Edwardaux mains d'argent marque le début d'une longue collaboration entre Tim Burton et Johnny Depp, qui tient le rôle principal dans un grand nombre de ses films. Par ailleurs, c'est également le dernier film de Vincent Price (qui joue le rôle de l'inventeur), acteur mythique du cinéma fantastique, dont Tim Burton est un fervent admirateur, et à qui il a d'ailleurs rendu un

Synopsis Une grand-mère raconte une histoire à sa petite-fille pour lui expliquer d'où vient la neige qui tombe sur la ville. Cette histoire commence avec un jeune homme appelé Edward Johnny Depp créé par un inventeur Vincent Price vivant seul dans un sombre château perché sur une colline. Mais l'inventeur meurt avant d'avoir pu achever son œuvre, laissant Edward avec des ciseaux aux lames extrêmement acérées à la place des mains. Edward vit donc seul dans ce sinistre château jusqu'au jour où Peg Boggs Dianne Wiest, représentante en cosmétiques, se présente à sa porte. Voyant que le jeune homme, timide et inoffensif, vit seul sans avoir le moindre lien avec le monde qui l'entoure, elle décide de l'emmener au sein de son foyer situé dans une tranquille banlieue résidentielle. Edward commence alors à partager la vie de Peg, de son mari Bill Alan Arkin et de leur fils Kevin Robert Oliveri âgé de douze ans. Il devient très vite le nouveau centre d'intérêt du quartier et est d'abord accueilli à bras ouverts, ses talents de tailleur de haies et de coiffeur lui valant l'admiration et les sollicitations de toutes les voisines. Edward tombe également amoureux de Kim Winona Ryder, la fille aînée de Peg. Les seuls résidents qui éprouvent instantanément de la répulsion pour Edward sont Esmeralda O-Lan Jones, une fanatique religieuse, et Jim Anthony Michael Hall, le petit ami de Kim. Joyce Kathy Baker, une amie de Peg très entreprenante, tente de séduire Edward, causant un accès de panique chez le jeune homme. Jim pousse ensuite Edward à entrer par effraction chez ses parents pour y dérober de l'argent mais l'alarme se déclenche et Edward est arrêté par la police, avant d'être relâché. Cet incident provoque la colère de Kim, qui reproche à Jim d'avoir piégé Edward, et vaut à ce dernier d'être désormais vu avec méfiance par la communauté du quartier. De plus, Joyce raconte à qui veut l'entendre qu'Edward a tenté de la violer. Les membres de la famille Boggs restent les seuls à soutenir Edward et eux aussi sont mis à l'écart. Le soir de Noël, Edward crée une sculpture de glace, provoquant ainsi un effet de neige qui tombe du ciel, pour le plus grand plaisir de Kim. Jim, jaloux, intervient à ce moment et Edward blesse accidentellement Kim à la main. Jim s'en prend aussitôt à Edward, qui quitte les lieux. Edward est recherché par les habitants du quartier et sauve Kevin en le poussant du chemin d'un véhicule qui allait l'écraser. Mais, ce faisant, il blesse le garçon avec ses ciseaux et les résidents croient à une nouvelle agression de sa part. Edward s'enfuit jusqu'au château, où il est rejoint par Kim. Mais Jim a suivi la jeune fille et s'en prend une nouvelle fois à eux. Quand il frappe Kim, Edward le poignarde avec une de ses lames et Jim fait une chute mortelle. Edward fait ses adieux à Kim, qui l'embrasse et lui avoue son amour. Elle raconte ensuite aux habitants que Jim et Edward se sont entretués et leur présente pour preuve une main en forme de ciseaux similaire à celles d'Edward. La vieille dame qui raconte l'histoire, qui s'avère être Kim, termine en disant à sa petite-fille qu'elle n'a jamais revu Edward, ne voulant pas que celui-ci la voie vieillir. Edward vit toujours dans le château et, étant une création artificielle, n'est pas affecté par les effets du temps. Il provoque parfois des chutes de flocons de neige sur le quartier en travaillant sur ses sculptures de glace ainsi, Kim sait qu'il est toujours en vie. Fiche technique Titre original Edward Scissorhands Réalisation Tim Burton Scénario Caroline Thompsond’après une histoire de Tim Burton et Caroline Thompson Acteurs principaux Johnny DeppWinona RyderDianne Wiest Sociétés de production 20th Century Fox Pays d’origine États-Unis Genre Fantastique Durée 105 minutes Sortie 1990 Source Wikipedia Si vous aussi vous avez connaissance d'un film ou d'un court-métrage qui traite le thème du handicap merci de nous le faire connaître en proposant une actualité
IntroductionDepuis 1999, Edward aux mains d’argent fait rêver ses spectateurs par sa mise en scène magique et intemporelle sublimée par son image,
Première de leur huit collaborations ensemble, Edward aux mains d'argent reste l'une des plus marquantes. Retour sur les tous débuts d'une des associations les plus prolifiques de sa génération. Ce soir, France 4 remonte aux origines de l'amitié de cinéma qui lie depuis un quart de siècle Johnny Depp et son metteur en scène fétiche, Tim Burton. Les deux hommes se sont en effet rencontrés pour la première fois avec Edward aux mains d'argent, premier des huit chapitres qui pour l'instant constituent l'un des duos les plus prolifiques et marquants du cinéma contemporains. Plus qu'un détonateur dans leurs carrières respectives, Edward aux mains d'argent, qui fête ses vingt-cinq ans cette années outre-Atlantique le film n'est sorti qu'en avril 1991 en France, fut avant tout le film de la confirmation pour les deux hommes. Ancien animateur chez Disney, Tim Burton surfait sur le carton quelques mois plus tôt du premier de ses deux Batman, qu'il réalise pour la Warner. C'est pourtant pour la Fox qui rachète les droits à la Warner avant le carton de Batman qu'il réalise ce film intime aux accents autobiographiques prononcés, un projet de jeunesse dans lequel il fait revivre sa Burbank natale avec son sens caractéristique à la fois poétique, enfantin et inquiétant. Johnny Depp, quant à lui, est aussi un nom en vogue à Hollywood. Il est depuis 1987 la star de 21 Jump Street, qui fait de lui une star auprès du jeune public et un sex-symbol pour adolescentes. Un statut qui agace passablement le jeune homme, qui ne veut pas se laisser enfermer dans des rôles dans des teen movies. C'est pourtant dans la peau d'un jeune homme hypersensible qui découvre son humanité qu'il va devenir l'une des plus grandes stars hollywoodiennes. Le rendez-vous raté de Tom Cruise Si la rencontre entre Burton et Depp fait aujourd'hui partie des livres d'histoire du cinéma, elle n'est due qu'à la pugnacité du réalisateur, qui doit se battre contre l'avis des producteurs. En effet, si Burton convainc très rapidement la Fox d'engager Winona Ryder, qu'il avait révélé dans Beetlejuice, la Fox veut lui imposer un autre nom, plus ronflant, pour le rôle d'Edward, celui d'une des stars incontournables de la fin des années 80 Tom Cruise. C'est en effet lui qui, le premier, passe l'audition pour le rôle d'Edward. Une audition qui ne satisfera pas vraiment Burton, notamment lorsque Tom Cruise propose de corriger la fin du film pour la rendre plus légère. Dans son livre d'entretiens avec Mark Salisbury, Tim Burton se souvenait de ce rendez-vous raté "C'est toujours la même chose. On vous remet une liste en vous disant "Voilà les cinq premiers comédiens du box-office !". Et sur ces cinq, il y a Tom Cruise, Tom Cruise et Tom Cruise. J'ai appris à ne pas me braquer tout de suite. Ce n'était certainement pas le comédien de mes rêves, mais j'ai bien voulu le rencontrer. C'est quelqu'un d'intéressant mais je suis plutôt content qu'on en soit resté là. Il a posé des questions sur le personnage – des questions si nombreuses que je ne pourrais plus vous dire lesquelles". Parmi les acteurs qui font alors connaître leur intérêt, on trouve un certain Johnny Depp. Dans la préface qu'il signe pour le livre de Salisbury, l'acteur se souvient de sa première impression sur le script d'Edward aux mains d'argent "J'ai lu le script d'une seule traite et j'ai pleuré comme un nouveau-né. Bouleversé que quelqu'un soit suffisamment brillant pour concevoir, puis écrire, cette histoire, je me suis replongé dedans immédiatement. J'ai été si ému que des torrents d'images submergeaient mon cerveau – celles des chiens de mon enfance, des moments où en grandissant je me sentais rejeté et décalé". Persuadé d'être le "p'tit minet de la télé", Johnny Depp décroche néanmoins une rencontre avec Tim Burton. Une rencontre "étrange et électrisante" Si Depp est à l'époque une star du petit écran, il ne l'est pourtant pas aux yeux de Burton, qui accepte de le rencontrer sur la recommandation de certains de ses proches "Il était dans cette série télé que... en fait, ce qui était parfait pour moi, c'est que je n'avais jamais vu cette série. Je ne savais pas vraiment qui il était. Je ne l'avais jamais vraiment vu dans quoi que ce soit. Mais évidemment, son nom est arrivé à mes oreilles. Donc je l'ai rencontré comme ça, dans un café. Et c'était la meilleure des choses possibles, car je n'avais aucune idée préconçue sur lui en tant qu'acteur", confie Burton au site Entertainment Weekly à l'occasion des vingt-cinq ans du film. Le café en question est celui du Bel Age Hotel de Los Angeles où Johnny Depp rencontre pour la première fois Tim Burton en compagnie de sa productrice Denise Di Novi. Bien évidemment, cette rencontre entre deux caractères aussi forts que marginaux fut tout sauf conventionnelle. Toujours chez Salisbury, Johnny Depp se rappelle de ce moment qui changea à jamais le destin des deux artistes. "En face de moi, j'avais un homme pâlot, apparemment fragile, l'œil triste et les cheveux encore plus hirsutes que si on les avait filmés au réveil. [...] Et puis soudain, une masse de deux tonnes s'est abattue sur mon front. Ses mains – la manière dont elles ondulaient dans l'air presque sans aucun contrôle, dont elles tapotaient nerveusement sur la table –, sa façon compassée de s'exprimer – un trait de caractère que nous partageons tous les deux –, ses yeux ouverts et brillants venus de nulle part, ses yeux curieux qui en avaient beaucoup vu, mais continuaient, néanmoins, à tout scruter... Bref, ce fou furieux hypersensible n'était autre qu'Edward aux mains d'argent". Le tournant de deux carrières La rencontre entre les deux hommes fut au final le point de départ d'une longue amitié de cinéma, scellée grâce au personnage lunaire d'Edward, un des nombreux avatars filmiques de Tim Burton auxquels Johnny Depp a prêté son apparence. "Lors de cette première rencontre, j'ai su qu'il était fait pour le rôle. Simplement parce qu'il avait l'air de quelqu'un qui semblait dans ce truc avec 21 Jump Street. Mais ce n'était pas lui. Il était donc comme le personnage, vous savez ? Quelqu'un qu'on perçoit d'une certaine façon et qui est en réalité tout autre chose", confiait récemment le cinéaste à Entertainment Weekly. Film emblématique de l'esprit mélancolique, poétique et horrifique de Tim Burton, Edward aux mains d'argent établit définitivement le réalisateur parmi les cinéastes qui allaient marquer leur époque. Le film connut un beau succès aux États-Unis, trouva même son public en France avec près de entrées, et décrocha au passage une nomination à l'Oscar du meilleur maquillage. Johnny Depp, quant à lui, tomba amoureux de Winona Ryder sur le tournage et décrocha sa première nomination sur dix au total aux Golden Globes. Depuis, les deux hommes ont travaillé de nouveau sur sept autres longs-métrages, et referont bientôt équipe pour la suite d'Alice au pays des merveilles, De l'autre côté du miroir, dont Burton ne sera cependant cette fois-ci que producteur. L'histoire d'Edward aux mains d'argent Le jeune Edward Scissorhands n'est pas un être humain comme les autres. Il a été créé de toutes pièces par un inventeur qui est mort avant d'avoir pu lui greffer des mains. Et la pauvre créature s'est retrouvé avec des lames de métal, des instruments très tranchants à la place des doigts. Un jour, Peg Boggs, représentante en produits de beauté, sonne à sa porte. Touchée par Edward, caché dans un coin, cette mère de deux enfants décide d'installer le jeune homme chez elle, dans son petit pavillon de banlieue. Très vite, il se fait accepter par tout le monde et se rend utile. Avec ses mains, Edward peut tailler chiens ou chevelure des dames, sculpter buissons ou blocs de neige pour en faire de véritables oeuvres d'art. Il est secrètement amoureux de Kim, la fille de Peg. Mais un jour, il se laisse convaincre par le petit ami de Kim de l'aider à commettre un hold-up. Il se fait prendre et se retrouve seul à porter le chapeau du cambriolage. Un autre jour, il provoque involontairement la mort d'un jeune homme. Tout le quartier se retourne contre lui, même ses parents adoptifs, alors Edward s'enfuit. Edward aux mains d'argent est diffusé ce soir à 20h50 sur France 4.
etapeuré, a été conçu par un savant, mort avant de lui greffer les mains. Il a donc des ciseaux à la place de celles-ci. Peg décide d’emmener Edward en ville et de faire son éducation. A la maison. Peggy ramène Edward, traverse le lotissement (pendant que les femmes cancanent) et fait découvrir sa maison à Edward.
Sugarpill sort une collecttion de maquillage inspirée d’Edward aux mains d’argent pour fêter les 25 ans du film de Tim Burton. Cette année, Edward aux mains d’argent, le quatrième film en tant que réalisateur de Tim Burton, a 25 ans ! Eh oui, ça ne nous rajeunit pas… Pour fêter l’événement, la marque de maquillage américaine végane Sugarpill a sorti une palette d’ombres à paupières et deux vernis à ongles inspirés de l’univers gothique du long-métrage. Pour découvrir les swatch des produits, n’hésite pas à aller consulter l’article que Christine de Temptalia leur a consacré. Alors, que penses-tu de cette collection Edward aux mains d’argent ? La palette d’ombres à paupières $36 et les vernis $10 pièce sont vendus sur l’e-shop de Sugarpill. À lire aussi Edward aux mains d’argent aura une suite en comics !

Descriptionde l'ouvrage : Une parabole. Le personnage d’Edward, précis dans sa bizarrerie, ainsi que son aventure, aux couleurs si claires, aux limites si bien taillées, appellent explicitement une lecture de notre part. En tant que spectateur ordinaire de Tim Burton – et non en tant que spécialiste ou pédagogue –, nous sommes

SynopsisEdward est un garçon peu ordinaire. Fruit de l’imagination et de la création d’un inventeur de génie, il n’a jamais pu être fini à cause de la mort de son créateur. Livré à lui-même, avec son cœur en or, son innocence et ses lames tranchantes en guise de doigts, il va être confronté à la vie dans une société dont il ne comprendra ni les codes, ni les règles, ni les droits, ni les devoirs. Mais où il découvrira certaines émotions… comme l’ lieuSuburbia est le lieu où se déroule l’histoire petite bourgade paisible Suburb signifie "banlieue" en anglais; la lumière est matinale. On entend des chiens, des oiseaux qui gazouillent… Les maisons sont toutes du même type, style préfabriqué bien net bien propre aux couleurs pastel… Le voisinage arrose son jardin, retape son toit ou tond la pelouse... Burton accentuera tout au long du film l'aspect carré » au propre et au figuré de toutes ces maisons et de ses habitants on verra plus tard les maris qui sortent leur voiture du garage, tous ensemble dans un même mouvement, pour aller au travail, ville sort tout droit de l’imagination de Tim Burton. Il essaie d'y représenter de façon caricaturale un certain milieu de la société des années 70-80. Face à cette banlieue, le château mystérieux et fantastique de l’inventeur, semblant si repoussant vu de l’ images complètement opposées qui vont pourtant se rencontrer tout au long du film, les rôles du château hanté et de la banlieue harmonieuse sont inversés pour devenir un château harmonieux et une banlieue semble que tout cela soit une critique directe de Burbank Californie, lieu où a grandi Tim Burton; situé non loin de nombreux studios de cinéma mais où tout était calme et sans intérêt. Il présente une ville du même type dans L'Étrange Noël de Monsieur caché » à l'intérieur, Pegg trouve au pied du château un superbe jardin où toute la végétation est taillée, sculptée avec soin; représentant des cerfs, un ptérodactyle il y en avait déjà un dans Frankenweenie, d'autres animaux et surtout, au milieu, une grande main pénètre dans le château, désert excepté tout un tas de machines poussiéreuses aux rouages château représente l’isolement et la misère d’Edward, le château est gris, triste, abimé, inachevé, mais il renferme un somptueux jardin. C’est un lieu habité par une âme, celle d’Edward. Le château lui-même représente personnage d’EdwardDans les quelques flashbacks que Tim Burton décide de mettre en images, il nous est dévoilé les premiers souvenirs d’ souvenirs se déroulent tous dans le mystérieux château de son créateur, qui cherche à inventer un robot à l'apparence humaine, doté d'un organisme entièrement vivant. On le voit dans un long travelling qui balaye la "salle d'opération" un courant d'air se prend dans les pages d'un livre qui illustre les différentes étapes de la création de cet homme artificiel, la dernière page représentant un homme d'affaire classique en costume, visiblement parfaitement intégré à la société que l'on connaît ou que l'on croit connaître.Cet homme, ce n'est pas Edward, mais monsieur tout le monde ». Et Edward n'est pas monsieur tout le monde », mais l'étape qui le précède, une personne simple intelligente et innocente, sorte d'Adam taciturne, aux grands yeux noirs, qui à eux seuls parviennent à animer ce triste visage pâle et parsemé de créateur n'a pas eu le temps d'achever sa création, il a disparu avant, la laissant livrée à elle-même, avec ce qu'il a juste eu le temps de lui à partir de ce point précis que débute le récit d'Edward aux mains d' jour, une vendeuse de produits de beauté résidant en banlieue va faire un tour dans ce curieux château perché sur une petite colline, après tout, peut-être trouvera-t-elle un nouveau client... Elle ne croyait pas si bien tomber, puisque dans cette vieille demeure a priori abandonnée se cache, dans un coin de la salle, un jeune homme timide portant des lames à la place des doigts, mais qui s'avère strictement inoffensif. Elle décide de l'héberger chez elle, au sein même de son foyer situé au beau milieu d'un pâté de maisonnettes propres, où habitent des gens heureux et "sans histoires", dans le meilleur des histoires, Edward en apportera en devenant le nouveau centre d'intérêt du village; d'abord accueilli à bras ouverts par toutes les dames de la résidence Edward, fils d'un seul père, attire toutes les femmes d'un point de vue maternel, bien qu'une dimension sexuelle soit aussi présente, qui demeurent en pleine admiration devant ses talents de sculpteur, il finira par en être chassé, accusé d'être un voleur, un violeur et un dangereux dans la sociétéSeule Kim Winona Ryder, une jeune fille blonde, belle, majestueuse, dont il tombera amoureux, le comprendra ; seule raison possible, elle débute à peine sa vie et n'est pas encore intégrée aux rouages de sa communauté. Elle laissera même tomber son petit copain, une sorte d'enfant de riches délinquant et capricieux, afin d'offrir son cœur à Edward, l'espace de quelques secondes seulement "- Serre-moi, lui dit-elle tout bas. - Je ne peux pas"', répond Edward, ne sachant quoi faire de ses mains tranchantes.Le regard est une notion primordiale dans Edward aux mains d’argent. On se rappelle cette scène très émouvante où l'on demande à Edward dans une émission de télévision s'il a un désir secret. Edward, en guise de réponse, regarde silencieusement droit devant la caméra comme s'il regardait fixement en face Kim qui, à cet instant, regarde le poste et croise inévitablement la force du regard amoureux d'Edward. Par cet effet de miroir inédit, Burton raconte le mutisme bouleversant d'évocation d'Edward, la barrière de l'image sociale» entre les deux amants et le miroir comme antre du désir et de la confusion. La première rencontre entre Edward et Kim se joue d'ailleurs à travers un effet de miroir Kim se regarde dans la glace de sa chambre et découvre avec horreur la présence d'Edward dans son propre le regard le plus marquant est sans nul doute celui pétrifié de l'inventeur d'Edward l'extraordinaire Vincent Price lorsqu'il succombe à une attaque cardiaque. Ses yeux dénotent l'épouvante, soit par la conscience de sa mort soit par la conscience soudaine d'avoir créé un être inachevé, Edward. Ce plan d'une redoutable beauté hypnotise littéralement le spectateur et rappelle une des images du générique d'ouverture, le mouvement en spirale sur les yeux clos de l' y est question d'une juxtaposition entre le conformisme et le ciseaux sont ironiquement ce qui coupe Edward du monde extérieur et ce qui le blesse corps et techniqueTitre Edward aux mains d'argent Titre original Edward Scissorhands Réalisateur Tim Burton. Scénario Caroline Thompson et Tim Burton. Photographie Stefan Czapsky Musique Danny Elfman Effets spéciaux Stan Winston Costumes Colleen Atwood Producteurs Denise Di Novi et Tim Burton. Pays États-Unis Durée 100 minutes / 1h45 Dates de sortie 14 décembre 1990 États-Unis, 10 avril 1991 France Budget 20 000 000 $ N° de visa 76035 Couleur Format du son Dolby SR Format de projection 1 Format de production 35 mm Tourné en Anglais DistributionJohnny Depp Edward Winona Ryder Kim Boggs Dianne Wiest Peg Boggs Anthony Michael Hall Jim Kathy Baker Joyce Monroe Robert Oliveri Kevin Boggs Conchata Ferrell Helen Dick Anthony Williams Officer Allen O-Lan Jones Esmeralda Vincent Price L'inventeur d'Edward Alan Arkin Bill Boggs Susan Blommaert Tinka Linda Perry Cissi Caroline Aaron Marge Steven Brill le plongeur

Musiquejouée à la fin d'Edward aux mains d'argent.Titre original (original title) : Ice DanceAuteur/Compositeur : Danny Elfman
24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 1939 Tim Burton est un réalisateur qui a connu des débuts difficiles censuré par Walt Disney, il finit par atterrir chez la Warner où il réalisera son premier Batman. Mais si ce film est un succès, les dirigeants ne laissent pas encore le champ libre à Burton, dont le style bouscule les recettes établies. Las d’attendre une réponse positive, il s’engage auprès de la Twin century fox pour tourner un projet qui lui tient particulièrement à cœur Edward scissorhands. Succès critique et public, Edward aux mains d’argent est encore considéré à ce jour comme une référence culte et continue de fasciner les amateurs de contes modernes empreints d’une sensibilité différente des productions habituelles. Un succès qui permettra à Burton d’obtenir une liberté artistique totale sur le second Batman et qui achève de présenter Burton comme un réalisateur d’exception. L’histoire Dans un château non loin d’une banlieue type, un inventeur met au point un homme, mais il meurt avant d’avoir achevé ses mains. La créature finit par être découverte, possédant des ciseaux à la place des mains. Découvert lors d’une ressortie ciné quand j’avais 10 ans, Edward aux mains d’argent est tout simplement une parfaite transposition du conte dans le monde réel, et c’est bien là tout l’intérêt de la démarche. Par un usage récurrent du cliché maisons identiques, vie rythmée par le départ des maris au travail et leur retour, papotages et ragots téléphoniques…, Burton installe une vie quotidienne parfaitement réaliste, et dresse un contexte propice à généraliser sa démarche d’insertion du fantastique au milieu de ce monde connu et banalisé. S’affirmant comme une variation plus naïve » de Frankenstein notre héros est ingénu, possédant les bases d’une éducation qu’il n’a jamais pu mettre en pratique, Edward est une sorte d’archétype du freak gothique, possédant un talent fou copieusement étalé dans la découverte du jardin, du château mais dont l’existence solidaire ne l’a en rien préparé à la découverte du monde extérieur. Aussi, l’intégration du public dans la famille d’accueil, découverte par les yeux d’Edward, part sur des bases qui ravissent le public, chacun y mettant du sien pour aider le freak à s’adapter au monde extérieur et à exploiter son talent », clef qui assure sa discrimination, aussi bien positive que négative. Ce n’est pas pour rien qu’il se révèle particulièrement adroit pour les coupes qu’il effectue, mais qu’en contrepartie il dégrade régulièrement les objets alentours et qu’il se blesse souvent. Mais c’est finalement sur le plan moral que le film préfère s’aventurer, en piégeant Edward dans une situation inextricable et assez réaliste en somme, la naïveté d’Edward l’amenant à être manipulé par l’être qu’il affectionne le plus. Sans s’attarder sur les détails qui font régulièrement progresser l’intrigue et qui remettent en question des valeurs assimilées par la conscience commune, mais que peu d’individus respectent le test de la valise de billets, la conclusion du film est claire et sans ambigüité l’autarcie du freak est la seule protection efficace qu’il peut appliquer pour se protéger du monde extérieur quand celui-ci se retourne contre lui. Avec un climax final de belle ampleur enfin Edward utilise les ciseaux de la manière qu’on attendait et l’épilogue doux-amer empli de regrets mais laissant le fantastique à portée de main Edward continue ses œuvres, mais à l’écart du monde extérieur qu’il a totalement décidé d’éviter, Burton fait basculer son conte en drame fantastique particulièrement touchant, s’attardant régulièrement sur les sentiments de ses deux protagonistes principaux Edward et Kim, particulièrement servis par les interprétations de Johnny Depp et de Winoma Ryder, mémorables en couple finalement ensemble pendant un laps de temps très court. Avec des personnages de banlieues qui évitent le manichéisme à part l’intégriste catho et Jim, aucun ne paraît excessif, le film gagne en crédibilité, osant s’aventurer sur des terrains glissants la sexualité de Josh, qui a de quoi surprendre dans un film pour enfants et traitant chaque sujet avec une limpidité qui force le respect, le scénario tournant parfaitement bien. Chef d’œuvre définitif de Tim Burton, le film a bénéficié des talents de Stan Winston pour les trucages des mains ciseaux, et encore aujourd’hui, la bande originale du rouquin Danny Elfman transcende l’aspect conte initiatique, la combinaison avec les images étant tout simplement parfaite. Un moment tout simplement inoubliable. 6/6 1990 de Tim Burton avec Johnny Depp, Winona Ryder Burton, Price et Depp... Published by voracinephile - dans Culte inutile de discuter !
Edwardaux mains d'argent (Edward Scissorhands) est un film américain réalisé par Tim Burton et sorti en 1990. Il mêle plusieurs genres cinématographiques, le fantastique , le drame romantique et la comédie , et narre l'histoire d'un jeune homme, Edward, créé par un inventeur mais resté inachevé et qui a des ciseaux à la place des mains.
regarder 0140 The Sandman Will Keep You Awake - The Loop Edward aux mains d'argent est un film romantique. Synopsis Edward Scissorhands n'est pas un garçon ordinaire. Création d'un inventeur, il a reçu un cœur pour aimer, un cerveau pour comprendre. Mais son concepteur est mort avant d'avoir pu terminer son œuvre et Edward se retrouve avec des lames de métal et des instruments tranchants en guise de doigts. Bande annonce Avis Sauf mention contraire, le contenu de la communauté est disponible sous licence CC-BY-SA.
Ledossier pédagogique complet est désormais téléchargeable en accès réservé avec le mot de passe habituel transmis par courriel. séquence à visionner sur la plateforme Nanouk indiquée dans le dossier pédagogique. en arts plastiques (découpage, art topiaire, des ciseaux-calligramme, portrait sensible et ciselé d’Edward, les
Le film que je présente aujourd’hui est un conte de Noël. Pas vraiment l’époque, mais c’est le plus significatif de l’univers Burtonnien. Il est sorti la semaine de ma naissance, ok, ça donne un coup de vieux…, le 7 décembre 1990 et reste pourtant un très beau film. Edward aux mains d’argent » est basé sur un dessin de Tim Burton, reflétant la solitude, la tristesse de son état, l’innocence, la naïveté mais aussi la beauté. De grands yeux expressifs, un costume noir et argent, des cheveux ébouriffés, assez longiligne et plutôt grand, et des ciseaux à la place des mains, etc. Le jour où Tim décide de produire un film sur ce personnage, la question de l’acteur est très compliquée. De nombreux acteurs connus sont appelés tels Tom Cruise pour passer le casting mais c’est finalement un jeune homme catégorisé belle gueule », qui est choisi, pour la beauté de ses yeux Johnny Depp. C’est le premier film d’une longue collaboration entre les deux conte d’ Edward aux mains d’argent » raconte l’histoire d’un homme, créé par un inventeur solitaire, joué par Vincent Price, mais qui n’est pas terminé ses mains sont encore en métal des ciseaux. Celui-ci est alors découvert dans son château par une vendeuse de marketing et emmené dans son quartier où elle tente de lui faire une premier plan montre des monstres en pierre, de nombreuses toiles d’araignée, beaucoup de poussière, … Tout d’un coup, après une brève introduction qui amène le sujet par une question étrange de Noël D’où vient la neige ?, on change brutalement de cadre avec une parodie de la vie de quartier américain qui n’est pas sans rappeler sa jeunesse de Burbank. Des maisons colorées, toutes différentes, des femmes au foyer qui adorent les rumeurs, le balai des voitures le matin et le soir quand les hommes partent ou rentrent du boulot, cadres se suivent. Le quartier est conçu en bas d’une colline ou sied le château. Le portail séparant les deux est alors le passage d’un univers à un autre entre le monde réel tel que le voit Burton et le monde imaginaire un jardin sculpté ou tout est à sa place, coloré, emplis de créatures, d’objets formés dans la végétation. Le château en lui-même est délabré, et recèle tout ce dont on peut espérer voir d’une création de Burton la pénombre avec quelques filets de lumière sur ce qui importe le plus, un grand escalier biscornu, des portes énormes, la poussière, les créatures en pierre, dans un esprit macabre. Le toit, donnant sur la chambre d’Edward, étant éventré, n’est pas sans rappeler celui de la chambre du petit Charlie et la chocolaterie ou même celui du barbier Sweeny première fois que l’on voit le personnage d’Edward, on voit en premier lieu, une créature avec des ciseaux, d’apparence monstrueuse et dangereuse, mais la lumière est faite sur son visage, et cette idée du monstre disparaît complètement pour laisser place à la vision de l’innocence pure de cet être tourmenté par la solitude. Les yeux du personnage, et de l’acteur reflète une si sincère humanité, émotion que le dialogue y est presque superflu. On s’étonne même de le voir parler à quelques rares cette idée ou un tel être pourrait exister, le film pose la question de son intégration dans la société, où il serait considéré comme une bête de foire, un diable, dangereux, mauvais. De même, la morale est assez commune mais si réaliste qu’est ce qui fait la bête, qu’est ce qui fait l’homme ?
Commetous les films de Burton, Edward aux mains d'argent est stylisé. L'apparence angélique et gothique d'Edward - yeux grands ouverts, visage lacéré de cicatrices, corps filiforme vêtu d'un 403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID UnpQNBJEIhVna7tGspnEkcdqKh8ppDSkkVn_sZzr-kaNaL2N1M3OPQ== Objectif: émettre des hypothèses quant au genre, sujet et histoire du film. Interdisciplinarité : français, anglais. 1) Observez l’affiche en français : comment traduiriez-vous, en anglais, le titre du film edward aux mains d’argent ? Le message : The story of an uncommonly gentle man. Innocence is what he knows. Beauty is what she sees.
Edward aux mains d'argent News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse Streaming VOD Blu-Ray, DVD Spectateurs 4,4 72432 notes dont 1524 critiques noter de voirRédiger ma critique Synopsis Edward Scissorhands n'est pas un garçon ordinaire. Création d'un inventeur, il a reçu un cœur pour aimer, un cerveau pour comprendre. Mais son concepteur est mort avant d'avoir pu terminer son œuvre et Edward se retrouve avec des lames de métal et des instruments tranchants en guise de doigts. 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Revoir un film comme cet Edward » m’apporte à chaque fois la réponse. Aucun plan n’est à jeter, aucun effet n’est de trop. Le jeu des contrastes d’univers et la sobriété de l’ensemble, associés à la qualité de la BO de Danny Elfman font que je ne me lasse jamais d’un tel spectacle. Voilà pour moi ce film est tout ... Lire plus Une œuvre qui respire la poésie et l'émotion. Johnny Depp, si jeune à l'époque, incarne à merveille l'homme aux mains de ciseau Innocent, timide, habile, et torturé, à tel point que rien qu'en voyant son visage j'ai été saisi d'une envie de pleurer. Le spectateur succombe rapidement à la rencontre entre le flamboyant quartier rempli de vieilles commères insupportables et la création à jamais inachevée, aux effroyables mains de ... Lire plus Edward aux mains d'argent film culte de Tim Burton . Ce film raconte l'histoire de Edward jonnhy deep qui n'est pas une personne ordinaire . Edward est la création d'un inventeur . Mais son concepteur est mort avant de l'avoir terminer . Edward se retrouve donc avec des lame a la place des mains . Il mène une vie solitaire depuis la mort de son concepteur dans un château situer en haut d'une colline . Un jour il est recueillit par pegg ... Lire plus Certainement le meilleur film de Tim Burton, qui nous livre ici, un conte gothique et onirique. Une oeuvre culte à la fois poétique et magique. Il arrive à retranscrire à la perfection son univers si particulier, à mettre au monde un personnage si singulier et touchant qu'est Edward magnifique prestation de la part de Johnny Depp. La musique de Danny Elfman est sublime et habille parfaitement l'ensemble. L'histoire est captivante et nous ... Lire plus 1524 Critiques Spectateurs Photos 19 Photos Secrets de tournage Du mythe à la réalité Edward aux mains d'argent est marqué par plusieurs influences le conte, l'esthétique du cinéma fantastique, le dessin animé. Tim Burton a mixé tous ces genres pour créer un univers singulier entre rêve et réalité. Il s'est nettement inspiré des histoires de Frankenstein, Pinocchio, s'est servi de ces contes pour retranscrire la réalité telle qu'il la perçoit un être rejeté par la société moderne, car il ne rentre pas dans les critères imposés. Lire plus Les débuts d'une bonne équipe Edward aux mains d'argent est la première collaboration entre Johnny Depp et Tim Burton. L'acteur était connu à l'époque pour son rôle de policier dans la série 21 Jump Street, quand Burton lui propose la tête d'affiche de son film; s'ensuit une liste de six autres films, dont Ed Wood, Sleepy Hollow, la légende du cavalier sans tête, ou plus récemment Sweeney Todd, le diabolique barbier de Fleet film marque également la première co Lire plus Inspirations musicales Le compositeur Danny Elfman reconnait s'être inspiré de la musique de Tchaïkovski, et notamment son ballet "Casse-noisette", pour composer la bande originale d'Edward aux mains d'argent. On le remarque très nettement lorsque Edward sculpte un bloc de glace dans le jardin et que Kim s'émerveille des copeaux qui en tombe. 5 Secrets de tournage Infos techniques Nationalité Distributeur 20th Century Studios Récompenses 1 prix et 5 nominations Année de production 1990 Date de sortie DVD 05/09/2000 Date de sortie Blu-ray 09/10/2007 Date de sortie VOD 31/07/2014 Type de film Long-métrage Secrets de tournage 5 anecdotes Budget $ dlls Langues Anglais Format production - Couleur Couleur Format audio - Format de projection - N° de Visa 76035 Si vous aimez ce film, vous pourriez aimer ... Commentaires
Ilétait une fois un inventeur bienveillant qui créa un charmant jeune homme nommé Edward. Mais l'inventeur mourut avant d'avoir achevé Edward, qui avait des ciseaux à métaux tranchants à la place des mains. Edward était triste et seul jusqu'à ce qu'une gentille dame d'Avon l'invite à vivre avec sa famille dans le monde merveilleux de la banlieue. Edward aux mains d'argent », un film de Tim Burton 1990 Le talon d'Achille d'un cinéma qui accorde une place importante à l'imaginaire et au merveilleux se situe peut-être dans la confrontation avec les autres formes d'imaginaires que cette imagination rencontre lorsqu'elle étend sa toile. Elle aurait tendance à dévaluer, caricaturer voire tout simplement nier les imaginaires qui ne lui ressemblent pas, ainsi que toute personne, au premier coup d’œil, qui serait de son point de vue dénuée d'imagination, comme si cela était possible. Plusieurs films de Tim Burton, Edward aux mains d'argent en tête, traduisent ce constat. Ils en jouent même délibérément puisqu'ils permettent au cinéaste d'afficher sa singularité incomprise et de prendre sa revanche sur ceux qui lui ont collé un étiquette durant sa jeunesse. Comme nous avons essayé de le montrer dans un précédent texte, l'imaginaire de Tim Burton est policier il juge, hiérarchise, oppose, nie. C'est un imaginaire qui se mérite et qui semble avoir besoin de se déployer en opposition avec autre chose que lui-même. Tout le monde ne peut pas y accéder, à l'image de ces pauvres gens aux goûts mainstream, ces sales gosses narcissiques, ces ados abrutis par la bière ou ces pères beaufs fans de baseball qui peuplent sa filmographie. Ce phénomène n'est pas lié à la trajectoire décadente qu'a connu le cinéma de Tim Burton. Il était déjà pleinement à l’œuvre dans Edward aux mains d'argent, qui est pourtant considéré comme son film le plus personnel et un des meilleurs films des années 90. Or, dans Batman, une commande réalisée un an plus tôt, cet imaginaire policier s'efface au profit de l'unité diégétique héritée du comics où les imaginaires des personnages se retrouvent égaux entre eux. Faudrait-il alors revoir la filmographie de Burton au prisme de l'opposition entre film personnel et film de commande ? Ses films ne sont-ils pas plus riches et stimulants lorsqu'ils laissent au placard leur esprit revanchard ? Edward aux mains d'argent » et son imaginaire policier Le prologue d'Edward aux mains d'argent présente l'enfant burtonien par excellence. Il neige et le petit ange est couché bien au chaud dans son lit en attendant que sa grand-mère lui raconte une merveilleuse histoire. Ce sera celle d'Edward, une créature inachevée créée de toute pièce par un inventeur qui habite dans un château surplombant une petite banlieue américaine. Celle-ci se caractérise par la multitude de couleurs qui s'en dégagent, tout y semble joyeux et agréable. Mais il ne faut pas s'y tromper derrière les apparences se cache un quotidien triste et sans saveur. Les maris partent travailler à la même heure pendant que les femmes restent au foyer à pinailler et converser entre elles. Peg Dianne Wiest nous fait la visite du quartier. Vendeuse de produits cosmétiques, elle se rend sans succès chez ses "amies" avant de prendre la décision farfelue de monter jusqu'au château. Dans le rétroviseur de la voiture de Peg, celui-ci apparaît, en opposition avec les couleurs de la banlieue, dans toute sa laideur. Sauf qu'une fois sur place, Peg est accueillie par un magnifique jardin où chaque plante est taillée à la perfection. Tim Burton installe ici une première opposition. Vu de loin, le château ne mérite pas le coup d’œil, il est même plutôt effrayant. Une fois sur place, par contre, ce qui était dissimulé à l’œil de l'individu maussade d'en-bas se dévoile dans toute sa splendeur ce jardin secret n'était pas accessible pour tout le monde. Peg trouve Edward dans le grenier. Il dort sur un lit entouré de photos découpées dans des magazines. Ce petit détail prouve qu'il possède un univers bien à lui en opposition avec les intérieurs froids de la banlieue. Seule Kim Winona Ryder, la fille de Peg, a une chambre aussi décorée que la sienne. Ce n'est pas un hasard s'ils tomberont amoureux puisque ils ont au moins en commun un imaginaire riche. Peg décide donc d'amener Edward en ville et de le loger dans sa propre maison. Ce drôle d'individu déchaîne rapidement les passions autant que la curiosité des femmes du quartier. Une d'entre elles, Joyce Kathy Baker, sort du lot. C'est la nymphomane et la figure la plus singulière. Peg n'a pas d'autres choix que de présenter Edward pour qu'il soit accepté par la communauté. Joyce en fait directement une proie potentielle tandis qu'Esmeralda O-Lan Jones menace les habitants du danger que représente sa venue. Esmeralda est présentée mystérieusement une première fois à sa fenêtre où quelques bougies et autres objets sont posés sur la tablette. Serais-ce un personnage à l'imaginaire singulier ? Plus tard, on découvre que c'est en réalité une chrétienne fanatique dont Tim Burton se moque ouvertement. Si l'intérieur de sa maison est richement décoré, ce n'est qu'au nom d'un culte grotesque et pathologique qui sert à lui faire porter la casquette de "folle du village". Joyce, elle aussi, se voit présentée comme un personnage maladif, notamment dans la célèbre scène où Edward lui coupe les cheveux. "L'innocence d'Edward révèle de plus en plus explicitement les désirs pervers de l'American Way of Life" 1. C'est alors "le contraste entre rituel de mort/amour et la quotidienneté de la situation qui fait le piment de la scène l'horreur tranquille, l'horreur que chaque habitant retourne en une jouissance" 2. Toute la problématique est là. On peut se contenter de la critique qu'Edward aux mains d'argent adresse à l'American Way of Life ou s'y opposer farouchement en soulignant à quel point Tim Burton dénigre des imaginaires différents du sien au lieu d'y reconnaître simplement des créatures d'un autre univers. La nymphomane ou la fanatique ne sont-elles pas dotées d'un imaginaire tout aussi puissant et capable de réagencer des mondes ? Burton préfère en tout cas les juger que de les mettre sur le même pied d'égalité que son imaginaire merveilleux dont Edward est l'incarnation. Outre la petite communauté, Peg doit aussi faire face à son mari et ses deux enfants. Kevin Robert Oliveri, le fils, est le contre-exemple de l'enfant du prologue à qui l'histoire est racontée. Il est le genre d'enfants que Tim Burton adore détester. Il ne semble en effet pas croire au merveilleux, il est bien souvent impoli, insensible, discrètement méchant et ne tisse aucuns liens d'amitié avec Edward. Leur seul moment de complicité apparaît lorsque Kevin présente Edward à sa classe. Mais là encore, il est difficile de penser qu'une amitié s'est crée entre eux tant Kevin donne l'impression d'exposer une bête de foire super cool. Jamais il ne laisse entrer Edward dans son imaginaire comme l'aurait fait un bon enfant burtonien ou spielbergien. C'est à nouveau là que se situe le problème Kevin ressemble à un enfant anesthésié à l'imaginaire pâlot. Comme son père, il semble intéressé par le baseball et aime se réfugier avec un ami dans la cabane de son jardin. Vers la fin du film, lorsqu'Edward est en fuite, il sort de la maison d'un voisin pour rentrer chez lui. Il passe alors devant un grand dinosaure taillé par Edward. La musique, au ton plutôt sombre, souligne une surprenante étrangeté, un peu comme si Kevin avait peur du buisson taillé en forme de diplodocus. Ce plan énigmatique et presque détonnant par rapport à l'ensemble du film ne semble avoir pour but que d'opposer définitivement le jeune garçon à l'imaginaire de Tim Burton. Plutôt que d’accueillir les merveilles d'Edward et de les utiliser pour repeupler son imaginaire, il les voit comme des choses terrifiantes et étrangères. Edward aux mains d'argent propose de considérer l'imaginaire de Tim Burton comme un remède à la pauvreté de l'American Way of Life. C'est d'ailleurs sur papier la belle idée du film rendre virale l’énergie créatrice d'Edward. Cette viralité débute évidemment par une opération de substitution d'imaginaire. Lorsque Edward effectue sa première création, il se trouve à côté de Bill Alan Arkin, le mari de Peg, qui écoute le baseball affalé dans son transat. La bande-son prolonge les applaudissements du public qu'on entend à la radio sur un plan montrant Edward posé devant son premier dinosaure. Un imaginaire est supplanté par un autre ; bien que Tim Burton ne semble pas accordé beaucoup de poids à l'imaginaire en place le plus commun et le plus éloigné du sien. Edward devient ensuite rapidement le chouchou du quartier en taillant non seulement les plantes, mais aussi les chiens puis les cheveux des femmes. Il apporte une touche sauvage à ce monde trop bien ordonné. Très vite, pourtant, "dans ce monde hostile où on assassine avec le sourire, une menace sous-jacente, un renversement de situation se transformera en haine féroce" 3. Tim Burton explique que ce retournement de situation, et la critique sociétale qui l'accompagne, lui vient de son enfance. "Pendant tout mon enfance je me sentais bizarre. Il y avait quelque chose d'étrange qui planait dans cette ville. Les gens étaient amicaux, mais uniquement en surface. Comme s'ils étaient forcés de l'être" 4. Outre la haine de l'autre, à l'image d'un autre beauf du film, Jim Anthony Michael Hall, le petit ami débile de Kim, on ne voit pas ce qui empêche Edward de redonner vie à ce petit quartier. Tim Burton semble nous dire qu'au fond personne, dans ce petit monde, n'est digne de pouvoir accueillir la singularité de son imaginaire. Lors du barbecue organisé par Peg, tous les voisins se moquaient déjà gentiment d'Edward dans un climat d’hypocrisie générale. Et quand il s'enfuit après un quiproquo, les habitants ont peur. Personne ne part à sa recherche et tout le monde souhaite qu'il ne revienne jamais. Bill, perché sur son toit en train d'installer les décorations de Noël, témoigne de la même nonchalance qui a été la sienne durant tout le film. Le plus incompréhensible reste la réaction passive de Peg. Alors qu'elle ramène Edward sans aucune raison chez elle, elle l'abandonne tout aussi subitement jusqu'à disparaître du récit. Comme ses voisines, elle reste cloîtrée chez elle et demande à Bill de partir à la recherche d'Edward. Pourquoi retourne-t-elle sa veste ? Si Tim Burton n'aime pas répondre aux questions touchant à la logique de ses films par exemple "Mais où Edward s'est-il procuré glace ? Je réponds sans attendre "Allez revoir tels pères, telle fille"!" 5, il est quand même surprenant de voir ce personnage central, de surcroît tout à fait disposé à faire entrer Edward dans son imaginaire, disparaître sans raison et assumer un retour à son quotidien qu'elle n'a peut-être jamais voulu abandonner. Tim Burton préférait sans doute souligner en premier lieu l'opposition irréductible entre l'imaginaire d'Edward et l'imaginaire décadent de la banlieue américaine, voire son absence d'imaginaire tout court. C'est pourquoi la viralité laisse place à l'emmurement. Edward retourne dans le grenier de son château en incompris voué à vivre pour toujours loin des hommes perfides. C'est du haut de son jardin secret qu'il fera tomber la neige et enchantera ceux qui, à l'instar de l'enfant du prologue, croient toujours au merveilleux. La marchandisation de l'imaginaire burtonien Cette première analyse avait pour but de montrer comment fonctionne l'imaginaire policier de Tim Burton. Il est possible d'aller encore plus loin Edward aux mains d'argent permet également de considérer cet imaginaire comme une marchandise. Rien de nouveau ici depuis Marx ou le célèbre Kulturindustrie de Adorno et Horkheimer, les œuvres circulent dans un flux de capitaux à l'intérieur d'innombrables marchés. Rien n'y échappe ou presque. Il est amusant de voir comment Tim Burton a transformé son imaginaire, sa patte et son univers macabre en un produit indépendant et exportable sous différentes formes. L'imaginaire d'un cinéaste peut-il se détacher du film où il s'exprime ? Énoncée dans ces termes, l'idée paraît ridicule. Pour la mettre à l'épreuve, il faut prendre en compte au moins deux facteurs. Le premier consiste à opérer une distinction entre deux façons dont l'imaginaire prend possession du récit et du monde dans lequel l'histoire est racontée. Le merveilleux ou le surnaturel, le futurisme, etc. peut soit entrer en opposition avec une réalité mainstream ou dépourvue de fantaisie Edward aux mains d'argent, soit il est partagé par tous les personnages qui baignent, au départ, à égalité dans un seul et même monde les deux Batman, par exemple. Cette distinction ne recouvre pas exactement celle qui existe entre le fantastique et la science-fiction, puisque une dystopie de SF peut déployer un imaginaire policier et le cinéma fantastique, s'il contamine une réalité qui ressemble à notre monde, peut très bien se passer du principe d'opposition entre imaginaires pour fonctionner. Nous voyons ici qu'il s'agit d'un choix que beaucoup de cinéastes ne font pas lorsqu'une critique de la société américaine est distillée dans un film, elle ne s'exprime pas forcément par le canal de l'opposition. Souvent, les populations sont opprimées, lobotomisées ou manipulées par un régime politique qui leur impose une existence mainstream. Il n'y a évidemment rien de tout cela dans Edward aux mains d'argent puisque le squelette du récit est articulé par un cinéaste conscient de juger sans fondement ni explication l'imaginaire de la classe moyenne américaine. Le second facteur qui intervient est la façon dont l'imaginaire est directement récupéré par les rouages de l'économie libérale. Dans le petit quartier d'Edward aux mains d'argent, tout est soumis au régime de la marchandise. Le but est de gagner de l'argent pour assurer son confort et être accepté par la communauté. Dans ce contexte, l'imaginaire devient ouvertement une denrée comme une autre. Edward aux mains d'argent offre un exemple parfait de cette transformation de l'imaginaire en marchandise. Après avoir attiré la curiosité du voisinage, Peg et Bill sont bien obligés de faire quelque chose d'Edward. Bill, en bon père américain, parle assez tôt de faire de l'argent comme si c'était le seul moyen de donner un sens à l'existence de la drôle de créature. Peg pense alors ouvrir un salon de coiffure où Edward pourrait exercer ses talents tout en gagnant de l'argent. Elle le traine d'abord à la banque afin d'obtenir un prêt avant de lui trouver un commerce à remettre où il pourrait rapidement s'installer. Elle l'emmène aussi chez un psychologue pour voir s'il est apte à exercer une activité. Cette balade dans les entrailles du monde libéral se termine par un passage en télévision dans un talk show vulgaire à l'américaine où le pauvre Edward finit par craquer sous le poids de la pression. On pourrait voir dans cette courte parenthèse du récit l'expression d'un imaginaire capitalisé. Peg, qui a plus de cœur que son fils, traîne Edward moins comme une bête de foire qu'une sorte d'artisan dont elle veut embellir l'existence. Bien sûr, Tim Burton dénonce clairement cette mascarade qui malmène sa créature tant aimée. Pourtant, et non sans ironie, c'est par les coupes qu'introduit son imaginaire policier dans la réalité que cette marchandisation d'Edward est rendue possible. S'il n'y avait pas deux mondes en opposition, deux imaginaires, deux manières de répondre à l'incursion de la féérie dans la réalité, ce recyclage de l'imaginaire burtonien dans l'économie libérale n'aurait pas lieu d'être. Tim Burton ne semble pas voir que sa critique de la société américaine s'applique aussi à son propre imaginaire, un imaginaire qui ne se fond pas dans le décor mais le surplombe, avec sa viralité et son fonctionnement totalitaire. Cette hypothèse ne tient plus lorsque le cinéaste abandonne son esprit revanchard et critique. Lorsqu'il accepte de réaliser plusieurs films de commande comme Beetlejuice 1988, Batman 1989 et Batman, le défi 1992, son imagination se met au service du seul et unique monde dans lequel le récit se déroule l'unité diégétique du film, le monde des personnages que l'imaginaire policier Tim Burton ne segmente plus. L'imagination macabre du cinéaste trouve un terrain d'expression idéal dans le Gotham poisseux et corrompu de Batman. Le film est ainsi conforme à la noirceur du comics. Ce monde dystopique appartient au registre de la science fiction et tout le monde y survit selon les règles qu'il impose. Les quatre personnages principaux sont dotés d'imaginaires propres qui ne sont ni hiérarchisés, ni jugés selon un principe moral le degré de merveilleux sur l'échelle de l'imaginaire. Il y a ainsi l'imaginaire fou du Joker ; celui, plus ténébreux, de Bruce Wayne ; celui de la photographe Vicki Vale Kim Basinger et, enfin, celui du reporter Alexander Knox Robert Wuhl qui rêve de remporter le prix Pulitzer. Quatre imaginaires différents donc, mais égaux entre eux. Dans Beetlejuice, qui est plus proche d'Edward aux mains d'argent, un couple décède dans un accident de voiture et se voit condamné à hanter leur maison. Lorsque des acheteurs farfelus s'y installent, ils vont essayer de les chasser le plus vite possible mais c'est l'inverse qui se produit le film va lentement rapprocher les morts et les vivants autour d'une coexistence heureuse au sein de la maison. Tim Burton fait pourtant d'abord du personnage de Winona Ryder une sorte de double de lui-même. Elle sera au début la seule personne capable de voir les fantômes, et cela parce que son imaginaire macabre lui permet de croire au surnaturel... Cette hiérarchie typiquement burtonienne s’effritera assez rapidement. Les parents, jugés sévèrement au début, à l'instar de l'attaché de presse coquet de la mère, seront reconnus dans la singularité de leur imaginaire. Beetlejuice se termine par une scène de joie contagieuse on se dit alors que le cinéma de Tim Burton a peut-être manqué un train. Qu'aurait pu réserver cette ouverture à la joie et la bonne humeur, le partage et la féérie d'un vivre-ensemble bricolé de singularités fortes ? Edward aux mains d'argent » la revanche de Tim Burton ? S'il n'est pas question ici d'éclairer Edward aux mains d'argent à la lumière des déclarations que tient Tim Burton sur sa vie personnelle – cela fait deux siècles que Sainte-Beuve est derrière nous – ou sur les conditions du tournage, il est néanmoins intéressant de se pencher sur certains de ses propos car ils permettent de mieux situer l'origine de cet imaginaire policier. Le cinéaste aime se présenter comme un étranger un peu farfelu aux propos incompréhensibles que les studios regardent avec des yeux écarquillés 6. Cette impression de marginalité, Tim Burton la connaît depuis sa jeunesse où Edward aux mains d'argent prend sa source. "Adolescent, j'avais énormément de mal à communiquer avec le reste du monde, à lier des relations avec les autres, et ma personnalité n'avait rien à voir avec l'impression que je donnais. Je me trouvais, comme tant d'autres, dans l'impossibilité d'exprimer les sentiments que j'éprouvais. Edward veut lui aussi toucher ce qui l'entoure, mais ne peut le faire, son désir créateur est en même temps un désir destructeur" 7. Jusqu'ici, rien d'anormal, il est logique qu'une création puisse résonner avec une situation vécue durant l'adolescence. Très vite, pourtant, ce désir créateur pour reprendre les mots du cinéaste se trouve entaché par la revanche, voire une certaine forme de haine, qui présuppose que sa marginalité soit considérée comme un antidote à sa perception désenchantée du monde. "Je me suis rendu compte très jeune que la tolérance n'était pas chose répandue. On doit, très tôt, s'aligner sur certains schémas, en tout cas aux États-Unis. Dès notre premier jour d'école, on nous explique que celui-ci est intelligent, mais que celui-là ne l'est pas ; que celui-ci est normal, mais que celui-là est bizarre. On te fait entrer immédiatement dans des catégories. C'est dans mon agacement face à ces "principes" que j'ai puisé Edward aux mains d'argent" 8. Outre le fait que ces propos soient tout à fait arbitraires nous pourrions sans difficulté comparer sa situation à la nôtre, ils révèlent un mal-être profond qui va se traduire conjointement par une attaque frontale contre la banlieue petite-bourgeoise dans laquelle il vivait adolescent. "Grandir dans ces banlieues, c'est grandir dans un univers sans histoire, sans culture, sans passions. Les gens écoutaient de la musique – mais l'entendaient-ils vraiment ? On avait l'impression que tout leur était profondément indifférent" 9. L'ado de l'époque a-t-il poussé les portes de chaque maison de son quartier ? Palper l'ambiance latente d'une atmosphère a priori superficielle suffit-il à établir une "vérité" ? Nous retrouvons clairement ici la base de la critique que nous formulons au cinéaste ce dernier aurait largement sous-évalué l'imaginaire potentiel des personnes qu'ils jugent comme incapable du moindre écart de conduite, du moindre saut dans un imaginaire aussi riche que le sien. Le pauvre Tim n'avait pas le choix, "du coup, il fallait ou bien se fondre dans la masse et renoncer à une grande part de soi-même, ou bien posséder une vie intérieure et donc se couper des autres" 10. Cette phrase effrayante mériterait de longs développements. Si elle traduit l'état d'âme de Burton, elle ne semble valoir que pour lui seul. Elle contient tant de colère, de présupposés et de jugements qu'il est pratiquement impossible de voir en Edward aux mains d'argent autre chose qu'un moyen d'exprimer ces différents ressentiments. On comprend mieux pourquoi Burton, au même titre qu'Edward, fait le choix de se caparaçonner 11. C'est ici qu'intervient Jim, le petit ami de Kim et rival d'Edward dans la conquête de son cœur, dont nous n'avons pas encore beaucoup parlé. Dans le final d'Edward aux mains d'argent, Edward le tue et beaucoup de critiques ont reproché à Tim Burton ce qui s'apparente à une revanche. Le principal intéressé ne dément pas "Je pense que j'ai dû satisfaire là un fantasme de vengeance qui remontait à la fac ou au lycée. Je crois que ça m'a fait du bien" 12. Avec de tels propos, il est difficile de mettre en doute une théorie de l'imaginaire policier à l’œuvre chez Tim Burton. Celui-ci ajoute encore que "ces types me laissaient pantois. Je songeais et ce sont ces types-là qui ont toutes les filles ! Et ce sont ces gars-là qui nous représentent, alors que ce sont de vrais psychopathes" 13, avant d'expliquer qu'il s'est rendu à une réunion d'anciens élèves où il a pu constater que les marginaux et les souffre-douleurs avaient réussi leur vie à l'inverse des caïds de l'époque ! 14. Les rouages de l'imaginaire policier sont ici clairement visibles il s'agit de dévaluer une autre forme d'imaginaire dont la critique ne comprend pas les tenants et les aboutissants. Et si ses gros bras avaient leur propre imaginaire et une intériorité aussi riche que celle du cinéaste ? Jamais le cinéma de Tim Burton ne va à la rencontre de ceux à qui il dénie une vie potentiellement riche. La conclusion sans appel du cinéaste résonne avec la fin d'Edward aux mains d'argent "En réaction à cet univers dans lequel j'ai vécu toute mon enfance, j'ai choisi une manière de me placer au-dessus, d'être en dehors, d'aller au-delà, de vivre dans un lieu qui ne ressemble pas à un intérieur de boîte à chaussures 15" 16. Pour ne pas conclure Tim Burton, un imaginaire taillé pour la science-fiction ? En guise de conclusion, nous pourrions avancer l'idée que l'imagination de Tim Burton n'est jamais aussi fertile que lorsqu'elle renonce à sa "touche personnelle" qui consisterait en partie à introduire une critique ratée de l'American Way of Life. Celle-ci fonctionnerait mieux si elle incriminait un pouvoir ou une cause extérieure justifiant l'uniformisation des êtres humains. L'art macabre de Tim Burton trouve donc dans les films de commande un agencement où le merveilleux peut se déployer dans l'ensemble de l'univers diégétique sans devoir procéder à des coupes dans la réalité ou mettre en opposition des formes différentes d'imaginaire. On peut évidemment ne pas partager cette analyse et continuer de célébrer l'imaginaire foisonnant de Tim Burton et sa capacité à nous émerveiller. Il ne faut pas oublier qu'il est l'un des rares cinéastes à pouvoir donner vie aux inventions les plus fantastques de son imagination, ce qui le rend précieux à bien des égards. Mais un cinéma de l'imaginaire peut aussi très bien s'exprimer sans l'esprit revanchard, élitiste et policier que nous avons décelé chez Tim Burton. Il existe autant d'imaginaires qu'il n'y a d'êtres humains. On peut en détester beaucoup, les moquer, les renvoyer éventuellement à leurs propres limites, mais les reconnaître et les explorer seraient déjà une première étape. Il reste au cinéma beaucoup de formes d'imaginaires à apprivoiser, en sachant qu'il s'agit d'un des terreaux le plus fertiles pour parler de la réalité elle-même et éviter les pièges du naturalisme. Le cinéma de Tim Burton ne semble pourtant pas concerner par tout cela il évolue dans son propre monde où le produit de son imagination est roi. La réalité y surgit seulement pour être critiquée et moquée car la vrai vie réside peut-être uniquement dans l'imaginaire. Pour poursuivre la lecture autour de Tim Burton Guillaume Richard, Tim Burton, Policier de l'imaginaire et Fossoyeur de freaks », Le Rayon Vert, 12 septembre 2017. Guillaume Richard, Dumbo de Tim Burton L’Éléphant qui réenchante les Regards », Le Rayon Vert, 7 avril 2019.
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Aujourdhui, aiguisons nos classiques américains avec Edward aux mains d’argent, comédie fantastique si ce n’est dramatique réalisée par Tim Burton, écrite par ce dernier et Caroline
Tout comme ELEPHANT MAN, EDWARD AUX MAINS D'ARGENT est l'un de ces films, qui nous agite les tripes et nous pousse a tenter de devenir meilleur. Une histoire complétement hors du commun et poutant si réaliste. Le théme de la différence y est traité avec beaucoup de sensibilité et on reste scotché devant ce "conte" des temps modernes ... L’univers fantasmagorique de Tim Burton nous délivre un fabuleux plaidoyer, que l’on pourrait classifier d’anti-conte de Noël » par le certain pessimisme que véhicule ce chef d’œuvre absolu. Dans la droite lignée des grands classiques du cinéma fantastique, le cinéaste faisant un clin d’œil au passé, en imposant Vincent Price dans le rôle du créateur. L’acteur fétiche de la défunte société de production HAMMER y incarne son dernier rôle. Père d’un androïde » abandonné à son décès, Edward devenant une créature inachevée, dans la droite lignée des premiers FRANKENSTEIN », ou la poésie surpassait l’aspect horrifique de ce type de production. Cet aspect fantastique, qui sert évidemment la dimension poétique du récit, se révèle in fine être un prétexte à la dénonciation des travers d’un univers fonctionnant en vase clos, cette même banlieue dans laquelle Tim Burton a grandi et, envers laquelle il porte un regard sévère. Sévère au point de mettre en exergue la méchanceté ordinaire qui y règne et de tirer de ce constat la morale pessimiste de ce long métrage il est impossible pour un être différent, même extraordinaire, de se fondre dans la médiocrité d’un monde qui finira par le rejeter. La note d’espoir ne réside finalement que dans la fidélité de la famille de Pegg et dans le personnage interprété par Winona Ryder, qui passera de la défiance à l’amour en s’attachant à la vraie nature d’Edward. Et dans ce final neigeux éblouissant, le spectateur finit par se rendre compte, que ce le château qui est devenu chatoyant et la banlieue qui est devenue macabre. Bien plus qu’un film culte Edward aux Mains d’Argent » est une ode à la tolérance, certainement un brin naïve, mais qui insiste sur l’importance de la famille, de la gentillesse, du pardon, et affirme la nécessité de l’existence des poètes. Désuet mais essentiel, comme à quelques exceptions près, l’ensemble de l’œuvre de Tim Burton. Certainement la création la plus émouvante et le plus personnelle de Tim Burton. L’atout charme de ce film, est Winona Ryder, littéralement féerique. Johnny Depp est merveilleux de sincérité, de son regard mélancolique, nous transperçant de toutes les émotions. Le tout bercé dans les sublimes partitions de Danny Elfman, créant une atmosphère, qui nous éveille l’épiderme de la première seconde à la dernière seconde ... Définitionsde EDWARD AUX MAINS D ARGENT, synonymes, antonymes, dérivés de EDWARD AUX MAINS D ARGENT, dictionnaire analogique de

PHOTOS. "Edward aux mains d'argent" les lieux de tournage ont bien changé en 25 ans INTERNET - Remontons quelques années en arrière, quand les décors de cinéma n'étaient pas tous créés par ordinateur. Un internaute a partagé lundi 3 août sur Imgur une série de photos "avant-après" des lieux de tournages du film "Edward aux Mains d'argent", réalisé par Tim Burton et sorti en France en 1991. L'auteur des clichés raconte qu'il habitait le quartier quand l'équipe du film a posé ses bagages. Une période dont l'internaute se rappelle très bien. Et aussi À quoi ressemblent ces lieux de tournage cultes aujourd'hui ? Découvrez les photos de Suburbia ci-dessous. Vous pouvez aussi faire un saut sur Google Maps pour vous promener dans le quartier où l'homme aux mains-ciseaux interprété par Johnny Depp. Re-découvrez la bande-annonce ci-dessus.

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Edwardaux mains d'argent est un film réalisé par Tim Burton et sorti en 1990. Edward est un charmant garçon crée par un inventeur dans un grand manoir. Mais l'inventeur meurt avant d'avoir fini son oeuvre, et Edward, à la place de mains, a de grands ciseaux terrifiants. Edward se retrouve donc seul jusqu'à ce que Peg Boggs, une représentante en cosmétiques, ne
EDWARD SCISSORHANDS Si le fim est un magnifique spectacle poétique et plastiquement extraordinaire, c'est heureusement bien plus que cela. L'histoire d'EDWARD AUX MAINS D'ARGENT est une variation du FRANKENSTEIN de James Whale. Alors que la créature de Frankenstein était plus trouble quant à ses motivations, Edward est aussi gentil et naïf qu'un nouveau-né. Tim Burton est probablement un fan du film de James Whale puisqu'il avait déjà réalisé une sorte de remake canin avec FRANKENWEENIE. Pourtant, il ne s'intéresse pas ici aux questions morales de la création de Edward. Ce n'est pas le propos. Il s'attarde plutôt à nous dépeindre un portrait peu flatteur des êtres humains. Leurs bons côtés mais surtout leurs mauvais. En cela, EDWARD AUX MAINS D'ARGENT devient une véritable fable ou un conte moderne sur la tolérance et l'humanité. Face aux humains bien pensants, Edward n'est qu'une vilaine curiosité. Pourtant, contrairement à ceux qui l'exploitent, il est une véritable personne sensible avec un coeur gros comme ça. Johnny Depp a su prendre des risques payants dans ses choix de carrière. Après la série télévisée 21 JUMP STREET, plutôt que de continuer à capitaliser sur sa jolie bouille de jeune play-boy, il embraye avec EDWARD AUX MAINS D'ARGENT. Maquillé et limite méconnaissable, avec une grande sobriété et dans ce rôle presque muet, il devient l'enfant mécanique aux bras prolongés de ciseaux en guise de mains. Toute l'entreprise repose alors en grande partie sur ses épaules. L'acteur est devenu par la suite une sorte d'acteur fétiche pour Tim Burton. Le reste du casting est au diapason. Winona Ryder, Dianne Wiest ou Alan Arkin sont parfait ! Quoi de plus poignant que la mort de l'inventeur. Dernier rôle à l'écran de Vincent Price avant qu'il ne décède. Un acteur assez peu connu du grand public et adoré des fans de cinéma fantastique. Des adaptations d'Edgar Allan Poe de Roger Corman jusqu'à L'ABOMINABLE DR. PHIBES, il était une figure incontournable de l'épouvante. Quoi de plus normal alors que Tim Burton lui ait consacré un court-métrage où l'acteur prêtait sa voix à ce petit monument d'animation qu'est VINCENT. N'était-il pas non plus la voix-off du clip THRILLER de Michael Jackson. A l'instar des Boris Karloff, Peter Cushing, Christopher Lee, Lon Chaney et son fils ou Bela Lugosi, il fut l'un des plus grands noms du genre. Assez peu présent à l'écran dans EDWARD AUX MAINS D'ARGENT, il nous démontre une fois de plus tout son talent. Lorsqu'il meurt à l'écran, ses yeux se vident, ses traits se relâchent... Une des plus poignantes scènes que j'aie eu l'occasion de voir, comme je vous l'ai déjà dit surtout lorsque l'on sait qu'il s'agit de son dernier film. La musique joue une grande part dans la réussite de EDWARD AUX MAINS D'ARGENT. Depuis PEE WEE, Tim Burton ne fait plus un film sans Danny Elfman. Et pour cause, le compositeur est capable de créer des parties musicales envoutantes et entrainantes qui s'associent à merveille aux images. Il parle d'ailleurs de son travail sur la piste musicale isolée entre chaque morceau. EDWARD AUX MAINS D'ARGENT est le plus beau film de Tim Burton. Vous pouvez oublier tout le reste. Il a signé son chef-d'oeuvre et n'a toujours pas, à ce jour, retrouvé la magie qui l'animait lors de cette création. Le DVD propose un superbe habillage dans l'esprit du film. Les menus sont sous la neige et les transitions sont amenées par une promenade au milieu d'un paysage fait de décors qui semblent tout droit sortis d'un livre animé. Les deux commentaires audio sont sous-titrés, ce qui facilitera grandement la compréhension. Mais bizarrement, le petit Making Of, lui, ne l'est pas du tout ! D'ailleurs, il s'agit de ce que l'on appelle une Featurette. Une sorte de documentaire à vocation commerciale. Sans être réellement informatif, il nous permet tout de même de voir quelques rapides extraits du tournage entrecoupés de passages du film et d'interviews. On trouve d'autres interviews dans le menu des suppléments mais elles aussi sont proposées sans aucun sous-titrage. Côté film, l'image est excellente et l'on ne chipotera pas sur de minimes problèmes de compression. Néanmoins, à partir du chapitre 16, il nous a été impossible de continuer à regarder le film avec notre lecteur DXR6 pour PC. Nous n'avons pas rencontré ce problème avec un lecteur de salon Pioneer. Ancien journaliste professionnel dans le domaine de la presse spécialisée où il a oeuvré durant plus de 15 ans sous le pseudonyme "Arioch", il est cofondateur de DeVilDead, site d'information monté en l’an 2000. Faute de temps, en 2014, il a été obligé de s'éloigner du site pour n'y collaborer, à présent, que de manière très sporadique. Et, incognito, il a signé de nombreuses chroniques sous le pseudonyme de Antoine Rigaud ici-même. 53 ans 10192 news 565 critiques Film & Vidéo 4 critiques Livres On n'aime pas Pas de sous-titres sur le Making Of et les interviews Au chapitre 16, des soucis de lecture sur PC avec un lecteur DXR6 Mon compte Se connecter S'inscrire Notes des lecteurs Votez pour ce film Vous n'êtes pas connecté ! 8,00 16 votes Ma note - Autres critiques L'édition vidéo Editeur Support DVD Double couche Audio English Dolby Digital Francais Dolby Digital Stéréo Surround Sous-titrage Néerlandais Anglais Supplements Commentaires audio sous-titré Tim Burton Danny Elfman sur piste musicale isolée Piste musicale isolée Making Of Featurette Interviews Johnny Depp Winona Ryder Dianne Wiest Alan Arkin Vincent Price Tim Burton Danny Elfman Caroline Thompson Bandes-annonces 2 Spots TV espagnol 3 Galerie de dessins de production Menus Autres éditions vidéo Cemercredi 23 mars, 58 Edward Aux Mains D Argent vous attendent à prix réduit sur notre plateforme e-commerce. 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22 Mai 2014 J’ai beaucoup aimé ce film, c’est un film fantastique très réussi. Ce film à été réalisé par Tim Edward vit seul dans un manoir, il n’ose pas sortir car il n’a pas de mains. A la place il a des ciseaux. Un jour, Peggy une vendeuse de produits de beauté le découvre. Elle décide de l’emmener chez elle. Il est très vite adopté par la famille et les habitants du quartier. Mais très vite les habitants du quartier vont se retourner contre lui .Cécile - CM2Le mardi 14 mai nous sommes allés au cinéma voir Edward aux mains d’argent ». Ce que j’ai bien aimé, c’est quand il taille des buissons en forme de dinosaures ou de personnes. Ce que je n’ai pas aimé, c’est quand Edward se fait taper par Jim, quand il va cambrioler la maison de Jim avec Kim et quand les habitants du village se méfient de lui. Ce film n’est pas vraiment pour les plus – CM1 Le mercredi 14 mai nous sommes allés voir Edward aux mains d’argent ». J’ai adoré ce film. Je crois que c’est le meilleur film qu’on ait vu avec l’école. Il était un peu triste et il parlait de discrimination et d’amour entre une jeune fille nommée Kim et un garçon nommé Edward. Edward vivait dans un château jusqu’au jour où une dame nommé Peg, la maman de Kim, l’invite à venir habiter chez elle. Franchement c’est le meilleur film que j’ai vu je vous conseille d’aller le - CM2J’ai bien aimé à la fin quand Edward fait des sculptures de glace pour faire tomber de la neige. J’ai aussi aimé quand Kim prend Edward dans ses bras. Je n’ai pas aimé quand l’inventeur de Edward est mort et quand Jim a voulu tuer Edward. Et quand il coupe un peu la main de Kim à cause de Jim et quand il se fait prendre par la police. Ce triste film était romantique, J’ai adoréELINA - CM2J’ai bien aimé ce film. Ce qui est dommage c’est que Edward veut se gratter et il se fait mal au visage. Ce que je n’ai pas aimé dans un passage, c’est quand Jim ne faisait que frapper avec du bois sur Edward.. Aussi j’ai adoré les figures que Edward taillait. Un jour il à fait un chien, une danseuse , un chat ....Camérone – CM2J’ai adoré ce film, déjà parce qu’il était en couleurs , parce qu’il est bien, et parce que j’aimais bien quand Edward coupait les buissons, les chiens, les femmes. Mais je n’ai pas aimé quand Jim tapait Edward avec une barre de fer dans le –CE2Mercredi 14 mai nous sommes allés au cinéma de Mussidan nous avons Edward aux mains d’argent ». Cela parlait d’un garçon qui avait des ciseaux à la place des mains. J ai bien aimé quand Edward essaie de sauver Kévin un petit garçon. Il essaie de le sauver parce qu’un fourgon conduit par quelqu’un saoul va l’écraser. Mais en le sauvant Edward lui fait des égratignures sur la tête et tout le monde lui en veut. Après mon moment préféré aussi c’est quand Edward rentre au manoir dans le grenier et Jim le méchant arrive. Il a un pistolet et puis après Edward le tue avec ses ciseaux et puis Jim tombe par la – CM2J’ai bien aimé ce film car Edward avait des ciseaux à la place des mains et aussi il taillait et coupait les cheveux et les chiens. Parfois la police essaie de l’arrêter etparfois il fait une sculpture avec de la glace. Quand son père veut lui offrir des mains il meurt d’un seul coup. Après il essaie de le toucher mais il le fait D –CE2 Edward aux mains d’argents est un très beau film qui peut être étrange, émotionnel ou morbide. Edward aux mains d’argents est un film émouvant qui parle de la discrimination. J’ai adoré ce film parce que tous les styles sont dans ce film, et bien sûr il y a des scènes morbides comme dans tous les films de Tim Burton. Johnny Dep joue le rôle principal du film il incarne Edward. Edward a été créé par l’inventeur, c’est donc un robot. Ensuite Peg , la représentante des savons l’a recueilli, il a appris à manger et à boire. Puis toutes les voisines voulaient le voir. Il a taillé leurs buissons en animaux puis il a rencontré la fille de Peg et il est tombé amoureux etc…INES-CM2J’ai bien aimé le film parce que Edward sculptait des dinosaures, des chiens, des femmes. Il coupe les poils des chiens les cheveux, des sculptures de glace. Jim a été méchant avec Edward il se sont film était bien il était très émouvant il avait des passages rigolos et des passages tristes. Quand peggy rencontre Edward elle l’emmène chez elle, il n’a pas peur il est très très gentil et il sait tailler les haies et tailler les buissons plus vite que nous et faire des sculptures. Pour le jour de Noël Edwards a fait un cadeau à Kim, il la sculptée en ange. C’est à voir il est très très bien surtout il ne faut pas avoir trouvé que ce film était bien mais je trouve que Edward n’a pas de chance d avoir des ciseaux à la place des mains, car il ne peut presque rien faire, puis il fait mal à tout le monde alors qui ne fait pas exprès. Mais je trouve dommage car à chaque fois qu’il se fait arrêter par la police, ce n’est pas sa faute. Sinon j’ai bien aimé quand Edward faisait tout pour se rapprocher de Kim j’ai trouvé ça mignon j’ai bien aimé aussi quand Kim l’a serré dans ses bras. J’aimerais bien revoir ce film car je l’ai bien aimé !Mathilde CM2 Ce que j’ai aimé J’ai tout aimé car je trouve le film génial et je trouve l’histoire très intéressante en plus l’acteur principal est super, Johnny Depp, mon passage préféré est quand Kim, la fille de Pegg, celle qui a pris Edward avec lui quand elle l’a vu seul au château, est sous la neige quand Edward sculpte de la glace un ange pour Noël . J’ai trouvé aussi que le moment où il fait des coiffures, aux chiens, et aux femmes est un peu drôle. Ce film parle de discrimination, je trouve que le film n’est pas pour de jeunes enfants. J’ai pleuré à la fin je le trouve triste et je pense que ce film est un peu une que je n’ai pas aimé Je n’ai pas aimé quand Jim, le petit ami de Kim frappe Edward, et je n’aime pas du tout CM2Mercredi 14 mai, nous sommes allé à Mussidan pour voir le film Edward aux mains d’argent ». Cétait triste et à moitié romantique. C était drôle la scène du salon de coiffure. Je n ai pas aimé parce que cétait triste et ça faisait un peu peur. J ai trouvé que les personnages étaient bien B - CE2J’ai bien aimé ce film parce que à la place des mains il avait des ciseaux et il vivait dans un château. Une dame l’a emmené chez elle et après la dame lui a donné des habits. Edward les a mis et après il y a eu bagarre entre Jim et EdwardMatheo – CE2 Mercredi matin nous sommes allés au cinéma voir Edward aux mains d’argent ». Je n’ai pas aimé le film parce que c’est violent. Parce que je n’ai pas aimé que Jim se fasse tuer et Kévin a failli être tué et aussi je n’ai pas aimé quand Edward a coupé Kévin et que Jim donnait des coups de pieds de biche à Edward et qu’il lui tire dessusDylan-CM1J’ai aimé ce film parce que Edward a des mains en ciseaux. C’est triste parce que son inventeur à Noël veut lui offrir des mains et Edward n’arrête pas de les toucher parce que il rêve d’avoir des mains et à ce moment là son inventeur est mort. Ce qui est le plus beau c’est quand kim danse dans la - CE2J’ai adoré le film, il parlait de la discrimination. Dans le film il y avait plein de couleurs et le matin c’était rigolo parce–que tout le monde partait en même temps au travail. Ce que je n’ai pas aimé c’est quand Jim a frappé Edward sur le dos à plusieurs reprises. J’avais envie de rentrer dans le film et de frapper Edward aux mains d’argent » est un film qui parle de la discrimination. Edward est un garçon qui à la place des mains, a des ciseaux. Il est découvert dans un château par Peggy qui l’emmène chez elle. Il se fait adopter par toute la famille et puis par tout le quartier, il tombe aussi amoureux d’une fille qui s’appelle Kim. J’ai beaucoup aimé ce film il y a de l’action, de l’aventure, de l’amour, du suspens, une scène drôle. Il n’y a pas de scène que je n’ai pas aimé et je conseille à tout le monde de le voir. En tout cas j’aimerais bien le mercredi 14 avril nous sommes allés à Mussidan pour aller voir Edward aux mains d’argent. » Edward aux mains d’argent est un conte dont le sujet est la dicrimination. J’ai bien aimé ce film dont la scène de la rencontre entre Peggy Boggs et Edward, et la scène où Edward tue Jim le brutal », petit ami de Kim et celle où Kim découvre Edward et où il perce son lit. Dans l’ensemble ce film est très bien, j’ai – CM2 Edward sculpte de la glace dans son grenier. Ce que j’ai aimé J’ai bien aimé quand il a percé le lit à aussi bien aimé quand il a tué Jim .Ce que je n ai pas aimé Je n ai pas aimé quand ils ont laissé Edward tout seul chez Jim et aussi quand tout le monde a cru que Edward voulait tuer Kévin mais en fait il a voulu le sauver car le copain de Jim était saoul et il a failli le bien aimé ce filmGABIN-CM2Ce film est très beau il est triste et romantique, des fois il y a quelques moments drôles. Ce film parle de discrimination. Les maisons sont pleines de couleurs. Je trouve que ce film est fantastique. J’ai bien aimé, quand Edward coupe les cheveux des villageois et des chiens, aussi quand Edward taille de la glace et que Kim danse sous la neige et aussi quand Kim prend Edward dans ses bras. Je n’ai pas aimé quand les villageois vont chez Peguy et qu’ils font un pique-nique. J’ai trouvé triste quand Edward, Jim et Kim étaient dans le château et que Jim voulait tuer EdwardEt aussi quand Edward dit adieu à CM2Le 14 mai 2014 nous avons été au cinéma de Mussidan voir le film Edward aux mains d’argent ». Ce film parle de la discrimination. Il raconte l’histoire d’un jeune homme qui a des mains ciseaux et qui habite dans un château abandonné. Cet homme est un robot non fini. Un jour Peggy une maquilleuse va au château pour trouver des clients et là elle trouve Edward. Elle le ramène chez elle. Elle va découvrir qu’il sait faire des coupes d’arbres, de cheveux etc …Mais il va très vite tomber amoureux de kim la fille de Peggy et ça va lui causer beaucoup de problèmes …Au final j’ai beaucoup aimé ce filmLaura CM2J’ai adoré ce film sur la discrimination et je trouve que ce film est aussi romantique. C’est un très beau film plein d’émotions. Je pense que ce film n’est pas adapté pour les plus résumé du film Edward fait plaisir aux gens en exerçant la coiffure et le jardinage mais quelques personnes abusent de ses talents et l’obligent à commettre des mauvais actes. Edward, rejeté retourne dans son manoir. Le personnage principal, Edward est joué par Johnny Depp. Je trouve que Edward ne parle pas beaucoup. Ce film est en Avant de commencer mes impressions, je tiens à vous informer que cette histoire, parle de discrimination. C’est à dire de la méchanceté des gens. Dès que quelqu’un est différent, ils le critiquent. Maintenant que je vous ai informé, je peux commencer mes impressions J’ai adoré ce film, surtout la gentillesse d’Edward et de celle de la famille qui l’accueille. Au début, tout le monde était gentil avec Edward, surtout les femmes. Mais à la fin, ils deviennent méchants, à cause de son cambriolage forcé. Forcé, c’est qu’on l’a obligé à cambrioler la maison de Jim l’ancien amoureux de Kim. A la fin elle tombe amoureuse d’Edward, mais celui-ci doit la quitter, parce que tout le monde en a après bien aimé ce film, car il était beau mais un peu triste mais émouvant. Mes scène préféré Quand Peggy découvre le jardin du château, Edward a taillé plein de buisson c’était très joli. Ma deuxième scène préféré c’est quand Edward a percé le lit a eau de Kim et qu’il a rebouou des fois ché le trou avec un doudou. Le moment où je n’est pas aimé c’est quand Jim a frapper Edward. C’est une histoire triste mais – CM1C’est à voir. J’ai aimé presque tout le film. Je n’ai pas aimé quand Jim fait du mal à Edward dans le château mais Kim essaie de l’empêcher avec une poutre. Mais il a repoussé Jim .Edward lève ses mains ciseaux et les enfonce dans le ventre de Jim , il le pousse et Jim tombe de la fenêtre. Edward dit Adieu » et Kim lui dit Je t aime ». Des fois ça fait peur et des fois cétait marrant. Il dure 1h40. Pendant l’histoire, au passé avant Noël un créateur a crée Edward aux mains ciseaux mais il voulait lui donner des vraies mains, trop tard il meurt .LOU-ANN-CM1
Enbref, si vous êtes amateurs de Tim Burton et de son cinéma si spécifique, alors "Edward aux mains d'argent" devrait vous plaire ! Il s'agit sans aucun doute de l'un des films les plus réussis et les plus beaux du réalisateur ! Un film unique, envoûtant et magnifique qui ne vous laissera pas indifférent ! Il contient tout ce qu'il faut pour passer un agréable moment devant la

Tim Burton, 1991 LE COMMENTAIRE Dans la vie, il faut filer droit. Malgré tous les discours de l’industrie du marketing sur l’acceptation de la différence, l’étranger reste celui qui fait peur. Seulement peu de choses peuvent faciliter son intégration la conversion aux us et coutumes locaux ou travailler deux fois plus que les autres. LE PITCH Un jeune homme pas comme les autres débarque dans une communauté très ordinaire. LE RÉSUMÉ Peg Boggs Dianne Wiest est représentante pour une marque de cosmétiques. Elle fait du porte à porte, cependant incapable de vendre le moindre produits aux desperate housewives du quartier. Alors elle va jusqu’à sonner à la porte du chateau lugubre au bout du lotissement, là où personne n’ose s’aventurer. Elle y trouve un homme isolé du nom de Edward Johnny Depp, la création inachevée d’un inventeur Vincent Price. En effet, il a des ciseaux à la place des mains. I’m not finished. Peg n’a pas le coeur à le laisser tout seul. Edward s’installe chez les Boggs. Involontairement, il fait très peur à Kim Winona Ryder alors qu’il est sous le charme de la jeune fille. Malheureusement pour Edward, Jim Anthony Michael Hall est déjà sur le coup. L’arrivée d’Edward dans le quartier n’est évidemment pas passée inaperçue. Un barbecue est organisé en son honneur. Tout le monde se presse pour découvrir cette nouvelle attraction. Tout le monde en parle, jusque sur les plateaux de TV. En l’occurrence, le jeune homme a des dons il taille les haies comme personne. Très vite, il se met à la coiffure et s’attaque aux coupes de ces dames. Joyce propose à Edward d’ouvrir son propre salon, pour mieux abuser de lui cf Harcèlement. Puis c’est au tour de Jim qui organise un cambriolage en exploitant Edward qui se fera arrêter, puis relâcher par la police. Kim commence enfin à comprendre qu’Edward est profondément gentil et surtout qu’il en pince grave pour elle. Why’d you do it? Because you asked me to… Un vrai romantique. Ce qui permet à Kim de réaliser au passage à quel point son Jim est un vrai baltringue. Celui qui avait suscité l’enthousiasme des unes et les moqueries des autres génèrent maintenant de la crainte et de la jalousie cf l’Enfer. Alors qu’il tente de sauver la vie du frère de Kim, Edward se retrouve au milieu d’un quiproquo ridicule qui lui vaut d’être chassé de la ville comme un malpropre cf Dogville. Lâché par tout le monde. All along I felt in my gut there was something wrong with him. Jim ne compte pas s’arrêter là. Il va jusqu’au chateau pour affronter son rival. Edward le poignarde. Légitime défense. Peu importe. Kim a tout vu et fera croire aux habitants que le toit s’est écroulé sur Edward. Personne ne regrette l’autre imbécile. Des années plus tard, la grand-mère qu’elle est devenue sait que son amoureux est en vie puisqu’il neige toujours alors qu’il n’avait jamais neigé auparavant. Ce qui rappelle à Kim les sirènes du port d’Alexandrie. L’EXPLICATION Edward aux mains d’argent, c’est la bénédiction de la différence. On sait depuis le mythe du vilain petit canard qu’il est plutôt heureux d’être différent. Même si cela peut prendre du temps avant d’être reconnu comme un cygne magnifique cf Harry Potter. Et que cet avènement se fait dans la douleur. Personne n’a dit que ce serait facile cf Les garçons et Guillaume à table. Parfois, les vilains petits canards ne sont même pas reconnus de leur vivant et c’est dramatique cf At eternity’s gate. Tout d’abord, la personne présentant une différence fait l’objet de curiosité. Pegg s’intéresse à cette bonne âme, tout comme son mari qui en profite pour rejouer son rôle de père en expliquant les règles élémentaires de la vie à son invité. Sweetheart, you can’t buy the necessities of life with cookies. On le remarque forcément. Il n’est pas habillé de la même manière que les autres. Plutôt sombre alors que les voisins s’habillent tous chez Pantone. Celui qui est différent attire celles et ceux qui s’ennuient dans leur impasse colorée. Le champs lui est laissé libre pour exprimer sa différence qui est aussitôt perçue comme du génie. Don’t be ridiculous! You’re not handicapped, you’re… What do they call the… exceptional. À croire qu’ils n’ont pas de bons coiffeurs, ou de tailleurs de haies professionnels. Les garçons qui manquent le plus de confiance en eux profitent du nouveau comme d’un faire-valoir. Du pain béni. Comme Jim qui sait très bien qu’il ne boxe pas dans la même ligue qu’Edward, malgré ses moqueries. Are you serious? Losing me to a loser like that? He isn’t even human! Edward fait donc le bonheur de tout le monde, bien que personne ne s’intéresse vraiment à lui. Qui se soucie de qui il est vraiment? Le jour où il fait preuve d’un peu de caractère, en refusant de faire plaisir à Joyce, tout le monde se retourne soudainement contre lui. Celui qu’on montrait du doigt reçoit des tomates dans la tête. Sa différence était un atout. Désormais elle est une tare. You can’t touch anything without destroying it! En vérité, sa différence est une bénédiction puisqu’elle l’épargne de devoir vivre avec cette bande d’abrutis. Contrairement aux autres, il n’est pas un mouton. It’s not heaven he’s from! It’s straight from the stinking flames of hell! The power of Satan is in him, I can feel it. Can’t you? Have you poor sheep strayed so far from the path? We’re not sheep. Qu’Edward s’en retourne en paix dans son château pour les siècles des siècles. Il ne perd rien au change. Certes, il n’a peut-être pas de mains mais quand on voit ce qu’en font les autres. Par ailleurs, son sens du style est unique. Il finit seul, certainement moins seuls que toutes celles et ceux qui vivent ici-bas. En plus, il peut continuer de faire tomber la neige pour le plus grand plaisir de la seule personne qui compte sur terre. LE TRAILER Cette explication n’engage que son auteur.

DansEdward aux mains d'argent, Johnny Depp fait renaître la dimension pathétique de son illustre modèle. Renversement de situation avec Terence Fisher qui fait du savant le héros de cinq films interprétés par Peter Cushing. La créature n'est ici qu'un cobaye dans les mains d'un inventeur cynique et assassin. Mais, dans l'imaginaire du
Edward aux mains d’argent, réalisé par Tim Burton en 1990 et mettant en vedette les très jeunes Johnny Depp et Winona Ryder, est, pour beaucoup, le chef-d’œuvre de ce réalisateur. Il possède excellente une bande originale, composée par Danny Elfman, qui depuis fait office de référence en la du film Edward aux mains d’argent attire l’attention dès le générique avec des objets qui rappellent d’autres œuvres de l’auteur, comme Nightmare before Christmas 1993. Les premières images du film montrent un vieux manoir poussiéreux mais aussi magique, nous avertissant par la même que nous pénétrons dans “l’Univers de Tim Burton“.Sous forme de conte, de fable presque, mêlant fantaisie et vie quotidienne, Burton présente un film rempli d’émotions et de sentiments. Il donne vie à une histoire dans laquelle deux messages se détachent l’importance d’accepter les différences et de laisser de côté les préjugés .Edward aux mains d’argent est une histoire très personnelle, hautement autobiographique, bien qu’elle soit présentée de manière fantaisiste. Burton lui-même a souvent parlé des problèmes rencontrés dans son enfance ; en effet, il s’est toujours défini comme solitaire, et même “bizarre”. Même son ex-épouse, Helena Bonham Carter, a reconnu en lui certaines caractéristiques du syndrome d’ aux mains d’argent, une histoire pleine de contrastesBurton présente le film comme l’histoire qu’une vieille femme raconte à sa petite–fille et, à partir de là, nous entrons dans le fantasque. Tout commence dans un quartier coloré rempli de jardins et de maisons individuelles. Nous n’y trouvons aucune voiture, ni porte, ni vêtement qui soit de couleur noire. Parmi toutes ces couleurs, se dresse, au fond et au sommet d’une colline, un vieux manoir, pratiquement en ruines ; gris et noir, dont l’aspect rappelle beaucoup le cinéma expressionniste premier personnage que nous connaissons est Peg, mère de deux enfants, qui travaille pour l’entreprise de cosmétiques Avon. Dans une tentative désespérée pour vendre ses produits, Peg décide d’entrer dans le mystérieux manoir. À son arrivée, elle rencontre des arbres étranges qui ont été sculptés en imitant des formes animales et manoir, qui semblait si sombre de loin, dispose d’un magnifique et coloré jardin totalement inattendu, lequel fait office de préalable à l’extraordinaire monde intérieur de celui qui y réside. La musique joue un rôle fondamental lorsque Peg entre dans le s’attendait assurément à rencontrer quelque chose d’effrayant, de bizarre ; cependant, elle se retrouve dans un environnement magique et merveilleux, avec des sculptures pleines de sensibilité. Le manoir est complètement négligé à l’intérieur, rempli de poussière et de toiles d’araignées ; certaines coupures de presse collées sur un mur sont mises en évidence, coupures sur lesquelles nous pouvons lire des titres comme “enfant né sans yeux lit avec ses mains”. Peu de temps après, nous rencontrons Edward, l’étrange résidant, qui possède une particularité inattendue dans la mesure où, à la place des mains, il possède des contact avec le monde et les relations socialesDès le début, Edward présente une innocence extrême. Il le fait lorsqu’il se réfère à son père en disant qu’il “ne s’est pas réveillé”, faisant ainsi clairement allusion à son ignorance du monde, de la vie et de la mort. Peg, fascinée par les cicatrices causées par les ciseaux, décide d’essayer sur lui ses produits cosmétiques et l’invite chez partir de ce moment, nous observerons toutes les difficultés d’Edward pour vivre en société, pour distinguer le bien du mal, le profond rejet dont il fait l’objet initialement de la part des voisins, et leur fascination lorsqu’ils découvrent qu’ils peuvent tirer profit de ses compétences en tant que jardinier et coiffeur. Les voisines représentent le côté malsain de l’être humain, mettant en scène une pensée collective, et sont le fidèle reflet de la façon dont cette idée change en fonction des circonstances, de sorte que leur opinion sur Edward n’est en rien personnelle, mais nous montre combien il est difficile d’être accepté lorsque nous sommes différents des autres. Edward éveille de la curiosité chez certains, de la peur chez d’autres. Nous pouvons observer comment les voisines se dédient à commenter tout ce qui se passe dans le quartier, à répandre des rumeurs, à critiquer Peg et son étrange s’intègre très bien dans la famille de Peg, établissant une très bonne relation avec son jeune fils et son mari. Cependant, lorsqu’il rencontre Kim, leur fille adolescente, certains sentiments se réveillent chez Edward, mais il n’est pas en mesure de les exprimer. La relation avec Kim est difficile au début à cause des préjugés de cette dernière, mais avec le temps, elle verra en Edward la personne qu’il est réellement et le grand cœur qu’il possède.“-Kim enlace-moi. -Edward Je ne peux pas”Edward commence à susciter l’admiration chez les voisins pour ses qualités de coiffeur et de jardinier, sa popularité augmente, à tel point qu’il lui est proposé de créer un salon de beauté. Edward et Peg assistent en tant qu’invités à une émission de télévision où ils expliquent le cas d’Edward, et le public fait des commentaires et posent des questions. Il est curieux de constater à ce moment que lorsque le différent devient une attraction, il engendre de la fascination. Edward n’est pas différent, il est spécial.“-Public Mais si vous aviez des mains, vous seriez comme n’importe quelle autre personne. -Edward Oui, je suppose. -Présentateur Il aimerait sûrement. -Public Alors personne ne penserait que vous êtes spécial, vous ne passeriez pas à la télévision ni ne seriez populaire. -Peg Quoi qu’il arrive, Edward sera toujours spécial”Ce qui est “différent” effraieLes conflits réapparaissent lorsque Edward accepte d’aider Kim et son petit ami à commettre un acte délictueux à partir de cet instant nous revenons la négation de ce qui est différent. La société commence à le percevoir comme un monstre, comme quelqu’un qui doit être éliminé car dangereux. Les voisines qui admiraient tant son talent ont désormais peur, inventent des histoires et veulent le voir Burton procède à un petit clin d’œil qu’il convient de souligner. Il s’agit d’une scène où Edward est poursuivi par le voisinage, il est seul, tout le monde veut le voir mort … Mais un chien s’assoit à côté de lui, Edward lui coupe alors sa frange afin que l’animal puisse mieux voir et ce dernier lui montre sa reconnaissance. Ce petit instant est vraiment magique. Burton nous montre ici comment les préjugés sont quelque chose d’inconnu des animaux, lesquels peuvent parfois se montrer plus compréhensifs que de nombreuses présente un personnage dépourvu de méchanceté, avec des problèmes sociaux eu égard au fait d’avoir vécu trop longtemps isolé à cause de sa condition particulière. Rares sont ceux qui voient en Edward un homme bon et innocent. Le manoir est un reflet de cette personnalité, avec de grandes, imposantes et sombres grilles qui servent de bouclier afin de protéger ce jardin magique plein de a beaucoup entendu parler de Burton et de son éventuel syndrome d’Asperger, et il est difficile de savoir avec certitude quelle a été l’enfance et la vie du réalisateur. Nous pouvons toutefois apprécier certaines caractéristiques de ce syndrome dans le personnage d’Edward, telles que sa maladresse avec ses mains, ses problèmes d’adaptation et son profond monde intérieur. Indubitablement, Edward aux mains d’argent nous offre une merveilleuse leçon d’acceptation, nous enseigne à ne pas avoir peur des autres sensibilités et à regarder davantage au fond des personnes.“Parfois, je danse encore sous la neige.” -Kim dans Edward aux mains d’argent– Latraduction littérale du titre anglais est Edward aux « mains de ciseaux ». La traduction du titre français est différente (mains d’argent) Raconter ou résumer l’histoire selon différents points de vue (celui de Kim, celui d’Edward, celui d’un autre personnage)

Entre 1990 et 1994, Tim Burton réalise ce qui reste à ce jour ses films les plus importants, les plus personnels Edward aux mains d’argent, Batman le défi et Ed Wood. Si le second resplendit des funèbres et baroques lueurs d’un Gotham plus habité par son réalisateur en roue libre que par son super-héros titre absent – à tel point que cet excès lui aliénera certains spectateurs –, Edward et Ed Wood se posent en double portrait du réalisateur. Edward, particulièrement, reste un miracle d’équilibre gracile, de finesse narrative alliés à l’imagination débordante de Burton, qu’il est parvenu cette fois à contenir, pour le meilleur. Si Edward est une date pour son réalisateur, c’est également l’une des plus belles compositions de son musicien attitré de l’époque, Danny Elfman, mais aussi et surtout la seule apparition à l’écran de l’acteur qui a fait de Burton ce qu’il est aujourd’hui Vincent Price. Un film loin d’être parfait, mais qui brandit haut et fier ses fragilités, avec une humilité touchante qui échappa à Burton par la vit dans son monde à elle, un monde de petits bibelots de verre. – Tom, à propos de sa sœur, in La Ménagerie de verre, Tennessee WilliamsLorsqu’il évoque sa découverte du cinéma et de sa vocation de cinéaste, Tim Burton rappelle ses séances de films d’épouvante bon marché, de séries B issues des productions de la Hammer ou de Roger Corman, qui ont donné corps à son imaginaire si personnel. Mais de son propre aveu, c’est l’acteur Vincent Price qui lui donnera l’envie de devenir cinéaste. En 1982, dans son court métrage Vincent, Burton met en scène un petit garçon au visage triangulaire, aux cheveux noirs hirsutes et fou, porté sur l’introspection, Edgar Poe et le règne de l’imagination – et qui a pour principale fantaisie de se prendre pour Vincent Price. Au terme des cinq minutes du court métrage, Vincent s’effondre, comme le narrateur du Corbeau de Poe, et le doute n’est guère permis sur le fait que le jeune garçon meure. Difficilement défendu à l’époque face à ses producteurs de chez Disney, Vincent possède la forme que désirait lui donner Burton, et le poème qui l’accompagne est lu par Vincent Price lui-même. Le jeu de miroirs entre acteur et spectateur, auteur et personnage, qui est rappelé et développé dans Edward est déjà présent, d’autant plus fortement que le mentor imaginaire Vincent Price celui rêvé par le Burton adolescent comme par le jeune Vincent est ici jeu de rôles fantasmés devenant réel s’épanouit réellement dans Edward aux mains d’argent. Edward est interprété par Johnny Depp, manifestement acteur fétiche de Burton depuis Edward, jusqu’à Ed Wood, Sweeney Todd, Les Noces funèbres, Sleepy Hollow ou encore Charlie et la chocolaterie. Dans chacun de ses rôles, Depp voit sa ressemblance naturelle avec Burton accentuée, et Willy Wonka, Ichabod Crane ou Edward semblent autant de manifestations précises de la façon dont se considère le réalisateur. Edward est créé ex nihilo par son père », inventeur de génie dont on n’entendra pratiquement jamais la voix, et interprété par Vincent Price. Et s’il est créé par Price, il n’est pas fini », ne pouvant pas toucher le monde autrement qu’au moyen de mains dont les doigts sont autant de ciseaux. La métaphore de Burton est ici transparente tourmenté par un monde intérieur qu’il expose réellement pour la première fois au monde, Burton-Edward ne sait pas vraiment comment tendre la main à ses contemporains sans les effrayer, sans les blesser pour autant. L’inventeur, quant à lui, meurt avant d’avoir pu parfaire son invention. On imagine sans peine combien la coïncidence a dû toucher Tim Burton, lorsque Vincent Price s’éteint alors qu’Edward est en post-production Burton a filmé son acteur-mentor dans une scène où il meurt, peu avant la mort réelle de celui-ci, et sans que celui-ci ait jamais pu voir la scène. Il importe d’ailleurs de rapprocher cette anecdote de celle liant Ed Wood à Bela Lugosi, et à l’utilisation qu’en fait Burton dans Ed l’homme aux rôles de savants fous les plus outrés – il n’y a qu’à revoir les remarquables L’Homme au masque de cire, L’Abominable Dr Phibes ou Théâtre de sang pour s’en convaincre – poursuit ici son rôle de scientifique hors du monde, refusant la norme et ses contingences – mais probablement pour la seule fois dans sa carrière, son personnage est un savant certes fou, mais délicat, rêveur et apaisé. Peut-on extrapoler, et considérer qu’il en va de la relation entre Burton et Price comme entre Wood et Lugosi? Dans Ed Wood, le réalisateur incarné par Johnny Depp ne cesse jamais de vouloir amener à l’écran un Bela Lugosi vieillissant et accro à la drogue dure. La dernière apparition de Lugosi sera insérée dans le prologue de Plan 9 from Outer Space, mais Ed Wood montre le réalisateur tentant de diriger son acteur dans un énième rôle de savant fou grandiloquent. Épuisé, et au bord de la mort, Lugosi lui suggère plutôt une composition plus calme et mélancolique. Si la même sollicitude est certainement présente dans la façon dont Burton a dirigé Vincent Price dans Edward aux mains d’argent, c’est aussi et surtout parce que le réalisateur a sorti le personnage de l’inventeur de son univers propre, un univers dont Edward est probablement l’expression la plus intègre à l’ encore que dans son baroque Beetlejuice, Burton identifie clairement l’ennemi dans Edward c’est la norme. Non que le propos soit profondément sociologique – même si les angoisses de Burton dans ce film valent bien celles de David Lynch dans Blue Velvet – mais Burton semble avoir horreur de tout ce qui touche au nivellement de l’originalité. Dans Edward, la norme s’exprime avant dans le portrait d’une bourgeoisie de banlieue très typiques d’années 1950 issues d’une American way of life fantasmée maisons clonées, rangées, aux couleurs pastels pour ne pas choquer l’œil, entourées de jardins que l’on tond tous les jours et de voitures rutilantes briquées; voitures qui partent au travail dans un même mouvement, à la même heure; trottoirs et chemins que l’on emprunte qu’à angles droits; personnages correspondant précisément à un archétype, sans nuance… Évidemment, Burton force le trait, à dessein. Il met en scène sa banlieue avec un burlesque froid, glaçant, en confrontant son héros faussement naïf aux absurdités matérialistes d’une norme qui lui fait peur. Car Burton, manifestement, ne juge pas, ni ne dénigre, ceux qu’il désigne comme ses cibles il en a bel et bien peur. La conception de la vie qui place l’achat d’un 4×4, le fait de dormir sur un waterbed, le barbecue et les ragots comme seules interactions sociales, au cœur d’un idéal de vie, terrifie un Burton qui, à l’image des étranges anti-héros qui peuplent son recueil de poèmes La Triste Fin du petit enfant huître, semble devoir se faner au simple contact de ce monde bien rangé.On ne peut pas gagner sa vie avec des cookies», lance, péremptoire, le père de Kim, dont la famille accueille Edward, lorsqu’il apprend que celui-ci ne se fait pas payer pour ses divers travaux. Et Burton de répondre, insolemment si, on peut. Et les cookies sont certainement plus que ce que croient les gens normaux». Burton veille à casser les codes de la norme visuelle ses premiers plans, dans le château de l’inventeur, rappellent intensément l’esthétique de l’expressionnisme allemand, son titre même est écrit en lettres outrées, penchées, le nom de Johnny Depp dans le générique est associé à une sculpture torturée. Cette outrance vient avant tout de la fidélité de Burton à un autre genre narratif le conte de fée – école Grimm ou Oscar Wilde, c’est au choix. Un monde des contes où la beauté gracile du merveilleux côtoie le sombre, le caché, l’inquiétant. Et tel l’un de ces récits, Edward aux mains d’argent n’hésite aucunement à user de ses artifices narratifs pour susciter l’émerveillement. Ainsi, un spectateur pointilleux ne saurait être dupe des effets de mise en scène qui entourent Edward en pleine création, tant ils semblent aujourd’hui à la fois visibles et naïfs. Burton, ainsi, filme Edward à l’ouvrage selon une structure en trois plans vue d’ensemble, avec Edward qui s’intéresse à un buisson, commençant à le tailler; vue subjective » du buisson en question avec force projections de branches et feuilles coupées; puis Edward, de nouveau en plan large, près d’une merveilleuse création. Le procédé est aisé, mais peu importe à Burton l’essentiel dans son conte est que l’outrance visuelle du merveilleux perdure. Et qui se permettra de remettre en cause la manche à air projetant les flocons de glace lorsqu’il s’agira de se laisser emporter par l’émerveillement de la danse de Kim sous la neige?De la même façon, l’apparence outrée d’Edward – il est ceint dans une combinaison de cuir noir aux boucles d’argent, avec un visage à la pâleur mortelle, entouré de cheveux longs et hirsutes – répond avant tout à l’oppressante normalité de son entourage on note d’ailleurs la récurrence des Je connais un médecin qui pourrait vous aider» sur le chemin d’Edward, qui le pose définitivement comme un a-normal. L’oppression est d’autant plus présente que Burton filme en filigrane une menace sourde et qui ne dit pas son nom. Ainsi, bien vite, l’apparente harmonie de façade qui est celle de la banlieue où se situe l’action se fissure tandis qu’Edward passe du statut de curiosité – et donc reste passif – à celui d’individu. Dès que celui qui est vu comme un amusant jouet par ses contemporains se pique de faire entendre sa voix, ses rêves, ses désirs, une chasse aux sorcières fanatique et mensongère prend forme à son encontre. Burton filme cette dégénérescence comme une évolution normale, atavique, du groupe social qu’il dépeint, et ce faisant, il situe Edward aux mains d’argent dans la grande tradition fantastique. Depuis Le Garçon aux cheveux verts jusqu’à Frankenstein, le cinéma fantastique, par essence, ne s’est véritablement articulé qu’autour d’une seule thématique le rapport à l’autre dans son en cela que le fantastique est un genre essentiellement subversif, puisque le miroir déformant qu’il tend à son spectateur est avant tout présent pour rappeler la multiplicité des formes morales et/ou physiques de l’être humain. Et de ce fait, le véritable antagoniste dans le genre fantastique est totalement assimilable à l’intolérance, et à ceux qui la brandissent en étendard. Une fois cet axiome de genre posé, tout le reste n’est que colifichets. Pour Burton, Edward est un être à l’état de nature, tel que l’entendait Rousseau; mais contrairement à l’écrivain, Burton souligne l’importance de s’être abstrait de toute forme d’influence de civilisation pour naître réellement à cet état de nature. Edward n’est pas humain lorsque son père » veut lui apporter sa touche finale, ses mains, elles, se révèlent être des morceaux artificiels. Après tout, tel que le montre une de ses réminiscence, Edward a commencé en tant que robot métallique, auquel son inventeur a voulu greffer un cœur il importe d’ailleurs de noter que cette réminiscence ne peut être vécue que parce qu’Edward était déjà présent à ce moment. Le robot rudimentaire, préposé au découpage de la salade sur une chaîne d’usine, serait donc déjà conscient de son existence, et la structure sur laquelle Edward sera modelé.Cet état de nature s’abstrait également, chez Burton, de la pudibonderie morale de façade de la culture chrétienne que l’on devine structurer la vie de la paisible banlieue où se déroule l’action ainsi, Edward commettra un meurtre, qui ne le dépréciera en rien aux yeux de Kim, ni de Burton, ni finalement du spectateur. Burton construit Edward comme une figure de l’innocence pure, avec ce qu’elle peut signifier de sinistre, de sombre et de violent – mais ce qui importe ici est l’intégrité de son personnage. Edward est un innocent réel, sur lequel glissent finalement toutes les tentatives de le civiliser – parce que la civilisation est un compromis. À la fin du conte, le temps emporte tout et tous, ennemis comme aimés d’Edward, excepté Edward lui-même. L’innocent reste, prisonnier volontaire de son château-paradigme, du haut duquel il peut observer le monde humain grâce à un énorme trou dans le toit, dont on ne saura jamais comment ce trou s’est créé, ni même si Edward lui-même s’est créé ce point de vue. Edward est une figure divinisée, inaccessible, intervenant sur le monde des hommes et sur le cœur de certains d’entre eux, mais dont l’innocente sagesse sait qu’il ne pourra interagir avec eux que par l’entremise de l’ Edward, tel l’artiste, de recréer à la fois dans une glace-miroir et dans les branches des arbres, matières éphémères et soumises aux hasards climatiques, les silhouettes imaginées des compagnons parfaits que seuls il peut supporter. Burton, avec Edward aux mains d’argent, livre finalement un constat intense et pessimiste de la création artistique l’art comme l’artiste sont un monde intérieur, qui se doit d’être au delà de la morale et de la norme. Ce devoir d’intégrité place perpétuellement le monde hors de sa portée, comme il est lui-même hors de portée du monde. Stylistiquement et thématiquement, Tim Burton n’est jamais aussi fidèle à ce devoir que dans Edward et dans Batman le défi, l’un constituant l’expression profonde de son innocence teintée de douce folie, l’autre de sa folie pleine d’une perverse innocence. Et s’il a manifestement tenté de renouer avec ce dernier aspect de son moi artistique dans Charlie et la chocolaterie, on ne peut que regretter que Burton se soit, au fil du temps, attaché à une création moins pure, moins fragile, moins risquée et certainement plus profitable que celle d’Edward aux mains d’argent.

Edwardaux mains d'argent (titre original : Edward Scissorhands) est un film américain sorti en 1990, réalisé par Tim Burton . Ce film regroupe plusieurs genres cinématographiques : le fantastique, la romance et la comédie. Edward est un garçon peu ordinaire. Fruit de l’imagination et de la création d’un inventeur de génie, il n’a jamais pu être fini à cause de la mort de son

Publié le 09/03/2022 à 0600 La maison de 130 mètres carrés est située dans la ville de Lutz, dans la région de Tampa Bay en Floride. Dylan Todd Photography / Capture d'écran Instagram our_scissorland La bâtisse de 130 m2 avec son jardin aux buissons torsadés et aux allées blanches du 1774 Tinsmith Circle en Floride a servi de décor au film réalisé par Tim Burton en 1990. Elle est même devenue un temple à l'honneur du personnage incarné par Johnny Depp. Le domicile de la famille Boggs, au sein duquel a vécu le personnage d'Edward aux mains d'argent, est à vendre avec tout une collection de souvenirs du tournage pour la somme de dollars environ euros. Un objet de collection ultime pour les fans de Tim Burton, en vente depuis lire aussiLa maison des Griffes de la nuit vendue pour 3 millions de dollarsLa bâtisse aux buissons torsadés n'a pas changé. Située au 1774 Tinsmith Circle à Lutz, dans la région de Tampa Bay en Floride, la maison a servi au tournage du film Edward aux mains d'argent 1990, réalisé par Tim Burton et interprété par Johnny Depp, Winona Ryder et Dianne Wiest. Lors de sa sortie, Johnny Depp a fait sensation dans le personnage d'Edward, un jeune homme créé par un inventeur mystérieux, qui lui a donné un cœur avant de mourir et de lui attribuer des mains. Recueilli par la famille Boggs, il vit dans une jolie banlieue résidentielle, loin du manoir sombre et délabré dans lequel il a été retrouvé la figure balafrée et apeurée, avec des ciseaux en guise de le dehors, les buissons taillés en spirales et les allées de cailloux blancs définissent, comme à l'époque, l'entrée du terrain de 700 mètres carrés dont 130 sont occupés par la bâtisse de plain-pied. Une empreinte visuelle signée Tim Burton, toujours visible dans et à l'extérieur de la maison. Composée de trois chambres et de deux salles de bains, toutes les pièces de la maison sont décorées à l'effigie d'Edward aux mains d'argent. De nombreuses peintures et photographies rappellent des scènes mythiques du long-métrage, ainsi que d'autres produits dérivés exposés en vitrines, qui seront vendus en lot avec la maison. L'une des pièces les plus singulières n'est autre qu'une réplique grandeur nature du personnage de Tim Burton, située dans la cuisine dont le papier peint est l'exacte réplique du tournage. Un choix voulu par les en 2020 pour dollars par Joey Dahlia et sa femme Sharon, la maison est donc avant tout un musée qui rend hommage au film. D'ailleurs, après s'être investi corps et âme dans la décoration, le couple a décidé d'attribuer un nom à la maison Scissorland». Ils lui ont même créé une page Instagram, qui réunit à ce jour près de 3000 followers, où photos, vidéos et anecdotes sur le long-métrage sont partagées. Si vous achetez la maison, tous ces objets sont à vous», a précisé le propriétaire dans l'annonce de vente.

Edwardaux mains d'argent est un film réalisé par Tim Burton avec Johnny Depp, Winona Ryder. Synopsis : Edward Scissorhands n'est pas un garçon ordinaire. Création d'un inventeur, il a reçu

Edward aux mains d&39;argent » expliqué aux enfants par Vikidia, l’encyclopédie junior Edward aux mains d'argent Titre original Edward Scissorhands Pays États-Unis Année de sortie 1990 Genres Fantastique Durée 105 minutes Réalisateurs Tim Burton Scénaristes Caroline Thompson Acteurs principaux Johnny DeppWinona RyderDianne WiestAnthony Michael HallAlan Arkin Sociétés produisant le film 20th Century Fox Modifier voir modèle • modifier Edward aux mains d'argent est un film américain de Tim Burton, sorti en 1990. C'est l'histoire d'un homme-robot le rôle est joué par Johnny Depp qui a des ciseaux à la place des mains. Il vit dans un château abandonné et il est recueilli par une famille américaine. Synopsis[modifier modifier le wikicode] Une grand-mère raconte une histoire à sa petite-fille pour lui expliquer d'où vient la neige qui tombe sur la ville. Cette histoire commence avec un jeune homme appelé Edward créé par un inventeur vivant seul dans un sombre château perché sur une colline. Mais l'inventeur meurt avant d'avoir pu achever son œuvre, laissant Edward avec des ciseaux aux lames extrêmement acérées à la place des mains. Edward vit donc seul dans ce sinistre château jusqu'au jour où Peg Boggs, représentante en cosmétiques, se présente à sa porte. Attention ; ce qui suit dévoile des éléments importants de l'intrigue. Fiche technique[modifier modifier le wikicode] Fiche technique Titre français Titre original Edward Scissorhands Titre québécois Réalisateurs Tim Burton Producteurs Denise Di Novi, Tim Burton, Caroline Thompson productrice associée, Richard Hashimoto producteur délégué Scénaristes Genres fantastique Restriction Acteurs principaux Johnny Depp et Winona Ryder Dianne Wiest, Anthony Michael Hall et Alan Arkin Durée 1 h 45 Dates de sortie États-Unis 14 décembre 1990 France 10 avril 1991

891C6.