIE , TERRE DE SOLEIL,NOUS N’OUBLIONS PASCEUX QUI SOUS LE BLEU DE TON CIEL , SONT RESTÉS LA BAS BIS

Ila neigĂ© Ă  Port-au-Prince Il pleut encore Ă  Chamonix On traverse Ă  guĂ© la Garonne Le ciel est plein d' bleu Ă  Paris Ami l'hiver est Ă  l'envers Ne t'en retourne pas dehors Le monde est en chamaille On gĂšle au sud, on sue au nord. Fais du feu dans la cheminĂ©e Je reviens chez nous S'il fait du soleil Ă  Paris Il en fait partout Fais du feu dans la cheminĂ©e Je rentre chez moi Et si l LES MARRONS DU FEU PROLOGUE Mesdames et messieurs, c’est une comĂ©die, Laquelle, en vĂ©ritĂ©, ne dure pas longtemps ; Seulement que nul bruit, nulle dame Ă©tourdie, Ne fasse aux beaux endroits tourner les assistants. La piĂšce, Ă  parler franc, est digne de MoliĂšre Qui le pourrait nier ? Mon groom et ma portiĂšre, Qui l’ont lue en entier, en ont Ă©tĂ© contents. Le sujet vous plaira, seigneurs, si Dieu nous aide ; Deux beaux fils sont rivaux d’amour. La signora Doit ĂȘtre jeune et belle, et si l’actrice est laide, Veuillez bien l’excuser. — Or, il arrivera Que les deux cavaliers, grands teneurs de rancune, Vont ferrailler d’abord. — N’en ayez peur aucune ; Nous savons nous tuer, personne n’en mourra. Mais ce que cette affaire amĂšnera de suites, C’est ce que vous saurez, si vous ne sifflez pas. N’allez pas nous jeter surtout de pommes cuites Pour mettre nos rideaux et nos quinquets Ă  bas. Nous avons pour le mieux repeint les galeries. — Surtout considĂ©rez, illustres seigneuries, Comme l’auteur est jeune, et c’est son premier pas. PERSONNAGES L’abbĂ© ANNIBAL DESIDERIO. RAFAEL GARUCI. PALFORIO, hĂŽtelier. Matelots. Valets. Musiciens. Porteurs, etc. LA CAMARGO, danseuse. LÆTITIA, sa camĂ©riste. ROSE. CYDALISE. L’amour est la seule chose ici-bas qui ne veuille d’autre acheteur que lui-mĂȘme. — C’est le trĂ©sor que je veux donner ou enfouir Ă  jamais, tel que ce marchand, qui dĂ©daignant tout l’or du Rialto, et se raillant des rois, jeta sa perle dans la mer, plutĂŽt que de la vendre moins qu’elle ne ScĂšne premiĂšre Le bord de la mer. — Un orage. Un matelot. Au secours ! il se noie ! au secours, monsieur l’hĂŽte ! Palforio. Qu’est-ce ? qu’est-ce ? Le matelot. Qu’est-ce ? qu’est-ce ? Un bateau d’échouĂ© sur la cĂŽte. Palforio. Un bateau, juste ciel ! Dieu l’ait eu sa merci ! C’est celui du seigneur Rafael Garuci. En dehors. Au secours ! Le matelot. Au secours ! Ils sont trois ; on les voit se dĂ©battre. Palforio. Trois ! JĂ©sus ! Courons vite, on nous paiera pour quatre Si nous en tirons un. — Le seigneur Rafael ! Nul n’est plus magnifique et plus grand sous le ciel ! Exeunt. Rafael est apportĂ©, une guitare cassĂ©e Ă  la main. Rafael. Ouf ! — A-t-on pas trouvĂ© lĂ -bas une ou deux femmes Dans la mer ? DeuxiĂšme matelot. Dans la mer ?Oui, seigneur. Rafael. Dans la mer ? Oui, sont deux bonnes Ăąmes. Si vous les retirez, vous me ferez plaisir. Ouf !Il s’évanouit. DeuxiĂšme matelot. Ouf !Sa main se roidit. — Il tremble. — Il va mourir. Entrons-le lĂ  dedans. Ils le portent dans une maison. TroisiĂšme matelot. Entrons-le lĂ  sais-tu qui demeure LĂ  ? Jean. LĂ  ?C’est la Camargo, par ma barbe, ou je meure ! TroisiĂšme matelot. La danseuse ? Jean. La danseuse ? Oui, vraiment, la mĂȘme qui jouait Dans le Palais d’Amour. Palforio, rentrant. Dans le Palais d’ s’il vous plaĂźt, Le seigneur Rafael est-il hors, je vous prie ? TroisiĂšme matelot. Oui, monsieur. Palforio. Oui, mis dans mon hĂŽtellerie. Ce glorieux seigneur ? TroisiĂšme matelot. Ce glorieux seigneur ?Non ; on l’a mis ici. Un valet, sortant de la maison. De la part du seigneur Rafael Garuci, RemercĂźments Ă  tous, et voilĂ  de quoi boire. Matelots. Vive le Garuci ! Palforio. Vive le Garuci !Que Dieu serve sa gloire ! Cet excellent seigneur a-t-il rouvert les yeux, S’il vous plaĂźt ? Un valet. S’il vous plaĂźt ?Grand merci, mon brave homme, il va mieux. HolĂ  ! retirez-vous ! Ma maĂźtresse vous prie De laisser en repos dormir Sa Seigneurie. ScĂšne II Chez la Camargo. RAFAEL, couchĂ© sur une chaise longue ; LA CAMARGO, assise. Camargo. Rafael, avouez que vous ne m’aimez plus. Rafael. Pourquoi ? — d’oĂč vient cela ? — Vous me voyez perclus, SalĂ© comme un hareng ! — Suis-je, de grĂące, un homme À vous faire ma cour ? — Quand nous Ă©tions Ă  Rome, L’an passé  — Camargo. L’an passé  —Rafael, avouez, avouez Que vous ne m’aimez plus. Rafael. Que vous ne m’aimez plus.— Bon ! comme vous avez L’esprit fait ! — Pensez-vous, madame, que j’oublie Vos bontĂ©s ? Camargo. Vos bontĂ©s ?C’est le vrai dĂ©faut de l’Italie, Que ses soleils de juin font l’amour passager. — Quel Ă©tait prĂšs de vous ce visage Ă©tranger, Dans ce yacht ? Rafael. Dans ce yacht ?Dans ce yacht ? Camargo. Dans ce yacht ? Dans ce yacht ?Oui. Rafael. Dans ce yacht ? Dans ce yacht ? je suppose, Laure. — Camargo. Laure. —Non. — Rafael. Laure. —Non. —C’était donc la Cydalise, — ou Rose. Cela vous dĂ©plaĂźt-il ? Camargo. Cela vous dĂ©plaĂźt-il ?Nullement. — La moitiĂ© D’un violent amour, c’est presque une amitiĂ©, N’est-ce pas ? Rafael. N’est-ce pas ?Je ne sais. D’oĂč vous vient cette idĂ©e ? Philosopherons-nous ? Camargo. Philosopherons-nous ?Je ne suis pas fĂąchĂ©e De vous voir. — À propos, je voulais vous prier De me permettre
 — Rafael. De me permettre
 —À vous ? — Quoi ? Camargo. De me permettre
 —À vous ? — Quoi ?De me marier. Rafael. De vous marier ? Camargo. De vous marier ?Oui. Rafael. De vous marier ? de bon ? — Sur mon Ăąme, Vous m’en voyez ravi. Mariez-vous, madame ! Camargo. Vous n’en aurez nulle ombre, et nul dĂ©plaisir ! Rafael. Vous n’en aurez nulle ombre, et nul dĂ©plaisir !Non. Et du nouvel Ă©poux peut-on dire le nom ? Foscoli, je suppose ? Camargo. Foscoli, je suppose ?Oui, Foscoli lui-mĂȘme. Rafael. Parbleu ! j’en suis charmĂ© ; c’est un garçon que j’aime, Bonne lignĂ©e, et qui vous aime fort aussi. Camargo. Et vous me pardonnez de vous quitter ainsi ? Rafael. De grand cƓur ! Écoutez, votre amitiĂ© m’est chĂšre ; Mais parlons franc. Deux ans, c’est un peu long. Qu’y faire ? C’est l’histoire du cƓur. — Tout va si vite en lui ! Tout y meurt, comme un son, tout, exceptĂ© l’ennui ! Moi qui vous dis ceci, que suis-je ? une cervelle Sans fond. — La tĂȘte court, et les pieds aprĂšs elle ; Et, quand viennent les pieds, la tĂȘte au plus souvent Est dĂ©jĂ  lasse, et tourne oĂč la pousse le vent ! Tenez, soyons amis, et plus de jalousie. Mariez-vous. — Qui sait ? s’il nous vient fantaisie De nous reprendre, eh bien, nous nous reprendrons — hein ? Camargo. TrĂšs-bien. Rafael. saint Joseph ! je vous donne la main Pour aller Ă  l’église et monter en carrosse ! Vive l’hymen ! — Ceci, c’est mon prĂ©sent de noce, — Il l’embrasse. Et j’y joindrai ceci pour souvenir de moi. Camargo. Quoi ! votre Ă©ventail ! Rafael. Quoi ! votre Ă©ventail !Oui. N’est-il pas beau, ma foi ? Il est large Ă  peu prĂšs comme un quartier de lune, — Cousu d’or comme un paon, — frais et joyeux comme une Aile de papillon, — incertain et changeant Comme une femme. — Il a des paillettes d’argent Comme Arlequin. — Gardez-le, il vous fera peut-ĂȘtre Penser Ă  moi ; c’est tout le portrait de son maĂźtre. Camargo. Le portrait en effet ! — Ô malĂ©diction ! MisĂšre ! — Oh ! par le ciel, honte et dĂ©rision !
 Homme stupide, as-tu pu te prendre Ă  ce piĂšge Que je t’avais tendu ? — Dis ! Qui suis-je ? — Que fais-je ? — Va, tu parles avec un front mal essuyĂ© De nos baisers d’hier. — Oh ! c’est honte et pitiĂ© ! Va, tu n’es qu’une brute, et tu n’as qu’une joie InsensĂ©e, en pensant que je lĂąche ma proie ! Quand je devrais aller, nu-pieds, t’attendre au coin Des bornes, si cachĂ© que tu sois et si loin, J’irai. — Crains mon amour, Garuc’, il est immense Comme la mer ! — Ma fosse est ouverte ; mais pense Que je viendrai d’abord par le dos t’y pousser. Qui peut lĂ©cher peut mordre, et qui peut embrasser Peut Ă©touffer. — Le front des taureaux en furie, Dans un cirque, n’a pas la cinquiĂšme partie De la force que Dieu met aux mains des mourants. Oh ! je te montrerai si c’est aprĂšs deux ans, Deux ans de grincements de dents et d’insomnie, Qu’une femme pour vous s’est tachĂ©e et honnie, Qu’elle n’a plus au monde, et pour n’en mourir pas, Que vous, que votre col oĂč pendre ses deux bras, Qu’elle porte un amour Ă  fond, comme une lame Torse, qu’on n’îte plus du cƓur sans briser l’ñme ; Si c’est alors qu’on peut la laisser, comme un vieux Soulier qui n’est plus bon Ă  rien. Rafael. Soulier qui n’est plus bon Ă  ! les beaux yeux ! Quand vous vous Ă©chauffez ainsi, comme vous ĂȘtes Jolie ! Camargo. Jolie !Oh ! laissez-moi, monsieur, ou je me jette Le front contre ce mur ! — Rafael, l’attirant. Le front contre ce mur ! —La, la, modĂ©rez-vous. Ce mur vous ferait mal ; ce fauteuil est plus doux. Ne pleurez donc pas tant. — Ce que j’ai dit, mon ange, AprĂšs votre demande, Ă©tait-il donc Ă©trange ? Je croyais vous complaire en vous parlant ainsi. Mais — je n’en pensais pas une parole. — Camargo. Mais — je n’en pensais pas une parole. —Oh ! si ! Si ! vous parliez franc. Rafael. Si ! vous parliez L’avez-vous bien pu croire ? Vous me faisiez, un conte, et j’ai fait une histoire ! Calmez-vous. — Je vous aime autant qu’au premier jour, Ma belle ! — mon bijou ! — mon seul bien ! — mon amour ! Camargo. Mon Dieu ! pardonnez-lui, s’il me trompe ! Rafael. Mon Dieu ! pardonnez-lui, s’il me trompe !Cruelle ! Doutez-vous de ma flamme en vous voyant si belle ?Il tourne la glace. Dis, l’amour, qui t’a fait l’Ɠil si noir, ayant fait Le reste de ton corps d’une goutte de lait ? Parbleu ! quand ce corps-lĂ  de sa prison s’échappe, Gageons qu’il passerait par l’anneau d’or du pape ? Camargo. Allez voir s’il ne vient personne. Rafael, Ă  part. Allez voir s’il ne vient ! quel ennui ! Camargo, seule un moment, le regardant s’éloigner. — Cela ne se peut pas. — Je suis trompĂ©e ! Et lui Se rit de moi. Son pas, son regard, sa parole, Tout me le dit. — Malheur ! Oh ! je suis une folle ! Rafael, revenant. Tout se tait au dedans comme au dehors. — Ma foi, Vous avez un jardin superbe. Camargo. Vous avez un jardin ; J’attends de votre amour une marque certaine. Rafael. On vous la donnera. Camargo. On vous la soir je pars pour Vienne ; M’y suivrez-vous ? Rafael. M’y suivrez-vous ?Ce soir ! — Était-ce pour cela Qu’il fallait regarder si l’on venait ? Camargo. Qu’il fallait regarder si l’on venait ? HolĂ  ! LĂŠtitia ! Lafleur ! Pascariel ! LĂŠtitia, entrant. LĂŠtitia ! Lafleur Pascariel !Madame ! Camargo. Demandez des chevaux pour ce soir. Exit LĂŠtitia. Rafael. Demandez des chevaux pour ce mon Ăąme, Vous avez des vapeurs, madame, assurĂ©ment. Camargo. Me suivrez-vous ? Rafael. Me suivrez-vous ? Ce soir ! Ă  Vienne ? — Non, vraiment, Je ne puis. Camargo. Je ne donc, Garuci. Je vous laisse. — Je pars seule. — Soyez plus heureux en maĂźtresse. Rafael. En maĂźtresse ? heureux moi ? — Ma parole d’honneur. Je n’en ai jamais eu. Camargo, hors d’elle. Je n’en ai jamais donc ? Rafael. Je n’en ai jamais donc ?Mon cƓur, Ne recommencez pas Ă  vous fĂącher. Camargo. Ne recommencez pas Ă  vous celle De tantĂŽt ? Quels Ă©taient ces gens ? — Que faisait-elle, Cette femme ? — J’ai vu ! — Voudrais-tu t’en cacher ? Quelque fille, Ă  coup sur. — J’irai lui cravacher La figure ! — Rafael. La figure ! —Ah ! tout beau, ma belle Bradamante. Tout Ă  l’heure, voyez, vous Ă©tiez si charmante ! Camargo. Tout Ă  l’heure j’étais insensĂ©e ; — Ă  prĂ©sent Je suis sage ! Rafael. Je suis sage !Eh ! mon Dieu, l’on vous fĂąche en faisant Vos plaisirs ! — J’étais lĂ , prĂšs de vous. — Vous me dites D’aller lĂ  regarder si l’on vient. — Je vous quitte, Je reviens. — Vous partez pour Vienne Par la croix De JĂ©sus ! qui saurait comment faire ? Camargo. De JĂ©sus ! qui saurait comment faire ?Autrefois, Montrant son lit. Quand je te disais Va ! » c’était Ă  cette place ! Tu t’y couchais sans moi. — Tu m’appelais par grĂące ! — Moi, je ne venais pas. — Toi, tu priais. — Alors J’approchais lentement, — et tes bras Ă©taient forts Pour me faire tomber sur ton cƓur ! — Mes caprices Étaient suivis alors, — et tous Ă©taient justices. Tu ne te plaignais pas ; c’était toi qui pleurais ! Toi qui devenais pĂąle, et toi qui me nommais Ton inhumaine ! — Alors Ă©tais-je ta maĂźtresse ? Rafael, se jetant sur le lit. Mon inhumaine ! allons ! ma reine ! ma dĂ©esse ! Je vous attends, voyons ! Les champs-clos sont rompus ! M’osez-vous tenir tĂȘte ? Camargo, dans ses bras. M’osez-vous tenir tĂȘte ?Ah ! tu ne m’aimes plus ! ScĂšne III Devant la maison de la Camargo. L’abbĂ© ANNIBAL DESIDERIO, descendant de sa chaise ; Musiciens, porteurs. L’abbĂ©. HolĂ  ! dites, marauds, — est-ce pas lĂ  que loge La Camargo ? Un porteur. La Camargo ?Seigneur, c’est lĂ . — Proche l’horloge Saint-Vincent, tout devant ; ces rideaux que voici, C’est sa chambre Ă  coucher. L’abbĂ©. C’est sa chambre Ă  pour toi, merci. Parbleu ! cette soirĂ©e est propice, et je pense Que mes lieux pourraient bien avoir leur rĂ©compense. Lu lune ne va pas larder Ă  se lever ; La chose au premier coup peut ici s’achever. TĂȘtebleu ! c’est le moins qu’un homme de ma sorte Ne s’aille pas morfondre Ă  garder une porte ; Je ne suis pas des gens qu’on laisse s’enrouer. — Or, vous autres coquins, qu’allez-vous nous jouer ? — Piano, signor basson, — amoroso ! la dame Est une oreille fine ! — Il faudrait Ă  ma flamme Quelque mi bĂ©mol, — hein ? Je m’en vais me cacher Sous ce contrevent-lĂ  ; c’est sa chambre Ă  coucher, N’est-ce pas ? Un porteur. N’est-ce pas ?Oui, seigneur. L’abbĂ©. N’est-ce pas ? Oui, ne puis trop vous dire D’aller bien lentement. — C’est un cruel martyre Que le mien ! TĂȘtebleu ! je me suis ruinĂ© Presque Ă  moitiĂ©, le tout pour avoir trop donnĂ© À mes divinitĂ©s de soupers et d’aubades. Musiciens. Andantino, seigneur ! Musique. L’abbĂ©. Andantino, seigneur !Tous ces airs-lĂ  sont fades. Chantez tout bonnement Belle Philis, » ou bien Ma ClimĂšne. » Musiciens. Ma ClimĂšne. »Allegro, seigneur ! Musique. L’abbĂ©. Ma ClimĂšne. »Allegro, seigneur !Je ne vois rien À cette fenĂȘtre. — Hum !La musique continue. À cette fenĂȘtre. — Hum !Point. — c’est une barbare. — Rien ne bouge. — Allons, toi, donne-moi ta guitare. Il prend une guitare. Fi donc ! pouah !Il en prend une autre. Fi donc ! pouah !Hum ! je vais chanter, moi. — Ces marauds Se sont donnĂ©, je crois, le mot pour chanter faux. Il chante. Pour tant de peine et tant d’émoi
 Hum ! mi, mi, la. Pour tant de peine et tant d’émoi
 Hum ! mi, mi, mi. — Bon. Pour tant de peine et tant d’émoi OĂč vous m’avez jetĂ©, ClimĂšne, Ne me soyez point inhumaine, Et, s’il se peut, secourez-moi,Pour tant de peine. Hum ! mi, mi, mi. — ! rien ne remue ! Va-t-elle me laisser faire le pied de grue ? TĂȘtebleu ! nous verrons ! Il chante. De tant de peine, mon amour
 Rafael, sortant de la maison, s’arrĂȘte sur le pas de la porte. TĂȘtebleu ! nous verrons !Ah ! ah ! monsieur l’abbĂ© Desiderio ! — Parbleu ! vous ĂȘtes mal tombĂ©. L’abbĂ©. Mal tombĂ©, monsieur ! — Mais pas si mal. Je vous chasse Peut-ĂȘtre ? Rafael. Peut-ĂȘtre ?Point du tout ; je vous laisse la place. Sur ma parole, elle est bonne Ă  prendre, et, de plus, Toute chaude. L’abbĂ©. Toute monsieur, pour faire abus Des oreilles d’un homme, il ne faut pas une heure — Il ne faut qu’un mot. Rafael. Il ne faut qu’un ? j’aurais cru, que je meure, Les vĂŽtres sur ce point moins promptes, aux façons Dont les miennes d’abord avaient pris vos chansons. L’abbĂ©. TĂȘte et ventre ! monsieur, faut-il qu’on vous les coupe ? Rafael. La, tout beau, sire ! Il faut d’abord, moi, que je soupe. Je ne me suis jamais battu sans y voir clair, Ni couchĂ© sans souper. L’abbĂ©. Ni couchĂ© sans souper. Pour quelqu’un du bel air, Vous sentez le mauvais soupeur, mon gentilhomme. Le touchant. Ce vieux surtout mouillĂ© ! Qu’est-ce donc qu’on vous nomme ? Rafael. On me nomme seigneur Vide-bourse, casseur De pots ; c’est, en anglais, blockhead, maĂźtre tueur D’abbĂ©s. — Pour le seigneur Garuci, c’est son pĂšre Le plus communĂ©ment qui couche avec ma mĂšre. L’abbĂ©. S’il y couche demain, il court, je lui prĂ©dis, Risque d’avoir pour femme une mĂšre sans fils. Votre logis ? Rafael. Votre logis ?HĂŽtel du Dauphin bleu. La porte À droite, au petit Parc. L’abbĂ©. À droite, au petit armes ? Rafael. À droite, au petit armes ?Peu m’importe ; Fer ou plomb, balle ou pointe. L’abbĂ©. Fer ou plomb, balle ou votre heure ? Rafael. Fer ou plomb, balle ou votre heure ?Midi. L’abbĂ© le salue et retourne Ă  sa chaise. Ce petit abbĂ©-lĂ  m’a l’air bien dĂ©gourdi. Parbleu ! c’est un bon diable ; il faut que je l’invite À souper. — HĂ© ! monsieur, n’allez donc pas si vite ! L’abbĂ©. Qu’est-ce, monsieur ? Rafael. Qu’est-ce, monsieur ?Vos gens s’ensauvent comme si La fiĂšvre Ă  leurs talons les emportait d’ici. Demeurez, pour l’amour de Dieu, que je vous pose Un problĂšme d’algĂšbre. — Est-ce pas une chose VĂ©ritable, et que voit quiconque a l’esprit sain, Que la table est au lit ce qu’est la poire au vin ? De plus, deux, gens de bien, Ă  s’aller mettre en face Sans s’ĂȘtre jamais vus, ont plus mauvaise grĂące, AssurĂ©ment, que, quand il pleut, une catin À descendre de fiacre en souliers de satin. Donc, si vous m’en croyez, nous souperons ensemble ; Nous nous connaĂźtrons mieux pour demain. Que t’en semble, AbbĂ© ? L’abbĂ©. AbbĂ© ? Parbleu ! marquis, je le veux, et j’y vais. Il sort de sa chaise. Rafael. VoilĂ  les musiciens qui sont dĂ©jĂ  trouvĂ©s ; Et pour la table, — holĂ  ! Palforio ! l’auberge !Frappant. Cette porte est plus rude Ă  forcer qu’une vierge. Palforio ! manant, tripier, sac Ă  boyaux ! Vous verrez qu’à cette heure ils dorment, les bourreaux ! Il jette une pierre dans la vitre. Palforio, Ă  la fenĂȘtre. Quel est le bon plaisir de Votre Courtoisie ? Rafael. Fais-nous faire Ă  souper. Certes, l’heure est choisie Pour nous laisser ainsi casser tous tes carreaux ! DĂ©pĂȘche, sac Ă  vin ! — Pardieu ! si j’étais gros Comme un muid, comme toi, je dirais qu’on me porte, En guise d’écriteau, sur le pas de ma porte ; On saurait oĂč me prendre au moins. Palforio. On saurait oĂč me prendre au TrĂšs-excellent seigneur. Rafael. TrĂšs-excellent dĂ©mĂšne-toi. Vite, va mettre en l’air ta marmitonnerie. Donne-nous ton meilleur vin et ta plus jolie Servante ; embroche tout tes oisons, tes poulets, Tes veaux, tes chiens, tes chats, ta femme et tes valets ! — Toi, l’abbĂ©, passe donc ; en joie ! et pour nous battre AprĂšs nous taperons, vive Dieu ! comme quatre. ScĂšne IV La loge de la Camargo. — On la chausse. Camargo. Il ira. — Laissez-moi seule, et ne manquez pas Qu’on me vienne avertir quand ce sera mon pas. — C’est la rĂšgle, ĂŽ mon cƓur ! — Il est sĂ»r qu’une femme Met dans une Ăąme aimĂ©e une part de son Ăąme. Sinon, d’oĂč pourrait-elle et pourquoi concevoir La soif d’y revenir et l’horreur d’en dĂ©choir ? Au contraire, un cƓur d’homme est comme une marĂ©e Fuyarde des endroits qui l’ont mieux attirĂ©e. Voyez qu’en tout lien, l’amour Ă  l’un grandit Et par le temps empire, Ă  l’autre refroidit. L’un, ainsi qu’un cheval qu’on pique Ă  la poitrine, En insensĂ© toujours contre la javeline Avance et se la pousse au cƓur jusqu’à mourir. L’autre, dĂšs que ses flancs commencent Ă  s’ouvrir, Qu’il sent le froid du fer, et l’aride morsure Aller chercher le cƓur au fond de la blessure, Il prend la fuite en lĂąche, et se sauve d’aimer. — Ah ! que puissent mes yeux quelque part allumer Une plaie Ă  la mienne en misĂšre semblable, Et je serai plus dure et plus inexorable Qu’un pauvre pour son chien, aprĂšs qu’un jour entier Il a dit Pour l’amour de Dieu ! » sans un denier. — Suis-je pas belle encor ? — Pour trois nuits mal dormies, Ma joue est-elle creuse, ou mes lĂšvres blĂȘmies ? Vrai Dieu ! ne suis-je plus la Camargo ? — Sait-on, Sous mon rouge, d’ailleurs, si je suis pĂąle ou non ? Va, je suis belle encor ! — C’est ton amour, perfide Garuci, que dĂ©jĂ  le temps efface et ride, Non mon visages — Un nain contrefait et boiteux, Voulant jouer PhƓbus, lui ressemblerait mieux, Qu’aux façons d’une amour fidĂšle et bien gardĂ©e, L’allure d’une amour dĂ©faillante et fardĂ©e. Ah ! c’est de ce matin que ton cƓur m’est connu, Car en le dĂ©guisant tu me l’as mis Ă  nu. Certes, c’est un loisir magnifique et commode Que la paisible ardeur d’une intrigue Ă  la mode ! — Qu’est-ce alors ? — C’est un flot qui nous berce rĂȘvant ! C’est l’ombre qui s’enfuit d’une fumĂ©e au vent ! Mais que l’ombre devienne un spectre, et que les ondes S’enfoncent sous les pieds, vivantes et profondes, Le mal aimant recule, et le bon reste seul. Oh ! que dans sa douleur ainsi qu’en un linceul Il se couche Ă  cette heure et dorme ! La pensĂ©e D’un homme est de plaisirs et d’oublis traversĂ©e Une femme ne vit et ne meurt que d’amour ; Elle songe une annĂ©e Ă  quoi lui pense un jour ! LĂŠtitia, entrant. Madame, on vous attend Ă  la troisiĂšme scĂšne. Camargo. Est-ce la Monanteuil, ce soir, qui fait la reine ? LĂŠtitia. Oui, madame, et monsieur de Monanteuil, Sylvain. Camargo. Fais porter cette lettre Ă  l’hĂŽtel du Dauphin. ScĂšne V Une salle Ă  manger trĂšs-riche. GARUCI, Ă  table avec l’abbĂ© ANNIBAL, musiciens. Rafael. Oui, mon abbĂ©, voilĂ  comme, une aprĂšs-dĂźnĂ©e, Je vis, pris, et vainquis la Camargo, l’annĂ©e Dix-sept cent soixante-un de la nativitĂ© De Notre-Seigneur. L’abbĂ©. De Notre-Seigneur.— Triste ! oh ! triste, en vĂ©ritĂ© ! — Rafael. Triste, abbĂ© ? — Vous avez le vin triste ? — Italie, Voyez-vous, Ă  mon sens, c’est la rime Ă  folie. Quant Ă  mĂ©lancolie, elle sent trop les trous Aux bas, le quatriĂšme Ă©tage, et les vieux sous. On dit qu’elle a des gens qui se noient pour elle. — Moi, je la noie. Il boit. L’abbĂ©. — Moi, je la quand vous eĂ»tes cette belle Camargo, vous l’aimiez fort ? Rafael. Camargo, vous l’aimiez fort ?Oh ! trĂšs-fort ! — et puis, À vous dire le vrai, je m’y suis trĂšs-bien pris. Contre un doublon d’argent un cƓur de fer s’émousse. Ce fut, le premier mois, l’amitiĂ© la plus douce Qui se puisse inventer. Je m’en allais la voir, Comme ça, tout au saut du lit, — ou bien le soir AprĂšs le spectacle. — Oh ! c’était une folie Dans ce temps-lĂ  ! — Pauvre ange ! — Elle Ă©tait bien jolie ! Si bien qu’aprĂšs un mois je cessai d’y venir. Elle de remuer terre et ciel, — moi de fuir. — Pourtant je fus trouvĂ© — reproches, pleurs, injure, Le reste Ă  l’avenant. — On me nomma parjure, C’est le moins. — Je rompis tout net. — Bon. — Cependant Nous nous allions fuyant et l’un l’autre oubliant. — Un beau soir, je ne sais comment se fit l’affaire, La lune se levait cette nuit-lĂ  si claire, Le vent Ă©tait si doux, l’air de Rome est si pur ! — C’était un petit bois qui cĂŽtoyait un mur, Un petit sentier vert, — je le pris, — et, Jean comme Devant, je m’en allai l’éveiller dans son somme. L’abbĂ©. Et vous l’avez reprise ? Rafael, cassant son verre. Et vous l’avez reprise ?Aussi vrai que voilĂ  Un verre de cassĂ©. — Mon amour s’en alla BientĂŽt. — Que voulez-vous ? moi, j’ai donnĂ© ma vie À ce dieu fainĂ©ant qu’on nomme fantaisie. C’est lui qui, triste ou fou, de face ou de profil, Comme un polichinel me traĂźne au bout d’un fil ; Lui qui tient les cordons de ma bourse et la guide De mon cheval ; jaloux, badaud, constant, perfide. En chasse au point du jour dimanche, et vendredi ClouĂ© sur l’oreiller jusque et passĂ© midi. Ainsi je vais en tout, — plus vain que la fumĂ©e De ma pipe, — accrochant tous les pavĂ©s. — L’annĂ©e DerniĂšre, j’étais fou de chiens d’abord, et puis De femmes. — Maintenant, ma foi, je ne le suis De rien. — J’en ai bien vu, des petites princesses ! La premiĂšre surtout m’a mangĂ© de caresses ; Elle m’a tant baisĂ©, pommadĂ©, ballotĂ© ! C’est fini, voyez-vous — celle-lĂ  m’a gĂątĂ©. Quant Ă  la Camargo, vous la pouvez bien prendre Si le cƓur vous en dit ; mais je me veux voir pendre PlutĂŽt que si ma main de sa nuque approchait. L’abbĂ©. Triste ! Rafael. Triste !Encor triste, abbĂ© ? Aux ! Encor triste, abbĂ© ?HĂ© ! messieurs de l’archet, En ut ! Ă©gayez donc un peu Sa Courtoisie. Musique. Ma foi, voilĂ  deux airs trĂšs-beaux. Il parle en se promenant, pendant que l’orchestre joue piano. Ma foi, voilĂ  deux airs poĂ©sie, Voyez-vous, c’est bien. — Mais la musique, c’est mieux. Pardieu ! voilĂ  deux airs qui sont dĂ©licieux ; La langue sans gosier n’est rien. — Voyez le Dante Son SĂ©raphin dorĂ© ne parle pas, — il chante ! C’est la musique, moi, qui m’a fait croire en Dieu. — Hardi, ferme, poussez, — crescendo !Hardi, ferme, poussez, — crescendo !Mais, parbleu ! L’abbĂ© s’est endormi. — Le voilĂ  sous la table. C’est vrai qu’il a le vin mĂ©lancolique en diable. Ô doux, ĂŽ doux sommeil ! ĂŽ baume des esprits ! Reste sur lui, sommeil ! Dormir quand on est gris, C’est, aprĂšs le souper, le premier bien du monde. Palforio, entrant. Une lettre, seigneur. Rafael, aprĂšs avoir lu. Une lettre, le ciel la confonde ! Dites que je n’irai certes pas. — Attendez ! Si, — c’est cela, — parbleu ! — je — non — si fait, restez. Dites que l’on m’attend. Exit Palforio. Dites que l’on m’ l’abbĂ© ! — Sur mon Ăąme, Il ronfle en enragĂ©. L’abbĂ©. Il ronfle en madame ; Est-ce que je dormais ? Rafael. Est-ce que je dormais ?Eh ! voulez-vous avoir La Camargo, l’ami ? L’abbĂ©, se levant. La Camargo, l’ami ?TĂȘte et ventre ! ce soir ? Rafael. Ce soir mĂȘme. — Écoutez bien — elle doit m’attendre Avant minuit. — Il est onze heures, — il faut prendre Mon habit. — L’abbĂ© se dĂ©boutonne. Mon habit. —Me donner le vĂŽtre. L’abbĂ© ĂŽte son manteau. Mon habit. —Me donner le irez À la petite porte, et lĂ  vous tousserez Deux fois ; toussez un peu. L’abbĂ©. Deux fois ; toussez un ! hum ! Rafael. Deux fois ; toussez un ! hum !C’est Ă  merveille. Nous sommes Ă  peu prĂšs de stature pareille. Changeons d’habit. — Ils changent. Changeons d’habit. —Parbleu ! cet habit de cafard Me donne l’encolure et l’air d’un escobard. Le marquis Annibal ! l’abbĂ© Garuci ! — Certe, Le tour est des meilleurs. Or donc, la porte ouverte, On vous introduira piano. — Mais n’allez pas Perdre la tĂȘte lĂ . — Prenez-la dans vos bras, Et tout d’abord du poing renversez la chandelle. — L’alcĂŽve est Ă  main droite en entrant. — Pour la belle, Elle ne dira mot ; ne rĂ©ponds rien. — L’abbĂ©. Elle ne dira mot ; ne rĂ©ponds rien. —J’y vais. Marquis, c’est Ă  la vie, Ă  la mort. — Si jamais Ma maĂźtresse te plaĂźt, Ă  tel jour, Ă  telle heure Que ce soit, Ă©cris-moi trois mots, et que je meure Si tu ne l’as le soir ! Il sort. Rafael lui crie par la fenĂȘtre. Si tu ne l’as le soir ! L’abbĂ©, si vous voulez Qu’on vous prenne pour moi tout Ă  fait, embrassez La servante en entrant. — HolĂ  ! marauds, qu’on dise À quelqu’un de m’aller chercher la Cydalise ! ScĂšne VI Chez la Camargo. Camargo, entrant. DĂ©chausse-moi. — J’étouffe ! — A-t-on mis mon billet ? LĂŠtitia. Oui, madame. Camargo. Oui, qu’a-t-on rĂ©pondu ? LĂŠtitia. Oui, qu’a-t-on rĂ©pondu ?Qu’il viendrait. Camargo. Était-il seul ? LĂŠtitia. Était-il seul ?Avec un abbĂ©. — Camargo. Était-il seul ? Avec un abbĂ©. —Qui se nomme ?
 LĂŠtitia. Je ne sais pas. — Un gros, joufflu, court, petit homme. Camargo. LĂŠtitia ! LĂŠtitia. LĂŠtitia !Madame ? Camargo. LĂŠtitia ! Madame ?Approchez un peu. — J’ai Depuis le mois dernier bien pĂąli, bien changĂ©, N’est-ce pas ? Je fais peur. — Je ne suis pas coiffĂ©e ; Et vous me serrez tant, je suis tout Ă©touffĂ©e. LĂŠtitia. Madame a le plus beau teint du monde ce soir. Camargo. Vous croyez ? — Relevez ce rideau. — Viens t’asseoir PrĂšs de moi. — Penses-tu, toi, que, pour une femme, C’est un malheur d’aimer, — dans le fond de ton Ăąme ? LĂŠtitia. Un malheur, quand on est riche ! L’abbĂ©, dans la rue. Un malheur, quand on est riche !Hum ! Camargo. Un malheur, quand on est riche ! Hum !N’entends-tu pas Qu’on a toussĂ© ? — Pourtant ce n’était point son pas. LĂŠtitia. Madame, c’est sa voix. — Je vais ouvrir la porte. Camargo. Versez-moi ce flacon sur l’épaule. La Camargo reste un moment seule, en silence. LĂŠtitia rentre, accompagnĂ©e de l’abbĂ© sous le manteau du Garuci, puis se retire aussitĂŽt. Le coin du manteau accroche en passant la lampe et la se jetant Ă  son cou. Versez-moi ce flacon sur l’ ! La Camargo est assise ; elle se lĂšve et va Ă  son alcĂŽve. L’abbĂ© la suit dans l’obscuritĂ©. Elle se retourne et lui tend la main ; il la Versez-moi ce flacon sur l’ !Main-forte ! Au secours ! ce n’est pas lui ! Tous deux restent immobiles un Au secours ! ce n’est pas lui !Madame, en pensant
 — Camargo. Au guet ! — Mais quel est donc cet homme ? L’abbĂ©, lui mettant son mouchoir sur la bouche. Au guet ! — Mais quel est donc cet homme ?Ah ! tĂȘte et sang ! Ma belle dame, un mot. — Je vous tiens, quoi qu’on fasse. Criez si vous voulez ; mais il faut qu’on en passe Par mes volontĂ©s. Camargo, Ă©touffant. Par mes ! L’abbĂ©. Par mes !Écoute ! si tu veux Que nous passions une heure Ă  nous prendre aux cheveux, À ton grĂ©, je le veux aussi ; mais je te jure Que tu n’y peux gagner beaucoup, — et sois bien sĂ»re Que tu n’y perdras rien. — Madame, au nom du ciel, Vous allez vous blesser. — Si mon regret mortel De vous offenser, si — Camargo, arrache la boucle de sa ceinture et l’en frappe au visage. De vous offenser, si —Tu n’es qu’un misĂ©rable Assassin ! — Au secours ! L’abbĂ©. Assassin ! — Au secours !Soyez donc raisonnable, Madame ! calmez-vous. — Voulez-vous que vos gens Fassent jaser le peuple ou venir les sergents ? Nous sommes seuls, la nuit, — et vous ĂȘtes trompĂ©e Si vous pensez qu’on sort Ă  minuit sans Ă©pĂ©e. Lorsque vous m’aurez fait Ă©ventrer un valet Ou deux, m’en croira-t-on moins heureux, s’il vous plaĂźt ? Et n’en prendra-t-on pas le soupçon lĂ©gitime, Qu’étant si criminel, j’ai commis tout le crime ? Camargo. Et qui donc es-tu, toi qui me parles ainsi ? L’abbĂ©. Ma foi, je n’en sais rien. — J’étais le Garuci Tout Ă  l’heure, Ă  prĂ©sent
 — Camargo, le menant Ă  l’endroit de la fenĂȘtre oĂč donne la lune. Tout Ă  l’heure, Ă  prĂ©sent
 —Viens ici. — Sur ta vie Et le sang de tes os, rĂ©ponds. — Que signifie Ce chiffre ? L’abbĂ©. Ce chiffre ?Ah ! pardonnez, madame, je suis fou D’amour de vous. — Je suis venu sans savoir oĂč. Ah ! ne me faites pas cette mortelle injure, Que de me croire un cƓur fait Ă  cette imposture. Je n’étais plus moi-mĂȘme, et le ciel m’est tĂ©moin Que de vous mĂ©riter nul n’a pris plus de soin. Camargo. Je te crois volontiers, en effet, la cervelle TroublĂ©e. — Et cette plaque, enfin, d’oĂč te vient-elle ? L’abbĂ©. De lui. Camargo. De ? — L’as-tu donc Ă©gorgĂ© ? L’abbĂ©. De ? — L’as-tu donc Ă©gorgĂ© ? Moi ? non point. Je l’ai laissĂ© trĂšs-vif, une bouteille au poing. Camargo. Quel jeu jouons-nous donc ? L’abbĂ©. Quel jeu jouons-nous donc ?Eh ! madame, lui-mĂȘme Ne pouvait-il pas seul trouver ce stratagĂšme ? Et ne voyez-vous point que lui seul m’a donnĂ© Ce dont je devais voir mon amour couronnĂ© ? Et quel autre que lui m’eĂ»t dit votre demeure ? M’eĂ»t prĂȘtĂ© ses habits ? m’eĂ»t si bien marquĂ© l’heure ? Camargo. Rafael ! Rafael ! le jour que de mon front Mes cheveux sur mes pieds un Ă  un tomberont, Que ma joue et mes mains bleuiront comme celles D’un noyĂ©, que mes yeux laisseront mes prunelles Tomber avec mes pleurs, alors tu penseras Que c’est assez souffert, et tu t’arrĂȘteras ! L’abbĂ©. Mais — Camargo. Mais —Et quel homme encor me met-il Ă  sa place ? De quelle fange est l’eau qu’il me jette Ă  la face ? Viens, toi. — Voyons lequel est Ă©crit dans tes yeux, Du stupide ou du lĂąche, ou si c’est tous les deux. L’abbĂ©. Madame — Camargo. Madame —Je t’ai vu quelque part. L’abbĂ©. Madame —Je t’ai vu quelque le comte Foscoli. Camargo. cela. — Si ce n’était de honte, Ce serait de pitiĂ© qu’à te voir ainsi fait, Comme un bouffon manquĂ©, le cƓur me lĂšverait ! Voyons, qu’avais-tu bu ? dans cette violence, Pour combien est l’ivresse, et combien l’impudence ? Va, je te crois sans peine, et lui seul sĂ»rement Est le joueur ici qui t’a fait l’instrument. Mais Ă©coute. — Ceci vous sera profitable. — Va-t’en le retrouver, s’il est encore Ă  table ; Dis-lui bien ton succĂšs, et que lorsqu’il voudra PrĂȘter Ă  ses amis des filles d’OpĂ©ra
 — L’abbĂ©. D’OpĂ©ra ! — HĂ© parbleu ! vous seriez bien surprise Si vous saviez qu’il soupe avec la Cydalise ! Camargo. Quoi ! Cydalise ! L’abbĂ©. Quoi ! Cydalise !Eh oui ! gageons que l’on entend D’ici les musiciens, s’il fait un peu de vent. Tous deux prĂȘtent l’oreille Ă  la fenĂȘtre. On entend une symphonie lente dans l’éloignement. Camargo. Ciel et terre ! c’est vrai ! L’abbĂ©. Ciel et terre ! c’est vrai !C’est ainsi qu’il oublie AuprĂšs d’elle, qui n’est ni jeune ni jolie, La perle de nos jours ! Ah ! madame, songez Que vos attraits surtout par lĂ  sont outragĂ©s. Songez au temps, Ă  l’heure, Ă  l’insulte, Ă  ma flamme ; Croyez que vos bontĂ©s — Camargo. Croyez que vos bontĂ©s —Cydalise ! L’abbĂ©. Croyez que vos bontĂ©s —Cydalise ! Eh ! madame, Ne daignerez-vous pas baisser vos yeux sur moi ? Si le plus absolu dĂ©vouement
 Camargo. Si le plus absolu dĂ©vouement
LĂšve-toi. As-tu le poignet ferme ? L’abbĂ©. As-tu le poignet ferme ? Hai
 Camargo. As-tu le poignet ferme ? Hai
 Voyons ton Ă©pĂ©e. L’abbĂ©. Madame, en vĂ©ritĂ©, vous vous ĂȘtes coupĂ©e ! Camargo. Eh quoi ! pĂąle avant l’heure, et dĂ©jĂ  faiblissant ? L’abbĂ©. Non pas ; mais, tĂȘtebleu ! voulez-vous donc du sang ? Camargo. AbbĂ©, je veux du sang ! J’en suis plus altĂ©rĂ©e Qu’une corneille au vent d’un cadavre attirĂ©e. Il est lĂ -bas, dis-tu ? — cours-y donc, — coupe-lui La gorge, et tire-le par les pieds jusqu’ici. Tords-lui le cƓur, abbĂ©, de peur qu’il n’en rĂ©chappe. Coupe-le en quatre, et mets les morceaux dans la nappe ; Tu me l’apporteras, et puisse m’écraser La foudre, si tu n’as par blessure un baiser ! Tu tressailles, Romain ? C’est une faute Ă©trange, Si tu te crois ici conduit par ton bon ange ! Le sang te fait-il peur ? Pour t’en faire un manteau De cardinal, il faut la pointe d’un couteau. Me jugeais-tu le cƓur si large, que j’y porte Deux amours Ă  la fois, et que pas un n’en sorte ? C’est une faute encor ; mon cƓur n’est pas si grand, Et le dernier venu ronge l’autre en entrant. L’abbĂ©. Mais, madame, vraiment, c’est
 Est-ce que ?
 Sans doute C’est un assassinat. — Et la justice ? Camargo. C’est un assassinat. — Et la justice ?Écoute. Je t’en supplie Ă  deux genoux. L’abbĂ©. Je t’en supplie Ă  deux je me bats Avec lui demain, moi. Cela ne se peut pas ; Attendez Ă  demain, madame. — Camargo. Attendez Ă  demain, madame. —Et s’il te tue ? — Demain ! Et si j’en meurs ? — Si je suis devenue Folle ? — Si le soleil, se prenant Ă  pĂąlir, De ce sombre horizon ne pouvait pas sortir ? On a vu quelquefois de telles nuits au monde. Demain ! le vais-je attendre Ă  compter par seconde Les heures sur mes doigts, ou sur les battements De mon cƓur, comme un juif qui calcule le temps D’un prĂȘt ? — Demain ensuite, irai-je pour te plaire Jouer Ă  croix ou pile, et mettre ma colĂšre Au bout d’un pistolet qui tremble avec ta main ? Non pas. — Non ! aujourd’hui est Ă  nous, mais demain Est Ă  Dieu ! — L’abbĂ©. Est Ă  Dieu ! —Songez donc
 — Camargo. Est Ă  Dieu ! —Songez donc
 —Annibal, je t’adore ! Embrasse-moi ! Il se jette Ă  son cou. L’abbĂ©. Embrasse-moi !DĂ©mons !! — Camargo. Embrasse-moi ! DĂ©mons !! —Mon cher amour, j’implore Votre protection. — Voyez qu’il se fait tard. — Me refuserez-vous ? — Tiens, tiens, prends ce poignard. Qui te verra passer ? il fait si noir ! L’abbĂ©. Qui te verra passer ? il fait si noir !Qu’il meure, Et vous ĂȘtes Ă  moi ? Camargo. Et vous ĂȘtes Ă  moi ?Cette nuit. L’abbĂ©. Et vous ĂȘtes Ă  moi ? Cette une heure. Ah ! je ne puis marcher. — Mes pieds tremblent. — Je sens Je — je vois — Camargo. Je — je vois —Annibal ! je suis prĂȘte, et j’attends. ScĂšne VII À l’auberge. RAFAEL est assis avec ROSE et CYDALISE. Rafael chante. Trivelin ou Scaramouche, Remplis ton verre Ă  moitiĂ© ; Si tu le bois tout entier, Je dirai que tu te mouches Du pied. Je ne sais pas au fond de quelle pyramide De bouteilles de vin, au cƓur de quel broc vide S’est cachĂ© le dĂ©mon qui doit me griser, mais Je dĂ©sespĂšre encor de le trouver jamais. Cydalise. À toi, mon prince ! Rafael. À toi, mon prince !À toi, buvons Ă  mort, dĂ©esse Ma foi, vive l’amour ! Au diable ma maĂźtresse ! La vie est Ă  descendre un rude grand chemin ; Gai donc, la voyageuse, au coup du pĂšlerin ! Cydalise. Chante, je vais danser. Rafael. Chante, je vais dit. — Ah ! la jolie Jambe ! — Il se couche aux pieds de Rose, et prĂ©lude. Jambe ! —Je suis Hamlet aux genoux d’OphĂ©lie. Mais, reine, ma folie est plus douce, et mes yeux Sous vos longs sourcils noirs invoquent d’autres dieux. Il chante. Si, dans les antres de Gnide, Aux bras de VĂ©nus portĂ©, Le vieux Jupiter, que ride Sa vieille immortalitĂ©, Dans la cĂ©leste furie, Me laissait finir sa vie, Qui jamais ne finira Dieux immortels, que je meure ! J’aimerais mieux un quart d’heure Chez la blanche Lydia. Que j’aime ces beaux seins qui battent la campagne ! Au menuet, danseuse ! — Et vous, du vin d’Espagne !Ă  Rose. Et laissez vos regards avec le vin couler. Dieu merci, ma raison commence Ă  s’en aller ! Cydalise. Tu me laisses danser toute seule ? Rafael. Tu me laisses danser toute seule ?Ma reine, Cela n’est pas bien dit. Il se lĂšve. Cela n’est pas bien table nous gĂȘne. Il la renverse du pied. Palforio, entrant. Seigneur, je ne puis dire autre chose, sinon Que de vous dĂ©ranger je demande pardon ; Mais vous faites un bruit bien fort, et qui fait mettre Autour de ma maison le monde Ă  la fenĂȘtre. Veuillez crier moins haut. Rafael. Veuillez crier moins ! parbleu ! je crierai, MaĂźtre porte-bedaine, autant que je voudrai. HolĂ  ! hĂ© ! hohĂ© ! ho ! Palforio. HolĂ  ! hĂ© ! hohĂ© ! ho !Seigneur, je vous supplie D’observer qu’il est tard. Rafael. D’observer qu’il est paix, vieille truie ! Je suis abbĂ©, d’abord. — Si vous dites un mot, Je vous excommunie. — ArriĂšre, toi, pied-bot ! Il danse en chantant. Monsieur l’abbĂ©, oĂč courez-vous ? Vous allez vous casser le cou. Palforio. Seigneur, si vous criez, j’irai chercher la garde ; J’en demande pardon Ă  Votre Honneur. — Rafael. J’en demande pardon Ă  Votre Honneur. —Prends garde Que mon pied n’aille voir tes chausses. Palforio. Que mon pied n’aille voir tes ! Ă  moi ! Je suis mort ! Rafael. Je suis mort !Ventrebleu ! je suis ici chez toi ; J’y suis pour mon plaisir, et n’en sortirai mie. Palforio. Seigneur, excusez-moi ; c’est mon hĂŽtellerie, Et vous en sortirez. — À la garde ! Rafael, lui jetant une bouteille Ă  la tĂȘte. Et vous en sortirez. — À la garde !Tiens ! Palforio. Et vous en sortirez. — À la garde ! Tiens !Ah ! Il tombe. Cydalise. Vous l’avez tuĂ© ! Rafael. Vous l’avez tuĂ© !Non. Cydalise. Vous l’avez tuĂ© ! fait. Rafael. Vous l’avez tuĂ© ! Rose. Vous l’avez tuĂ© ! fait. Rafael. Vous l’avez tuĂ© ! !Il le secoue. Eh ! Palforio, vieux porc ! Il sait mieux que personne OĂč vont, aprĂšs leur mort, les gredins — Je m’étonne Que Satan ou Pluton, dĂšs la premiĂšre fois, Dans cette nuque chauve aient enfoncĂ© les doigts. Ma foi, bonsoir ; le drĂŽle a soufflĂ© sa chandelle. Adieu, ventre sans tĂȘte. — Il faut partir, ma belle. Les sergents nous feraient payer les pots. — Allons. C’est dur de nous quitter sitĂŽt. — Allons, partons. Je le croyais plus ferme, et que les vieilles Ăąmes Se rouillaient Ă  l’étui comme les vieilles lames. Cydalise. Paix ! on vient. Voix. Paix ! on guet ! Rafael. Paix ! on guet !Hein ? Je crois que les bourreaux Sont gens, Dieu me pardonne, Ă  quĂ©rir les prĂ©vĂŽts. Ne les attendons pas, mon ange. — Cette issue SecrĂšte nous conduit, par la petite rue, À mon hĂŽtel. Voix. À mon lĂ . Cydalise. À mon Dieu ! si l’on entrait ! Rafael. Allons, le mantelet, le loup et le bonnet ; Par ici, par ici ; bonsoir, mes Cydalises. Cydalise. Bonsoir, mon prince. Un sergent, entrant. Bonsoir, mon ! en voilĂ  deux de prises. Cydalise. Mon prince, sauvez-vous ! Le sergent. Mon prince, sauvez-vous !Qu’on le retienne ! Rafael. Mon prince, sauvez-vous Qu’on le retienne !!Il pleut Un peu, mais c’est Ă©gal. — Ma foi, sauve qui peut ! Il saute par la fenĂȘtre. Un soldat. Sergent, nous n’avons rien. — Votre homme est passĂ© maĂźtre Dans le saut pĂ©rilleux. — Il a pris la fenĂȘtre. Le sergent. Oh ! oh ! tenez-le bien ! — Que vois-je ? L’hĂŽtelier Est mort. Courez tous vite, et sus le meurtrier ! ScĂšne VIII Une rue au bord de la mer. RAFAEL descend le long d’un treillis ; ANNIBAL passe dans le fond. Rafael. Peste soit des barreaux ! HĂ© ! rendez-moi ma veste, Mon camarade ! OĂč donc vous sauvez-vous si preste ? Eh bien, et vos amours — que font-ils ? L’abbĂ©. Eh bien, et vos amours — que font-ils ?Le voilĂ  ! Rafael. On me poursuit, mon cher. — Je vous dirai cela ! Mais rendez-moi l’habit. L’abbĂ©. Mais rendez-moi l’ crie. — On vous appelle ! TĂȘtebleu ! qu’est-ce donc ? Rafael. TĂȘtebleu ! qu’est-ce donc ?Bon ! une bagatelle. Je crois que j’ai tuĂ© quelqu’un lĂ -bas. L’abbĂ©. Je crois que j’ai tuĂ© quelqu’un ? Rafael. Je vous dirai cela ; mais l’habit seulement. L’abbĂ©. L’habit ? non de par Dieu ! je ne veux pas du vĂŽtre. Les sergents me prendraient pour vous. Rafael. Les sergents me prendraient pour bon apĂŽtre ! Plusieurs gens traversent le théùtre. Attendez. — Donnez-moi ce manteau. — Bon. — Je vais Dire Ă  ces gredins-lĂ  deux petits mots. L’abbĂ©. Dire Ă  ces gredins-lĂ  deux petits Je n’oserai tuer cet homme. Il s’assoit sur une pierre. Le sergent. Je n’oserai tuer cet ! je cherche Le seigneur Rafael. Rafael. Le seigneur moins qu’il ne se perche Sur quelque cheminĂ©e en maniĂšre d’oiseau, Qu’il n’entre dans la terre, ou qu’il ne saute Ă  l’eau, Vous l’aurez Ă  coup sĂ»r. Le connaissez-vous ? Le sergent. Vous l’aurez Ă  coup sĂ»r. Le connaissez-vous ?Certe. J’ai son signalement. — C’est une plume verte Avec des bas orange. Rafael. Avec des bas vĂ©ritĂ© ! — Parbleu ! Vous n’aurez point de peine, et vous jouez beau jeu. Combien vous donne-t-on ? Le sergent. Combien vous donne-t-on ?Hai
 Rafael. Combien vous donne-t-on ? Hai
Trouvez-vous qu’en somme, Votre prĂ©vĂŽt vous ait assez payĂ© votre homme ? Le bon sire est-il doux ou dur sur les Ă©cus ? Le sergent. Mais il n’en mourrait pas pour donner un peu plus. Mais je n’y pense pas. — Le ventre Ă  la besogne, Et non le dos. — Mieux vaut la hart que la vergogne. Et puis, l’homme pendu, nous avons le pourpoint. Rafael. Sans compter les revers, s’il met l’épĂ©e au poing. Le sergent. J’ai de bons pistolets. Rafael. J’ai de bons — Et puis ? Le sergent. J’ai de bons — Et puis ?Ma canne De sergent. Rafael. De — Et puis ? Le sergent. De — Et puis ?Ce poignard de Toscane. Rafael. TrĂšs-excellent. — Et puis ? Le sergent. TrĂšs-excellent. — Et puis ?J’ai cette Ă©pĂ©e. Rafael. TrĂšs-excellent. — Et puis ? J’ai cette puis ? Le sergent. Et puis ! je n’ai plus rien. Rafael, le rossant. Et puis ! je n’ai plus voilĂ  pour tes cris, Et pour tes pistolets. Le sergent. Et pour tes ! aĂŻe ! Rafael. Et pour tes ! aĂŻe !Et pour ta canne, Et pour ton fin poignard en acier de Toscane. Le sergent. AĂŻe ! aĂŻe ! je suis mort ! Rafael. AĂŻe ! aĂŻe ! je suis mort !Le seigneur Garuci Est sans doute au logis — On y va par ici. Il le chasse. C’est du don Juan, ceci. Revenant. C’est du don Juan, dis-tu du bonhomme ? Sauvons-nous maintenant. — Moi, je retourne Ă  Rome. L’abbĂ© va Ă  lui, et lui met son poignard dans la gorge. Êtes-vous fou l’abbĂ© ? — L’abbĂ© ! Il tombe. Êtes-vous fou l’abbĂ© ? — L’abbĂ© !Je n’y suis pas. Ah ! malĂ©diction ! Mais tu me le paieras !Il veut se relever. Mon coup de grĂące, abbĂ© ! Je suffoque ! Ah ! misĂšre ! Mon coup, mon dernier coup, mon cher abbĂ©. La terre Se roule autour de moi ; — miserere ! — Le ciel Tourne. Ah ! chien d’abbĂ©, va ! par le PĂšre Éternel !
 Qu’attends-tu donc lĂ , toi, fantĂŽme, qui demeures Avec ces yeux ouverts ? L’abbĂ©. Avec ces yeux ouverts ?Moi ? j’attends que tu meures. Rafael. Damnation ! Tu vas me laisser lĂ  crever Comme un paĂŻen, gredin, et ne pas m’achever ! Je ne te ferai rien ; viens m’achever. — Un verre D’eau, pour l’amour de Dieu ! — Tu diras Ă  ma mĂšre Que je donne mes biens Ă  mon bouffon Pippo. Il meurt. L’abbĂ©. Va, ta mort est ma vie, insensĂ© ! Ton tombeau Est le lit nuptial oĂč va ma fiancĂ©e S’étendre sous le dais de cette nuit glacĂ©e ! Maintenant le hibou tourne autour des falots ; L’esturgeon monstrueux soulĂšve de son dos Le manteau bleu des mers, et regarde en silence Passer l’astre des nuits sur leur miroir immense ; La sorciĂšre, accroupie et murmurant tout bas Des paroles de sang, lave pour les sabbats La jeune fille nue ; HĂ©cate aux trois visages Froisse sa robe blanche aux joncs des marĂ©cages. Écoutez. — L’heure sonne ! et par elle est comptĂ© Chaque pas que le temps fait vers l’éternitĂ©. Va dormir dans la mer, cendre ! et que ta mĂ©moire S’enfonce avec ta vie au cƓur de cette eau noire ! Il jette le cadavre dans la mer. Vous, nuages, crevez ! essuyez ce chemin Que le pied, sans glisser, puisse y passer demain. ScĂšne IX Chez la Camargo. La Camargo est Ă  son clavecin, en silence ; on entend frapper Ă  petits coups. Camargo. Entrez. L’abbĂ© entre. Il lui prĂ©sente son poignard. La Camargo le considĂšre quelque temps, puis se lĂšve. souffert beaucoup ? L’abbĂ©. souffert beaucoup ?Bon ! c’est l’affaire D’un moment. Camargo. D’un dit ? L’abbĂ©. D’un dit ?Il a dit que la terre Tournait. Camargo. ! rien de plus ? L’abbĂ©. ! rien de plus ?Ah ! qu’il donnait son bien À son bouffon Pippo. Camargo. À son bouffon ! rien de plus ? L’abbĂ©. À son bouffon ! rien de plus ?Non, rien. Camargo. Il porte au petit doigt un diamant. De grĂące, Allez me le chercher. L’abbĂ©. Allez me le ne le puis. Camargo. Allez me le ne le place OĂč vous l’avez laissĂ© n’est pas si loin. L’abbĂ©. OĂč vous l’avez laissĂ© n’est pas si mais Je ne le puis. Camargo. Je ne le tout ce que je promets, Je le tiens. L’abbĂ©. Je le ce soir. Camargo. Je le ce ? L’abbĂ©. Je le ce ?Mais
 — Camargo. Je le ce ? Mais
 —MisĂ©rable ! Tu ne l’as pas tuĂ©. L’abbĂ©. Tu ne l’as pas ! que le ciel m’accable Si je ne l’ai pas fait, madame, en vĂ©ritĂ© ! Camargo. En ce cas, pourquoi non ? L’abbĂ©. En ce cas, pourquoi non ?Ma foi, je l’ai jetĂ© Dans la mer. Camargo. Dans la ! ce soir, dans la mer ? L’abbĂ©. Dans la ! ce soir, dans la mer ?Oui, madame. Camargo. Alors, c’est un malheur pour vous ; — car, sur mon Ăąme, Je voulais cet anneau. L’abbĂ©. Je voulais cet vous me l’aviez dit, Au moins
 Camargo. Au moins
Et sur quoi donc t’en croirai-je, maudit ? Sur quel honneur vas-tu me jurer ? Sur laquelle De tes deux mains de sang ? OĂč la marque en est-elle ? La chose n’est pas sĂ»re, et tu te peux vanter. — Il fallait lui couper la main, et l’apporter. L’abbĂ©. Madame, il faisait nuit
 la mer Ă©tait prochaine
 Je l’ai jetĂ© dedans. Camargo. Je l’ai jetĂ© n’en suis pas certaine. L’abbĂ©. Mais, madame, ce fer est chaud, et saigne encor. Camargo. Ni le sang ni le feu ne sont rares. L’abbĂ©. Ni le sang ni le feu ne sont corps N’est pas si loin, madame ; il se peut qu’on se charge
 Camargo. La nuit est trop Ă©paisse, et l’OcĂ©an trop large. L’abbĂ©. Mais je suis pĂąle, moi, tenez. Camargo. Mais je suis pĂąle, moi, cher abbĂ©, L’étais-je pas ce soir, quand j’ai jouĂ© ThisbĂ© Dans l’opĂ©ra ? L’abbĂ©. Dans l’opĂ©ra ?Madame, au nom du ciel ! Camargo. Dans l’opĂ©ra ? Madame, au nom du ciel !Peut-ĂȘtre Qu’en y regardant bien vous l’aurez. — Ma fenĂȘtre Donne sur la mer. Elle sort. L’abbĂ©. Donne sur la — elle est partie, ĂŽ Dieu ! J’ai tuĂ© mon ami, j’ai mĂ©ritĂ© le feu, J’ai tachĂ© mon pourpoint, et l’on me congĂ©die. C’est la moralitĂ© de cette comĂ©die.
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Cest un feu de cheminĂ©e qui est Ă  l’origine de l’incendie qui a partiellement dĂ©truit une maison situĂ©e au lieu-dit Cosnuel Ă  Guer. Vers 2 heures du matin, dans la nuit de mardi Ă  mercredi, le feu s’est propagĂ© Ă  la toiture Ă  laquelle il a occasionnĂ© des dĂ©gats importants. Le sinistre n’a pas fait de blessĂ©s.
La traduction de This Christmas de The Whispers est disponible en bas de page juste aprĂšs les paroles originales Hang all the mistletoe I'm gonna get to know you better this Christmas And as we trim the tree How much fun it's gonna be together this Christmas The fireside is blazing bright We're caroling through the night And this Christmas will be a very special Christmas for me Presents and cards are here My world is filled with cheer and you this Christmas And as I look around, your eyes outshine the town They do this Christmas The fireside is blazing bright We're caroling through the night And this Christmas will be a very special Christmas for me This Christmas will be so special for me. Merry Christmas Oh. The fireside is blazing bright We're caroling through the night And this Christmas will be a very special Christmas for me This Christmas will be so special for me. Shake a hand, shake a hand, shake a hand Spread love all over the land Make a friend whenever you can It's gonna be a very special Christmas Merry Christmas to you I'm gonna get to know you better this Christmas Traduction This Christmas - The Whispers Accroche tout le gui. Je vais apprendre Ă  mieux te connaĂźtre ce NoĂ«l. Et, pendant que nous dĂ©corons le sapin, Quelle joie, je me dis, ce sera d'ĂȘtre ensemble ce NoĂ«l. Dans la cheminĂ©e flambe un feu ardent. Toute la nuit nous chanterons des chants. Et ce NoĂ«l sera pour moi exceptionnel. Cadeaux et cartes sont ici, Ce NoĂ«l, mon cƓur est rempli de joie et de toi. Et, alors que je regarde autour de moi, tes yeux brillent plus que la ville, Oui, ce NoĂ«l c'est le cas. Dans la cheminĂ©e flambe un feu ardent. Toute la nuit nous chanterons des chants. Et ce NoĂ«l sera pour moi exceptionnel. Ce NoĂ«l sera tellement exceptionnel pour moi. Joyeux NoĂ«l ! Oh, dans la cheminĂ©e flambe un feu ardent. Toute la nuit nous chanterons des chants. Et ce NoĂ«l sera pour moi exceptionnel. Ce NoĂ«l sera tellement exceptionnel pour moi. Serre une main, serre une main, serre une main. RĂ©pands l'amour partout sur Terre. DĂšs que tu le peux, fais-toi un copain. Ça va ĂȘtre un NoĂ«l exceptionnel. Joyeux NoĂ«l Ă  toi ! Je vais apprendre Ă  mieux te connaĂźtre ce NoĂ«l. Paroles2Chansons dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la SociĂ©tĂ© des Editeurs et Auteurs de Musique SEAM
Dansles Vosges, au coeur de la forĂȘt du ban d’Uzegney, quatre adolescents venus fumer de la drogue et boire des biĂšres fortement alcoolisĂ©es dans une grotte, tombĂšrent sur un coffre. Un coffre qui ne semblait s’ouvrir qu’à la faveur de la lumiĂšre d’une nuit de pleine lune. Et lĂ , vous n’allez pas m’croire, mais cette nuit-lĂ  tombait justement un jour de pleine lune.
Il a neigĂ© Ă  Port-au-PrinceIl pleut encore Ă  ChamonixOn traverse Ă  guĂ© la GaronneLe ciel est plein bleu Ă  Paris Ma mie l’hiver est Ă  l’enversNe t’en retourne pas dehorsLe monde est en chamailleOn gĂšle au sud, on sue au nord Fais du feu dans la cheminĂ©eJe reviens chez-nousS’il fait du soleil Ă  ParisIl en fait partout La Seine a repris ses vingt bergesMalgrĂ© les lourdes giboulĂ©esSi j’ai du frimas sur les lĂšvresC’est que je veille Ă  ses cĂŽtĂ©s Ma mie j’ai le cƓur Ă  l’enversLe temps ravive le cerfeuilJe ne veux pas ĂȘtre tout seulQuand l’hiver tournera de l’Ɠil Je rapporte avec mes bagagesUn goĂ»t qui m’était Ă©trangerMoitiĂ© domptĂ©, moitiĂ© sauvageC’est l’amour de mon potager Fais du feu dans la cheminĂ©eJe rentre chez moiEt si l’hiver est trop butĂ©On hibernera
Createand get +5 IQ. [Refrain] A Fais du feu dans la cheminée E7 Je reviens chez-nous E7 S'il fait du soleil à Paris A Il en fait partout [Vers] A Il a neigé à Port-au-Prince E7 Il pleut encore à Chamonix E7 On traverse à gué la Garonne A Le ciel est plein bleu à Paris A7 Ma mie l'hiver est à l'envers D Ne t'en retourne pas dehors Bm
InterprÚtes Les Compagnons de la chanson Paroles et musique Jean-Pierre FERLAND Partition piano et chant avec paroles et schémas d'accords guitare Pour toutes questions complémentaires, de disponibilité ou autre, contactez L'ILOT PARTS, votre Librairie Musicale en ligne, au 0470200749 ou sur
Rienne bouge dans la maison, le feu craque dans la cheminĂ©e. Tout ici dĂ©jĂ  fait oraison. Les premiĂšres lueurs du jour, le premier rayon de soleil, Pour moi, c’est comme un chant d’amour. J’aime quand, dĂšs le matin, au creux de mon oreille, J’entends ta voix. J’aime savoir que tu m’aimes, que je n’ai rien Ă  craindre : Tu
A Fais du feu dans la cheminĂ©e Je reviens chez-n E7 ous S'il fait du soleil Ă  Paris Il en fait part A out A Il a neigĂ© Ă  Port-au-Prince Il pleut encore Ă  Chamo E7 nix On traverse Ă  guĂ© la Garonne Le ciel est plein bleu Ă  Par A is Ma mie l'hiver est Ă  l'env A7 ers Ne t'en retourne pas deh D ors Bm Le monde est en cham E7 aille On gĂšle au sud, on sue au n A ord A Fais du feu dans la cheminĂ©e Je reviens chez-n E7 ous S'il fait du soleil Ă  Paris Il en fait part A out A La Seine a repris ses vingt berges MalgrĂ© les lourdes giboul E7 Ă©es Si j'ai du frimas sur les lĂšvres C'est que je veille Ă  ses cĂŽt A Ă©s Ma mie j'ai le coeur Ă  l'env A7 ers Le temps ravive le cerfe D uil Bm Je ne veux pas ĂȘtre tout E7 seul Quand l'hiver tournera de l'o A eil A Fais du feu dans la cheminĂ©e Je reviens chez-n E7 ous S'il fait du soleil Ă  Paris Il en fait part A out A Je rapporte avec mes bagages Un goĂ»t qui m'Ă©tait Ă©tran E7 ger MoitiĂ© domptĂ©, moitiĂ© sauvage C'est l'amour de mon potag A er A Fais du feu dans la cheminĂ©e Je reviens chez-n E7 ous S'il fait du soleil Ă  Paris Il en fait part A out Fais du feu dans la cheminĂ©e Je rentre chez m E7 oi Et si l'hiver est trop butĂ© On hiberne A ra
DePhilippe Bouvard / Les PensĂ©es. Vos avis (7) : “Retournez, retournez Ă  l'infini, lui seul est assez grand pour l'homme. Ni chemin de fer, ni longue cheminĂ©e Ă  vapeur, ni aucune autre invention n'agrandiront la terre d'un pouce.”. De Henri Lacordaire /
Les proverbes du monde sur le feu Les 66 proverbes, adages et dictons feu Un seul Ɠuf, gros ou petit, demande feu, sel et appĂ©tit. Proverbe français ; Les proverbes et dictons en rimes 1664 L'amour est un feu ; partout oĂč il est, il se fait connaĂźtre. Proverbe turc ; Les proverbes et sentences turques 1872 On Ă©teint un grand feu avec de l'eau, le feu de l'amour rien ne peut l'Ă©teindre. Proverbe danois ; Le dictionnaire des proverbes danois 1757 D'une petite allumette peut sortir un grand feu. Proverbe basque ; Les proverbes et poĂ©sies basques 1847 La femme est comme le feu, elle vous rĂ©chauffe ou elle vous brĂ»le. Proverbe malien ; Les proverbes et adages du Mali 1998 Quand le feu est dans le vieux bois on ne peut plus l'Ă©teindre. Proverbe franc-comtois ; Les proverbes et dictons de la Franche-ComtĂ© 1876 De petite Ă©tincelle naĂźt souvent grand feu. Proverbe provençal ; Le dictionnaire des proverbes provençaux 1823 Il n'est tel feu que de vieille corbeille. Proverbe provençal ; Les dictons d'oc et proverbes de Provence 1965 Le feu n'est jamais si profond que la fumĂ©e n'en sorte. Proverbe provençal ; Le dictionnaire des proverbes provençaux 1823 Chacun doit Ă©touffer son feu avec ses cendres. Proverbe provençal ; Le dictionnaire des proverbes provençaux 1823 Apprends de la mouche Ă  ne jouer du feu. Proverbe français ; Les proverbes et dictons communs 1611 Un petit vent un feu allume, et un grand le lieu enfume. Proverbe français ; Les proverbes et dictons en rimes 1664 C'est d'aprĂšs son bois qu'il faut faire son feu. Proverbe breton ; Les dictons, maximes et proverbes bretons 2001 Il ne faut pas jeter de l'huile sur le feu. Proverbe français ; Les proverbes et adages français 1859 Le feu est la moitiĂ© de la vie. Proverbe provençal ; Les dictons d'oc et proverbes de Provence 1965 Feu de paille, courte joie. Proverbe provençal ; Le dictionnaire des proverbes provençaux 1823 Bois vert fait feu chaud, bois tordu fait feu droit. Proverbe provençal ; Les dictons d'oc et proverbes de Provence 1965 Le feu qui semble Ă©teint souvent dort sous la cendre. Proverbe français ; Le dictionnaire des sentences et proverbes français 1892 On n'Ă©teint pas un feu avec de l'huile. Proverbe français ; Les proverbes et dictons communs 1611 Il ne faut qu'une petite Ă©tincelle pour allumer un grand feu. Proverbe ukrainien ; Mille et un proverbes de l'Ukraine 1889 Qui veut du feu doit souffrir la fumĂ©e. Proverbe allemand ; Les proverbes de l'Allemagne 1886 Le feu ne va point sans fumĂ©e. Proverbe français ; Les sentences et proverbes 1892 Le feu jamais, ni moins l'amour ne disent va Ă  ton labour. Proverbe français ; Le dictionnaire des sentences et proverbes français 1892 Feu de paille, feu passager. Proverbe basque ; Les anciens proverbes basques et gascons 1845 On ne peut pas faire de feu en une caverne si profonde, que la fumĂ©e n'en sorte. Proverbe basque ; Les anciens proverbes basques et gascons 1845 Avec un ennemi depuis longtemps acharnĂ© contre nous, il ne faut pas se lier d'amitiĂ©, quoiqu'il le dĂ©sire ardemment. Quelque chaude que soit l'eau, si elle rencontre le feu, ne l'Ă©teint-elle pas ? Proverbe tibĂ©tain ; Le trĂ©sor des belles paroles tibĂ©taines 1858 Dans un grand feu, il n'y a pas d'humiditĂ©. Proverbe indien ; Les maximes populaires de l'Inde mĂ©ridionale 1858 La cendre suit le feu. Proverbe libyen ; Le dictionnaire des proverbes et dictons libyens 1980 Le feu plutĂŽt que le dĂ©shonneur. Proverbe libyen ; Le dictionnaire des proverbes et dictons libyens 1980 Quand le noyer est tombĂ©, chacun fait feu de son bois. Proverbe turc ; Les proverbes et sentences turques 1872
Ila neigĂ© Ă  Port-au-PrinceIl pleut encore Ă  ChamonixOn traverse Ă  guĂ© la GaronneLe ciel est plein bleu Ă  ParisMa mie l'hiver est Ă  l'enversNe t'en retourne Paroles de Je reviens chez nous par Jean-Pierre FerlandIl a neigĂ© Ă  Port-au-Prince Il pleut encore Ă  Chamonix On traverse Ă  guĂ© la GaronneLe ciel est plein bleu Ă  Paris Ma mie lâ€Čhiver est Ă  l'envers Ne tâ€Čen retourne pas dehors Le monde est en chamaille On gĂšle au sud, on sue au nord Fais du feu dans la cheminĂ©e Je reviens chez nous S'il fait du soleil Ă  Paris Il en fait partout Fais du feu dans la cheminĂ©e Je reviens chez nous S'il fait du soleil Ă  Paris Il en fait partout La Seine a repris ses vingt berges MalgrĂ© les lourdes giboulĂ©es Si jâ€Čai du frimas sur les lĂšvres Câ€Čest que je veille Ă  ses cĂŽtĂ©s Ma mie, j'ai le coeur Ă  lâ€Čenvers Le temps ravive le cerfeuil Je ne veux pas ĂȘtre tout seul Quand l'hiver tournera de lâ€Čoeil Fais du feu dans la cheminĂ©e Je reviens chez nous S'il fait du soleil Ă  Paris Il en fait partout Fais du feu dans la cheminĂ©e Je reviens chez nous Sâ€Čil fait du soleil Ă  Paris Il en fait partout Je rapporte avec mes bagages Un goĂ»t qui m'Ă©tait Ă©tranger MoitiĂ© domptĂ©, moitiĂ© sauvage C'est lâ€Čamour de mon potager Fais du feu dans la cheminĂ©e Je reviens chez nous Sâ€Čil fait du soleil Ă  Paris Il en fait partout Fais du feu dans la cheminĂ©e Je rentre chez moi Et si l'hiver est trop butĂ© On hiverneraWriters J. P. Ferland 5 prĂ©fĂ©rĂ©sDerniĂšres activitĂ©s A E D F# Em C#m G C#] Chords for FAIT DU FEU DANS LA CHEMINEE--CLAUDIE MARCELLO with song key, BPM, capo transposer, play along with guitar, piano, ukulele & mandolin.
Qu’il soit occasionnel ou habituel, le feu de cheminĂ©e offre Ă  ses utilisateurs une sensation de chaleur incomparable et un charme surannĂ© au foyer. Cependant, chaque annĂ©e, les incendies provoquĂ©es par un dĂ©faut d’entretien des conduits ou une mauvaise utilisation sont Ă  l’origine de drames familiaux comme le rappelle la prĂ©fecture de l’Yonne. D’autre part, une mauvaise combustion peut engendrer un risque d’asphyxie au monoxyde de carbone. Au cours de l’annĂ©e 2020, les sapeurs-pompiers de l’Yonne ont rĂ©alisĂ© 309 interventions pour feu de conduit de cheminĂ©e. Le mois de janvier 2020, Ă  lui seul, reprĂ©sente 59 interventions, il est Ă  noter que depuis le 1er dĂ©cembre de l’annĂ©e passĂ©e se sont 56 interventions auxquelles les sapeurs-pompiers ont dĂ» faire face. De fait, la pĂ©riode de froid actuelle accroĂźt ce type de risque et il convient des prendre quelques prĂ©cautions » Parmi les conseils prĂ©ventifs, le ramonage figure en premiĂšre place. Faites ramoner le conduit d’évacuation des fumĂ©es rĂ©guliĂšrement, idĂ©alement par un ramoneur. Cette opĂ©ration permet de dĂ©coller les rĂ©sidus de combustion suies et d’éviter un dĂ©part de feu. Il est conseillĂ© de faire ramoner au minimum une fois par an votre installation. » L’installation d’un trappe de visite permet aussi de contrĂŽler la propretĂ© de l’installation et facilite l’intervention des pompiers en cas de dĂ©but d’incendie. Il est fortement dĂ©conseillĂ© d’alimenter la cheminĂ©e avec du bois peint ou vernis car il peut dĂ©gager des Ă©manations toxiques et encrasser le conduit. Autre prĂ©caution vĂ©rifier rĂ©guliĂšrement les joints d’étanchĂ©itĂ© de l’insert ou du poĂȘle Ă  bois. Un joint dĂ©fectueux laisse passer les fumĂ©es et autres gaz de combustion. »
FaisDu Feu Dans La CheminĂ©e est une chanson en Français. Il a neigĂ© Ă  Port-au-Prince, Il pleut encore Ă  Chamonix. On traverse Ă  guĂ© la Garonne, Le ciel est plein bleu Ă  Paris. Ma mie, l'hiver est Ă  l'envers, Ne t'en retourne pas dehors, Le monde est en chamaille, On gĂšle au sud, on sue au nord. Ce vendredi soir, un feu de cheminĂ©e s'est dĂ©clarĂ© dans une maison de la rue d'Arsonval, dans le quartier de Souilhac Ă  Tulle. Treize pompiers sont intervenus avec la grande Ă©chelle. "Nous intervenons sur un feu de cheminĂ©e qui s'est propagĂ© au plancher". Ce vendredi soir, vers 17 heures, les pompiers de Tulle ont Ă©tĂ© appelĂ©s pour intervenir sur un feu de cheminĂ©e dans une maison Ă  deux Ă©tages de la rue d'Arsonval, situĂ©e juste derriĂšre l'IUT, dans le quartier de Souilhac. Treize pompiers ont Ă©tĂ© dĂ©pĂȘchĂ©s sur place notamment avec la grande Ă©chelle et un fourgon. "Nous avons Ă©teint l'incendie et procĂ©dons au dĂ©garnissage du 1er et 2e Ă©tage, ont indiquĂ© les pompiers de Tulle. Nous effectuons des reconnaissances dans les combles de la maison." Au moment de l'incendie, seul un chien se trouvait dans l'habitation. Il a Ă©tĂ© Ă©vacuĂ©, sans ĂȘtre blessĂ©. Les pompiers estiment que l'opĂ©ration risque d'ĂȘtre longue, notamment Ă  cause des dĂ©garnissages. Pendant les opĂ©rations de secours, la rue d'Arsonval est coupĂ©e Ă  la circulation. A− Construction en maçonnerie qui permet d'allumer un feu dans une habitation et se compose d'un foyer (ou Ăątre) Ă  dĂ©couvert et d'un conduit mĂ©nagĂ© Ă  l'intĂ©rieur du mur, et communiquant avec l'extĂ©rieur pour laisser s'Ă©chapper la fumĂ©e et assurer un bon tirage. Grande cheminĂ©e Ă  large foyer et Ă  manteau Ă©levĂ© (Viollet-Le-Duc, Entretiens sur l'archit., 1872, p. 311). S’assurer que vous construisez et allumez correctement des feux dans une cheminĂ©e Ă  foyer ouvert vous aidera Ă  obtenir des incendies plus chauds et plus efficaces. Ce guide Ă©tape par Ă©tape explique Comment faire un feu dans une cheminĂ©e Comment allumer un feu dans une cheminĂ©e Allumez un feu dans une cheminĂ©e Retirez tout excĂšs de cendres de la base de la chambre de combustion si nĂ©cessaire. VĂ©rifiez que le bois est suffisamment sec pour brĂ»ler par Ă  l’aide d’un humidimĂštre. Placez des feuilles de papier journal croquĂ©es Ă  la base du foyer, ou sous la grille du foyer. Posez de petits morceaux de bois de rĂ©sineux sec sur le dessus du journal dans un motif entrecroisĂ©. Placez une Ă  trois bĂ»ches de plus petite taille sur le bois d’allumage de maniĂšre Ă  ce qu’elles se touchent, mais pas trop serrĂ©es ou trop Ă©loignĂ©es. Pour allumer un feu dans une cheminĂ©e Assurez-vous que si votre foyer ace a un registre pour qu’il soit complĂštement ouvert avant d’allumer tout feu. Ouvrez les bouches d’aĂ©ration extĂ©rieures dans la piĂšce pour fournir au feu autant d’air frais que possible. RĂ©chauffez l’air dans le cheminĂ©e si nĂ©cessaire en plaçant une source de chaleur, comme un morceau de papier journal allumĂ©, Ă  l’intĂ©rieur du dessus du foyer. Utilisez de longues allumettes pour allumer le journal Ă  des endroits rĂ©guliĂšrement espacĂ©s. Placez le pare-feu devant le feu et gardez un Ɠil dessus pour vous assurer que les bĂ»ches initiales s’enflamment et que le feu se passe bien. Comment faire et allumer un feu dans une cheminĂ©e est expliquĂ© plus en dĂ©tail ci-dessous avec notre guide Ă©tape par Ă©tape avec des images montrant exactement comment allumer un feu rapide et efficace dans un foyer. Avant de construire un feu dans votre foyer, assurez-vous de nettoyer tout excĂšs de cendres ou de morceaux de bois carbonisĂ©s du lit du foyer ou de la grille de la cheminĂ©e. Si vous brĂ»lez du bois sans grille, il est recommandĂ© de laisser environ un pouce de profondeur de cendres Ă  la base d’une cheminĂ©e. Cette quantitĂ© de cendres aide Ă  protĂ©ger la terre de la chaleur d’un feu et aide Ă  isoler et reflĂ©ter la chaleur sur le bois. Les cendres ne doivent pas trop s’accumuler car elles peuvent empĂȘcher l’air de pĂ©nĂ©trer sous le feu si vous utilisez une grille de cheminĂ©e. Si vous nettoyez vos cendres entre chaque feu, il n’y a pas lieu de s’inquiĂ©ter . Un feu dans votre cheminĂ©e sans cendres fonctionnera aussi bien. Une grille de cheminĂ©e est un excellent accessoire pour toute cheminĂ©e. Une grille aide Ă  Gardez la chaleur du feu hors du sol de la cheminĂ©e. Permettez Ă  l’air de faire circuler le feu par le bas. Gardez le carburant en place et minimisez tout mouvement pendant que le carburant brĂ»le. Le but d’un bĂątiment et d’allumer un feu est de le faire dĂ©marrer aussi rapidement que possible. Cela signifie construire un feu dans le bon ordre et la disposition qui permet aux flammes de se propager aux bĂ»ches sans aucun problĂšme. Ajout du journal Avec tout excĂšs de cendres enlevĂ©, le journal peut ĂȘtre posĂ© sur la base de la cheminĂ©e. Le but du journal est d’ĂȘtre un support pour que les flammes se propagent au bois d’allumage, qui peut Ă  son tour se propager aux bĂ»ches. C’est le journal qui sera allumĂ© une fois le feu allumĂ©. Si vous utilisez une grille, selon votre prĂ©fĂ©rence, le journal peut ĂȘtre placĂ© sous la grille ou Ă  la base de la grille. Tout allume-feu tel que du papier journal peut ĂȘtre placĂ© sous une grille de cheminĂ©e Le journal peut Ă©galement ĂȘtre placĂ© sur une grille Placer le journal sous une grille peut aider Ă  empĂȘcher le bois de bouger une fois qu’il a brĂ»lĂ©. Il suffit de prendre une feuille de papier journal et de la croquer en forme de boule. Si vous utilisez du papier journal, rĂ©duisez-le en boule mais ne le faites pas t trop serrer Veillez Ă  ne pas trop serrer le journal, car vous voulez que l’air reste entre les deux pour qu’il brĂ»le efficacement . Placez le papier journal sous la grille ou sur le dessus, mais assurez-vous de ne pas les emballer trop Ă©troitement ensemble pour des raisons de circulation d’air. Nous aimons utiliser du papier journal pour aider Ă  allumer le feu car il est toujours disponible dans notre maison. Vous pouvez Ă©galement utiliser des allumeurs au lieu du papier journal les deux fonctionneront trĂšs bien lorsque vous allumerez un feu dans votre cheminĂ©e. Ajout du petit bois L’utilisation du petit bois dans un feu sert de sol central Ă  partir duquel le feu peut se propage du papier journal aux bĂ»ches plus efficacement, car il n’est pas si facile d’allumer une bĂ»che avec une flamme nue. Tout bois d’allumage utilisĂ© doit ĂȘtre de petits morceaux de bois secs. Il est typique de trouver un sac de bois sĂ©chĂ© au four dans votre magasin local comme celui que nous avons achetĂ© rĂ©cemment ci-dessous. Un sac typique de petit bois Que vous achetiez votre bois d’allumage ou que vous ayez votre propre matĂ©riel, il est important de vous assurer que le bois d’allumage est suffisamment sec pour fonctionner efficacement. L’utilisation de bois d’allumage humide peut l’empĂȘcher de s’accrocher aprĂšs avoir allumĂ© le papier journal et conduire Ă  un feu infructueux. Bien que les sacs de bois d’allumage puissent indiquer qu’il est sec, il vaut toujours la peine de vĂ©rifier tous les bois pour ĂȘtre sĂ»r. Nous utilisons un humidimĂštre pour tester des morceaux alĂ©atoires de bois d’allumage aprĂšs avoir ouvert un nouveau sac. En effet, le bois d’allumage doit avoir une teneur en humiditĂ© infĂ©rieure Ă  20%. VĂ©rifier l’un des morceaux de bois d’allumage pour s’assurer qu’il est suffisamment sec Au fur et Ă  mesure que la teneur en humiditĂ© du bois d’allumage augmente au-dessus de 20%, il devient progressivement plus dur brĂ»ler. Si votre bois d’allumage n’est pas assez sec, vous devrez le laisser sĂ©cher saison pendant un plus long temps. Vous pouvez en savoir plus sur la teneur en humiditĂ© du bois et comment vĂ©rifier ici. Cliquez ici pour voir nos humidimĂštres recommandĂ©s. Pour faciliter la circulation de l’air, le bois d’allumage doit ĂȘtre placĂ© dans votre cheminĂ©e sur le dessus du journal dans un arrangement entrecroisĂ©. Ajoutez le bois d’allumage dans un arrangement entrecroisĂ© pour faciliter la circulation de l’air Il n’y a pas de montant spĂ©cifique pour la quantitĂ© d’allumage Ă  placer dans votre cheminĂ©e, mais gĂ©nĂ©ralement plus il y a d’allumeur, plus le feu peut s’allumer rapidement. Au fur et Ă  mesure que vous construisez et allumez des feux, vous apprendrez combien de bois d’allumage est nĂ©cessaire au dĂ©but de chaque feu. Ajout des bĂ»ches Le dernier Ă©lĂ©ment de la construction d’un feu dans une cheminĂ©e est l’ajout bĂ»ches au feu. Le journal et le bois d’allumage servent de moyen de transfĂ©rer les flammes sur les bĂ»ches aussi rapidement et efficacement que possible. Tout comme il est important de vĂ©rifier la teneur en humiditĂ© de votre bois d’allumage, il est Ă©galement tout aussi important de vĂ©rifier le degrĂ© de sĂ©chage des bĂ»ches. . Dans l’idĂ©al, vous ne voulez pas utiliser de bĂ»ches dans une cheminĂ©e avec une teneur en humiditĂ© de plus de 20%, car elles auront du mal Ă  passer aux catchalings, Ă  brĂ»ler et produiront moins de chaleur que les bĂ»ches sĂšches. Le bois humide peut Ă©galement produire plus de fumĂ©e en raison d’une combustion incomplĂšte en raison de l’humiditĂ© excessive. Nous nous assurons de vĂ©rifier la teneur en humiditĂ© de chaque bĂ»che que nous utilisons dans notre cheminĂ©e ouverte, quelle que soit la taille. S’il y a une chose que vous voulez vĂ©rifier avant de faire un feu, c’est que le bois est suffisamment sec pour brĂ»ler efficacement. Assurez-vous que toutes les bĂ»ches que vous brĂ»lez sont suffisamment sĂšches Les humidimĂštres sont un outil essentiel pour les cheminĂ©es, nous vous recommandons vivement de consulter notre humidimĂštre prĂ©fĂ©rĂ© sur Amazon ici si vous n’en avez pas dĂ©jĂ  un. Si vous ĂȘtes au Royaume-Uni, vous pouvez trouver le humidimĂštre que nous utilisons ici. Une autre chose Ă  considĂ©rer lors de l’ajout de bĂ»ches Ă  un feu est la tempĂ©rature de leur froid. Les Colderlogs peuvent ĂȘtre plus difficiles Ă  brĂ»ler et plus lĂ©gers, c’est pourquoi nous apportons tous les journaux stockĂ©s Ă  l’extĂ©rieur Ă  l’intĂ©rieur au moins un jour avant de les utiliser. Cela aide Ă  amener les bĂ»ches Ă  la tempĂ©rature ambiante avant d’ĂȘtre brĂ»lĂ©es, et c’est une autre façon de vous assurer que vous avez un feu rĂ©ussi. Lors de la construction d’un feu, vous voulez Ă©galement vous assurer que vous ajoutez le plus petit bĂ»ches au feu. Les bĂ»ches plus grosses ont une plus grande surface et peuvent donc ĂȘtre plus difficiles Ă  brĂ»ler tĂŽt dans un feu. Au fur et Ă  mesure que le feu progresse, se rĂ©chauffe et qu’un lit de charbons ardents se forme, vous pouvez ajouter des bĂ»ches progressivement plus grosses au feu sans aucun problĂšme. Selon la taille de la cheminĂ©e, la taille du feu et la taille des bĂ»ches, environ 1 Ă  3 bĂ»ches doivent ĂȘtre ajoutĂ©es au feu au-dessus du petit bois. Ajoutez quelques bĂ»ches au-dessus du petit bois pour terminer la construction du feu Comme pour le petit bois, les bĂ»ches doivent ours disposĂ© sur le feu pour que l’air puisse encore passer autour d’eux. Le fait de se pencher sur les bĂ»ches permet Ă  la chaleur d’ĂȘtre transfĂ©rĂ©e entre eux tout en permettant une circulation d’air suffisante. N’emballez pas les bĂ»ches trop Ă©troitement ou ne les Ă©tendez pas trop loin. L’Environmental Protection Agency recommande Ă©galement que lors de la construction d’un feu, vous ne brĂ»liez que du bois avec moins de 20% d’humiditĂ©, et pour allumer des incendies avec du papier journal, du bois d’allumage ou des allume-feu naturels. Les liquides inflammables tels que l’essence ne doivent jamais ĂȘtre utilisĂ©s. Comment allumer un feu dans une cheminĂ©e Allumer un feu dans une cheminĂ©e n’est pas trop compliquĂ©, mais il y a quelques points Ă  vĂ©rifier avant d’allumer un feu. Ouvrez le registre Si votre foyer a un registre, il est important de vous assurer que le registre est complĂštement ouvert avant d’allumer un feu. Un registre est essentiellement une plaque de mĂ©tal qui peut ĂȘtre ouvert ou fermĂ© Ă  l’aide d’une poignĂ©e. Les registres sont gĂ©nĂ©ralement fermĂ©s lorsque le foyer n’est pas utilisĂ© pour Ă©viter la perte de chaleur d’une maison. Le registre est gĂ©nĂ©ralement situĂ© au col de la cheminĂ©e, Ă  l’intĂ©rieur du dessus du foyer. Pour ouvrir le registre, faites simplement pivoter, faites glisser ou poussez selon votre registre la poignĂ©e du registre loin du foyer. Si vous n’ĂȘtes pas sĂ»r que votre foyer possĂšde un registre, prenez la torche ou utilisez le flash sur votre tĂ©lĂ©phone pour regarder sous le dessus de votre cheminĂ©e. Notre cheminĂ©e Ă  foyer ouvert n’a pas de registre, nous n’avons donc pas Ă  vous soucier de l’ouvrir. Cependant, nous utilisons un pare-tirage de cheminĂ©e, et nous nous assurons donc toujours de le retirer avant de commencer un incendie. Un registre serait situĂ© dans la gorge de la cheminĂ©e, juste au-dessus du foyer Pour plus d’informations sur les lampes de cheminĂ©e vous pouvez lire notre guide complet des volets ici. Ouvrir les Ă©vents d’air Un feu aura besoin de beaucoup d’air frais au dĂ©marrage pour pouvoir brĂ»ler rapidement les morceaux de bois initiaux . Pour aider Ă  alimenter un feu dans une cheminĂ©e avec autant d’oxygĂšne que possible, vous devez ouvrir toutes les portes de la piĂšce de votre maison, ainsi que les bouches d’aĂ©ration extĂ©rieures situĂ©es dans la mĂȘme piĂšce que la cheminĂ©e. Nous avons un Ă©vent extĂ©rieur situĂ© de l’autre cĂŽtĂ© de la piĂšce de la cheminĂ©e de notre salon, et nous nous assurons donc d’ouvrir complĂštement cet Ă©vent avant d’allumer un feu. Ouvrez les bouches d’aĂ©ration de la piĂšce avant d’allumer un feu RĂ©chauffez la cheminĂ©e Selon la situation , y compris la diffĂ©rence de tempĂ©rature entre l’intĂ©rieur et l’extĂ©rieur de votre maison et les conditions mĂ©tĂ©orologiques, vous devrez peut-ĂȘtre rĂ©chauffer l’air Ă  l’intĂ©rieur de la cheminĂ©e pour aider Ă  dĂ©marrer le tirage. Le mouvement de l’air chaud dans la cheminĂ©e est connu sous le nom de tirage, et aide Ă  Ă©liminer les gaz rĂ©siduaires et la fumĂ©e du feu de votre maison, tout en aspirant de l’air frais dans le feu de la piĂšce. Vous pouvez en savoir plus sur le fonctionnement des cheminĂ©es et des cheminĂ©es ici. L’air froid emprisonnĂ© dans la cheminĂ©e peut empĂȘcher un feu dans votre cheminĂ©e de se dĂ©clencher correctement, et il peut donc ĂȘtre judicieux de rĂ©chauffer l’air dans la cheminĂ©e avant d’allumer un feu. Si le tirage est faible, alors vous pouvez rencontrer un feu qui ne prend pas, et toute fumĂ©e peut commencer Ă  entrer dans la piĂšce plutĂŽt que de quitter la cheminĂ©e. Le rĂ©chauffement de la cheminĂ©e ou du conduit de fumĂ©e n’a pas besoin d’ĂȘtre important. Il suffit de prendre une autre feuille de papier journal, de l’enrouler, de l’allumer Ă  une extrĂ©mitĂ© et de la placer sous le dessus intĂ©rieur de la cheminĂ©e pendant un court instant. Le rĂ©chauffement de l’air dans la cheminĂ©e peut aider Ă  entretenir un feu Si vous voyez de la fumĂ©e du journal sortir de la cheminĂ©e, c’est un bon signe que vous pourrez allumer un feu sans aucun problĂšme de tirage. La fumĂ©e qui monte dans la cheminĂ©e est un bon signe Si vous Si vous utilisez un foyer encastrable, il peut aussi aider Ă  laisser la porte de l’insert ouverte pendant un court instant avant d’allumer un feu, car cela peut aider Ă  rapprocher le foyer et la cheminĂ©e / conduit de fumĂ©e de la tempĂ©rature ambiante. Allumer un feu de cheminĂ©e Une fois le feu allumĂ© et tous les registres et Ă©vents externes ouverts, le feu peut ĂȘtre allumĂ©. Pour allumer le feu, vous besoin d’une flamme. Nous utilisons toujours de longues allumettes pour allumer nos feux, car cela nous permet de Atteindre davantage le journal avant que l’allumette ne s’éteigne. Éclairez autant d’endroits que possible autour de la literie. ProtĂ©gez nos mains des parties du journal dĂ©jĂ  Ă©clairĂ©es. Les longues allumettes sont idĂ©ales pour allumer des feux de cheminĂ©e Comme mentionnĂ© prĂ©cĂ©demment, le but lors du dĂ©marrage d’un feu est d’obtenir ça va aussi vite que possible. Ceci a pour but de prĂ©venir tout problĂšme susceptible de provoquer l’extinction du feu. Le feu a Ă©tĂ© construit de maniĂšre Ă  transfĂ©rer les flammes et la chaleur vers les bĂ»ches Ă  travers le journal et le feu. Pour maximiser les changements d’un feu rĂ©ussi, vous voudrez Ă©clairer autant d’endroits que possible sur le journal, tout en veillant Ă  Ă©clairer uniformĂ©ment le journal Ă  travers la cheminĂ©e. Vous aurez envie d’allumer le journal situĂ© au pied du feu Les flammes s’empareront du journal et du bois trĂšs rapidement, et nous aimons donc nous dĂ©placer d’un cĂŽtĂ© Ă  l’autre du feu, Ă©clairant les coins avant et arriĂšre. Éclairer ces endroits spĂ©cifiques en utilisant de longues allumettes permet de s’assurer que tous nos incendies se dĂ©clenchent aussi rapidement que possible pour nous donner une plus grande chance d’un feu plus rĂ©ussi. Une fois que le feu a Ă©tĂ© allumĂ©, c’est un bon endroit idĂ©al votre Ă©cran / garde de cheminĂ©e devant le feu, et gardez un Ɠil sur le feu car le jeu initial de bĂ»ches commence Ă  brĂ»ler. Une fois que les deux premiĂšres bĂ»ches ont brĂ»lĂ© et ont commencĂ© Ă  crĂ©er un lit de h ot des charbons, vous pouvez commencer Ă  ajouter des bĂ»ches de plus grande taille progressivement. Les braises chaudes pourront transfĂ©rer plus facilement la chaleur vers les bĂ»ches de plus grande taille. À ce stade, il est prĂ©fĂ©rable de commencer Ă  utiliser bĂ»ches de bois franc si vous ne l’avez pas dĂ©jĂ  fait. Bien qu’elles puissent ĂȘtre plus chĂšres, les grumes de bois dur donneront une combustion plus chaude, plus propre et plus durable que les grumes de rĂ©sineux. Les bĂ»ches de bois dur aideront Ă  fournir un feu plus propre et plus chaud BrĂ»ler des bĂ»ches de bois dur aidera Ă  garder votre cheminĂ©e plus clair de crĂ©osote goudron, et aide Ă©galement Ă  empĂȘcher la porte vitrĂ©e de votre foyer de se tacher si vous utilisez un insert de cheminĂ©e. L’Environmental Protection Agency recommande Ă©galement de faire des feux chauds, car un feu plus froid et brĂ»lant est beaucoup moins efficace et sĂ»r. En utilisant les mĂ©thodes ci-dessus, vous serez en mesure d’allumer un feu aussi rapidement que possible dans votre cheminĂ©e pour aider Ă  obtenir un feu chaud et rĂ©ussi. Il existe Ă©galement une autre mĂ©thode pour allumer un feu dans une cheminĂ©e qui peut ĂȘtre plus efficace que la mĂ©thode prĂ©sentĂ©e dans cet article, et peut ĂȘtre effectuĂ©e en utilisant la mĂ©thode descendante». La mĂ©thode du feu de haut en bas inverse l’ordre dans lequel le feu est construit, et peut aider Ă  obtenir un feu de plus longue durĂ©e sur celit ainsi qu’à rĂ©duire la quantitĂ© de fumĂ©e au dĂ©but d’un feu. Pour notre guide complet pour allumer un feu en utilisant la mĂ©thode descendante cliquez ici. Lectures supplĂ©mentaires Comment tirer le meilleur parti de la chaleur de votre cheminĂ©e Explication des parties d’une cheminĂ©e Comment fonctionne un foyer – quelle teneur en humiditĂ© du bois de chauffage devrait ĂȘtre et comment le vĂ©rifier comment allumer un feu dans un foyer en utilisant la mĂ©thode descendante eX4DPq.