Leloup et la mĂ©sange: Chien bleu: Nadja. Dryade: La petite fille du livre: Le petit lapin de NoĂ«l : ZĂ©kĂ©yĂ© et le serpent python: Nathalie DieterlĂ©. ZĂ©kĂ©yĂ© fĂȘte NoĂ«l: Le mot interdit: Nicolas de Hirshing. Sauvons la maĂźtresse ! Docteur Loup: Olga Lecaye. LĂ©o Corbeau et Gaspard Renard: Jojo la mache. Olivier Douzou. Les petits bonshommes sur le carreau.
VidĂ©o rigolote d'un chien qui joue avec un chat sur un canapĂ©. Le matou, lassĂ© des assauts du toutou, s'Ă©loigne et se rĂ©fugie sur un muret. Le chien, un peu perdu de se retrouver seul, dĂ©cide de rejoindre son camarade de jeux mais moins habile et moins agile que le chat, il glisse et tombe par terre. Plus de peur que de mal ! PartagerLacage Ă Ă©cureuil avait disparu pendant la derniĂšre guerre, convertie en bois de chauffage par les dĂ©tenus. Les seaux manquaient Ă©galement. LâAssociation pour la Sauvegarde et
Les chiens expliquĂ©s par leur biologie et leur histoireLe chien Canis lupus familiaris est un mammifĂšre quadrupĂšde, sous-espĂšce du loup, et peut-ĂȘtre le plus vieux animal domestiquĂ© par l'ĂȘtre humain. Les thĂ©ories postulent qu'il a Ă©mergĂ© sur le continent asiatique depuis plus de 100 000 ans. Le rĂ©sultat est une grande diversitĂ© de races chien mĂąle Le chien, ici un mĂąle Golden Retriever, est un quadrupĂšde. Les caractĂ©ristiques morphologiques comportent des oreilles et un nez trĂšs dĂ©veloppĂ©s, ce dernier Ă©tant le principal organe sensoriel du chien. Certaines petites races peuvent atteindre une longĂ©vitĂ© d'environ 20 ans, avec une attention particuliĂšre de la part du propriĂ©taire, sinon leur vie en moyenne est d'environ 13â14 chien domestique Canis lupus familiaris est un mammifĂšre omnivore de la famille des CanidĂ©s, qui constitue une sous-espĂšce du loup Canis lupus. Cet animal domestique, aux formes et pelages trĂšs divers selon la race, est l'un des animaux de compagnie prĂ©fĂ©rĂ©s dans le monde, avec les femelle est appelĂ©e une chienne et le petit un des chiens Au cours des siĂšcles, Ă travers la domestication, l'ĂȘtre humain a rĂ©alisĂ© une sĂ©lection artificielle des chiens par leurs aptitudes, leurs caractĂ©ristiques physiques ou leurs types de comportements. Les races créées offrent un diversitĂ© dans le pelage et la taille au sein de leurs propres preuves archĂ©ologiques montrent que le chien a Ă©tĂ© en Ă©troite cohabitation avec les humains pendant au moins 9000 ans, mais peut-ĂȘtre pendant 14 000 ans. Les preuves fossiles montrent que les ancĂȘtres des chiens modernes Ă©taient dĂ©jĂ associĂ©s aux humains il y a 100 000 ans. Les recherches les plus rĂ©centes indiquent que le chien a Ă©tĂ© domestiquĂ© pour la premiĂšre fois en Asie de l'Est, peut-ĂȘtre en Chine; cependant, on ne sait pas si tous les chiens domestiques proviennent du mĂȘme groupe ou si le processus de domestication a Ă©tĂ© rĂ©pĂ©tĂ© plusieurs fois. Une Ă©tude publiĂ©e par la revue Nature rĂ©vĂšle que, grĂące au processus de domestication, l'organisme du chien s'est adaptĂ© Ă un certain type de nourriture, en l'occurrence l' mot chien et ses usages Le terme chien, au grand nombre de synonymes et expressions, est associĂ© Ă de nombreuses espĂšces animales comme le poisson-chien, le et rĂŽle Il y a environ 800 races de chiens, plus que tout autre animal, qui varient considĂ©rablement en taille, apparence et tempĂ©rament, prĂ©sentant une grande variĂ©tĂ© de couleurs et de types de poils selon la race. Ils entretiennent d'excellentes relations avec les humains, pour qui ils sont des animaux de compagnie, des animaux de garde, des chiens de travail, des chiens de chasse, des chiens d'eau, des lĂ©vriers de course, des chiens-guides, des chiens de berger ou des chiens familiers animal familier, de famille.DiffĂ©rences chien et loup Par rapport aux loups de taille Ă©quivalente, les chiens tendent Ă avoir un crĂąne 20 % plus petit et un cerveau 10 % plus petit, en plus d'avoir des dents relativement plus petites que d'autres espĂšces de canidĂ©s. Le crĂąne et les dents du chien domestique ont diminuĂ© par rapport au loup en n'ayant pas besoin de tuer de grandes chiens ont besoin de moins de calories pour vivre que les loups. Leur rĂ©gime de restes de repas humains a rendu leurs grands cerveaux et muscles de la mĂąchoire utilisĂ©s dans la chasse n'est plus nĂ©cessaire. Certains experts pensent que les oreilles flasques des chiens sont le rĂ©sultat de l'atrophie des muscles mandibulaires. La peau des chiens domestiques a tendance Ă ĂȘtre plus Ă©paisse que celle des loups et certaines tribus esquimaux prĂ©fĂšrent leur peau pour s'habiller, en raison de leur rĂ©sistance Ă l'usure dans un climat inhospitalier. Contrairement aux loups, mais comme les coyotes, les chiens domestiques ont des glandes sudoripares sur les pattes d'un chien sont Ă peu prĂšs la moitiĂ© de celles d'un loup et sa queue a tendance Ă s'incurver vers le haut, une autre caractĂ©ristique qui n'est pas vue chez les loups. Les chiens peuvent survivre Ă un tremblement de terre, parce qu'ils entendent un son que les humains ne peuvent pas les loups, les chiens ont un pelage, une couche de poils qui couvre le corps. Le pelage d'un chien peut ĂȘtre un "double manteau", composĂ© d'une couche infĂ©rieure molle et d'une couche supĂ©rieure grossiĂšre. Contrairement aux loups, les chiens peuvent avoir une "couche unique", sans couche infĂ©rieure. Les chiens Ă double fourrure, comme les loups, sont adaptĂ©s pour survivre Ă des tempĂ©ratures froides et ont tendance Ă provenir de climats plus morphologiques Les chiens prĂ©sentent gĂ©nĂ©ralement des traces de "contre-illumination", un motif de camouflage naturel commun connu sous la loi de Thayer. La base gĂ©nĂ©rale du contre-ombrage est qu'un animal illuminĂ© par le haut apparaĂźt plus clair dans la moitiĂ© supĂ©rieure et plus foncĂ© dans la moitiĂ© infĂ©rieure, oĂč il a normalement sa propre couleur. C'est un modĂšle que les prĂ©dateurs peuvent apprendre Ă reconnaĂźtre. Un animal contre-illuminĂ© a une coloration sombre dans la surface supĂ©rieure et une coloration claire dans l'infĂ©rieur. Cela rĂ©duit la visibilitĂ© gĂ©nĂ©rale de l'animal. Un vestige de ce modĂšle est que de nombreuses races ont un cĂŽtĂ©, une bande ou une Ă©toile de fourrure blanche sur la poitrine ou sur le locomoteur Comme la plupart des mammifĂšres prĂ©dateurs, le chien a des muscles puissants, un systĂšme cardiovasculaire qui permet une grande vitesse et une grande rĂ©sistance et des dents pour chasser, tenir et dĂ©chirer la squelette ancestral des chiens leur permet de courir et de sauter. Leurs pattes ont Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©es pour les propulser rapidement en avant, en sautant si nĂ©cessaire, afin de chasser et d'attraper des proies. Par consĂ©quent, ils ont de petits pieds serrĂ©s et marchent sur les doigts digitigrade. Leurs pattes postĂ©rieures sont assez rigides et solides, tandis que les pattes antĂ©rieures sont lĂąches et flexibles, n'Ă©tant attachĂ©es au tronc que par les que l'Ă©levage sĂ©lectif ait modifiĂ© l'apparence de nombreuses races, tous les chiens conservent les Ă©lĂ©ments de base de leurs ancĂȘtres. Les chiens ont des omoplates dĂ©connectĂ©es elles n'ont pas de clavicule qui permettent des foulĂ©es plus longues. La plupart des races conservent les griffes vestigiales sur les pattes antĂ©rieures et parfois sur les pattes postĂ©rieures. Certaines de ces races, comme le Berger de Beauce Beauceron, peuvent prĂ©senter un double Ă©peron sur une ou plusieurs pattes. Dans certains cas, ces griffes sont enlevĂ©es pour empĂȘcher l'animal de les arracher accidentellement pendant la chasse d'une proie, mais cette pratique est illĂ©gale dans certains sens Les sens de l'odorat et de l'ouĂŻe du chien sont supĂ©rieurs Ă ceux de l'humain dans de nombreux aspects. Certaines de leurs capacitĂ©s sensorielles ont Ă©tĂ© utilisĂ©es par les humains, telles que l'odorat chez les chiens de chasse, les chiens Ă la recherche d'explosifs ou les chiens Ă la recherche de alors que le cerveau humain est dominĂ© par un large cortex visuel, le cerveau canin est principalement dominĂ© par un cortex olfactif. Le bulbe olfactif des chiens, proportionnellement Ă la taille totale du cerveau, est environ quarante fois plus grand que celui des chien sent avec sa truffe Le chien perçoit les odeurs grĂące Ă sa truffe, son nez, et a un sens de l'odorat extrĂȘmement dĂ©veloppĂ© lui permettant de pister, de fleirer, des odeurs imperceptibles pour l' la race, les chiens ont entre 125 et 220 millions de cellules olfactives rĂ©parties sur une superficie de la taille d'un mouchoir de poche, comparativement Ă cinq millions de cellules rĂ©parties sur la surface d'un phoque chez l'homme. Le chien de Saint-Hubert ou Bloodhound est l'exception, avec environ 300 millions de rĂ©cepteurs olfactifs. Les chiens peuvent distinguer les odeurs Ă des concentrations prĂšs de 100 millions de fois infĂ©rieures Ă ce que les humains peuvent parmi les sens canins, le goĂ»t est celui qui a Ă©tĂ© le moins Ă©tudiĂ© et souvent liĂ© Ă l'odorat. Les chiens peuvent distinguer les saveurs de base de la mĂȘme maniĂšre que les humains, bien qu'ils distinguent Ă peine le sel. Cependant, les goĂ»ts prĂ©fĂ©rĂ©s peuvent diffĂ©rer beaucoup d'un chien Ă l'autre, car il semble qu'ils ne choisissent pas la nourriture selon le type de goĂ»t, mais selon son intensitĂ© saveur forte ou goĂ»t doux. Les premiers mois de la vie d'un chiot sont trĂšs importants en ce sens, car ils goĂ»tent souvent beaucoup de saveurs diffĂ©rentes quand ils sont jeunes, ils vont aussi dĂ©velopper un goĂ»t pour la variĂ©tĂ© lorsqu'ils sont adultes. Comme les humains et beaucoup d'autres animaux, les chiens ont la capacitĂ© d'associer certains goĂ»ts avec des problĂšmes de santĂ©. Si un aliment les rend malades ou leur donne l'air mauvais, ils auront tendance Ă Ă©viter le goĂ»t de cette nourriture Ă l'avenir. Cela fait partie d'un mĂ©canisme de dĂ©fense instinctif, qui protĂšge les animaux contre l'empoisonnement par l'ingestion frĂ©quente de substances le domaine de l'audibilitĂ© des chiens est d'environ 40 Hz Ă 60 000 Hz. Ils dĂ©tectent des sons aussi sĂ©vĂšres que 16â20 Hz comparĂ©s Ă 20â70 Hz chez les humains et aussi au-dessus de 45 kHz, dans les ultrasons comparĂ©s Ă 13â20 kHz chez l'homme et ont Ă©galement un degrĂ© de mobilitĂ© des oreilles qui leur permet de dĂ©terminer rapidement l'origine exacte d'un son. Dix-huit muscles ou plus peuvent incliner, faire pivoter, Ă©lever ou abaisser les oreilles d'un chien. De plus, ils peuvent localiser la source d'un son beaucoup plus rapidement qu'un humain et dĂ©tecter des sons Ă une distance jusqu'Ă quatre fois supĂ©rieure Ă celle des humains. Les chiens avec une forme d'oreille plus naturelle, comme les oreilles de canidĂ© sauvage comme le renard, entendent souvent mieux que les chiens avec les oreilles les plus flexibles typiques de nombreuses races la vision du chien semble adaptĂ©e Ă la chasse elle n'a pas une grande acuitĂ© visuelle des dĂ©tails, mais elle a une excellente perception des mouvements. Il a une excellente vision nocturne ou crĂ©pusculaire, grĂące Ă l'utilisation du tapetum lucidum, un Ă©cran rĂ©flĂ©chissant Ă l'intĂ©rieur de l'oeil. Le champ visuel du chien est entre 240â250 degrĂ©s, beaucoup plus grand que l'humain qui est approximativement de 180 ont une forme de vision dichromatique appelĂ©e deutĂ©ranopie, qui chez les humains est considĂ©rĂ©e comme une forme de daltonisme qui affecte le rouge et le vert. Les chiens perçoivent des nuances de jaune et de bleu, mais quand ils perçoivent le jaune et le vert, ils le voient gris. Leur systĂšme visuel a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© pour les aider dans la chasse et la prĂ©dation. Bien qu'il soit difficile Ă mesurer, l'acuitĂ© visuelle des caniches a Ă©tĂ© estimĂ©e comme Ă©quivalente Ă un score dans le test de Snellen de 20/75. Cependant, la discrimination visuelle est beaucoup plus Ă©levĂ©e quand il s'agit de dĂ©placer des objets. Il a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© que les chiens sont capables de distinguer leur propriĂ©taire des autres personnes Ă des distances de plus d'un km voire 2. Comme les chasseurs crĂ©pusculaires dĂ©pendent de leur vision dans des conditions de faible luminositĂ©, pour les aider Ă voir dans l'obscuritĂ©, ils ont de trĂšs grandes pupilles, une plus grande densitĂ© de bĂątonnets dans l'optique de la fovĂ©a, une plus grande vitesse de clignement des yeux et un tapetum rĂ©fringent. Le tapetum est une surface rĂ©fractive situĂ©e derriĂšre la rĂ©tine qui rĂ©flĂ©chit la lumiĂšre pour donner aux photorĂ©cepteurs une seconde chance de capturer des photons. Bien que ces adaptations servent Ă amĂ©liorer la vision dans l'obscuritĂ©, elles rĂ©duisent Ă©galement l'acuitĂ© visuelle des la plupart des mammifĂšres, les chiens sont des dichromates et ont une vision des couleurs Ă©quivalente Ă l'aveuglement rouge-vert chez les humains. Les diffĂ©rentes races de chien ont diffĂ©rentes formes et tailles d'oeil et ont Ă©galement une configuration diffĂ©rente de la rĂ©tine. Les chiens avec de longs museaux ont une "ligne visuelle" qui s'Ă©tend sur la largeur de la rĂ©tine et leur donne un trĂšs large champ d'une excellente vision, tandis que les chiens Ă museau court ont une zone centrale, une rĂ©gion centrale avec jusqu'Ă trois fois de densitĂ© des terminaisons nerveuses de la "ligne visuelle", ce qui fournit une vue dĂ©taillĂ©e, beaucoup plus semblable Ă celle des races, en particulier les lĂ©vriers, ont un champ visuel allant jusqu'Ă 270 °, bien que les races Ă tĂȘte large et Ă museau court aient un champ de vision beaucoup plus Ă©troit, aussi bas que 180 °, semblable Ă celui de l'homme. Certaines races ont Ă©galement une tendance gĂ©nĂ©tique Ă la myopie. Bien que la plupart des races soient emmĂ©tropes, on a constatĂ© qu'un Rottweiler sur deux est les chiens utilisent le sens du toucher pour communiquer entre eux et avec d'autres espĂšces. Si c'est fait correctement, toucher un chien peut servir Ă le stimuler ou Ă le dĂ©tendre. C'est le premier sens qui se dĂ©veloppe chez les chiots nouveau-nĂ©s et les chiennes commencent Ă lĂ©cher et Ă caresser leurs petits peu aprĂšs la naissance. Certaines Ă©tudes ont mĂȘme suggĂ©rĂ© que les chiens peuvent dĂ©tecter des mouvements dans l'abdomen de la mĂšre avant mĂȘme qu'ils ne soient nĂ©s et que les chiennes qui se font dorloter pendant la grossesse donnent naissance Ă une progĂ©niture plus docile. Les chiens ont des capteurs tactiles dans tout le corps, mais les paliers, la colonne vertĂ©brale et la rĂ©gion de la queue sont parmi les zones les plus vibrisses des chiens ont des mĂ©canorĂ©cepteurs qui les aident Ă acquĂ©rir des informations tactiles sur leur environnement, mais cette fonction n'est pas aussi importante que chez les chats. Entre autres choses, ils servent Ă sentir le flux d'air. En plus du museau, oĂč ils sont appelĂ©s "moustaches", les chiens ont des vibrisses au-dessus des yeux et sous la intelligent Les chiens sont apprĂ©ciĂ©s pour leur intelligence. L'intelligence canine se rapporte Ă la capacitĂ© d'un chien Ă traiter l'information qu'il reçoit par ses sens pour apprendre, adapter et rĂ©soudre des problĂšmes. L'Ă©thologie cognitive est la discipline responsable de l'Ă©tude de ce domaine dans la cognition Ă©tudes de l'anthropologie Ă©volutionniste se concentrent Ă©galement sur l'identification des capacitĂ©s cognitives spĂ©ciales que le chien possĂšde, et qu'il a dĂ©veloppĂ©es en raison de son contact Ă©troit avec l'ĂȘtre humain; tout comme la capacitĂ© de reconnaĂźtre un vocabulaire Ă©tendu. Dans un exercice pour observer leur niveau de comprĂ©hension passive du vocabulaire humain, un humain assis derriĂšre une barriĂšre transparente tenant un jouet a Ă©tĂ© invitĂ©, et d'une voix monotone, Ă donner au chien l'ordre "apporter". Le chien est allĂ© Ă un cercle oĂč diffĂ©rents objets ont Ă©tĂ© dispersĂ©s, d'un jouet exactement comme celui que l'humain a demandĂ©, Ă d'autres sortes de choses avec des textures et des odeurs diffĂ©rentes, l'animal a observĂ© le cercle d'objets pour un moment pour le jouet exact qui avait Ă©tĂ© demandĂ© et ensuite le prĂ©senter Ă l'humain. Il a Ă©galement Ă©tĂ© invitĂ© Ă apporter certains objets en utilisant seulement la photographie ou la rĂ©plique miniature de l'objet. L'Ă©tude a Ă©tĂ© complĂ©tĂ©e par deux conditions de contrĂŽle supplĂ©mentaires pour empĂȘcher l'animal d'agir selon des prĂ©fĂ©rences préétablies. La race utilisĂ©e, un Border Collie, Ă©tait capable de reconnaĂźtre jusqu'Ă 200 mots de vocabulaire capacitĂ© Ă apprendre rapidement a Ă©tĂ© utilisĂ©e comme l'un des paramĂštres pour mesurer l'intelligence parmi les races de chiens, d'autres tests ont Ă voir avec le dĂ©sir et la capacitĂ© de rĂ©pondre Ă diverses situations. Les chiens-guides, par exemple, doivent apprendre un grand nombre de commandes, comprendre comment se comporter dans une grande variĂ©tĂ© de situations et reconnaĂźtre les risques ou les dangers pour leur compagnon humain, devant certains d'entre eux qu'ils n'ont jamais rencontrĂ©s auparavant, sous le comportement connu sous le nom de dĂ©sobĂ©issance intelligente qui signifie que l'animal d'assistance ira Ă l'encontre du dĂ©sir de son propriĂ©taire d'Ă©viter une mauvaise races ont Ă©tĂ© continuellement sĂ©lectionnĂ©es sur des centaines ou des milliers d'annĂ©es pour leur capacitĂ© Ă apprendre rapidement, tandis que dans d'autres races, cette qualitĂ© a Ă©tĂ© relĂ©guĂ©e au profit d'autres caractĂ©ristiques, telles que la capacitĂ© de courir, chasser, chasser ou se battre avec d'autres animaux. Cependant, la capacitĂ© d'apprendre l'obĂ©issance de base et Ă©ventuellement des comportements complexes est inhĂ©rente Ă tous les chiens. MĂȘme le chien le plus timide ou distrait rĂ©agit plus facilement Ă l'entraĂźnement que, disons, un chat. Les propriĂ©taires devraient simplement ĂȘtre plus patients avec certaines races qu'avec d' les chiens, le terme socialisation est utilisĂ© pour caractĂ©riser le processus par lequel l'animal se rapporte Ă son environnement, connaĂźt ses rĂšgles, comprend la structure sociale et perçoit les limites. Les jeunes chiens apprennent souvent rapidement comment se comporter avec les autres membres du groupe, qu'ils soient des chiens ou des humains. Les chiens adultes modĂ©lisent leurs chiots par des corrections - auditives ou physiques - quand ils ne se comportent pas comme prĂ©vu, et avec des rĂ©compenses s'ils ont des comportements acceptables, sauter avec eux, les nourrir, les nettoyer, entre L'Ă©norme variĂ©tĂ© de morphologies dans les diffĂ©rentes races de chiens rend difficile la dĂ©termination de la taille et du poids moyens des chiens. D'une taille comprise entre 71 et 90 cm, le lĂ©vrier irlandais Irish Wolfhound est la race la plus haute du chien, bien que certains grands Danois dĂ©passent cette taille, atteignant jusqu'Ă 107 cm. La plus petite race de chien est le Chihuahua, avec une taille de 15â30 cm au un poids moyen compris entre 1,5 et 3 kilogrammes, et dans certains cas, il ne peut dĂ©passer 500 grammes, les chihuahuas sont aussi les chiens les plus lĂ©gers, quand le Dogue anglais et le Saint-Bernard sont des chiens plus lourds, avec un poids pouvant atteindre plus de 75 ou 80 et espĂ©rance de vie La longĂ©vitĂ© des chiens varie d'une race Ă l'autre, mais en gĂ©nĂ©ral, les races plus petites vivent plus longtemps que les races plus grandes. Les petits chiens vivent souvent jusqu'Ă l'Ăąge de quinze ou seize ans, tandis que les gros chiens peuvent avoir une espĂ©rance de vie de seulement la moitiĂ© 7â8 ans. Au milieu sont toutes les races chien le plus ĂągĂ© du monde, un bouvier australien Australian Cattle Dog, est mort en 1939 Ă l'Ăąge de vingt-neuf ans. La stĂ©rilisation de l'animal peut prolonger ou raccourcir sa vie, rĂ©duisant le risque de contracter des maladies telles que la pyomĂ©trie chez la femelle ou le cancer du testicule chez le mĂąle. Elle rĂ©duit Ă©galement le risque d'accidents et de blessures, car les chiens non stĂ©rilisĂ©s se battent et s'enfuient davantage. En revanche, la castration du mĂąle favorise l'apparition du cancer de la prostate, une maladie qui peut rĂ©duire drastiquement la vie de l' chiot Le terme chiot est gĂ©nĂ©riquement indiquĂ© pour dĂ©finir certains animaux Ă leur statut post-natal immature, l'Ă©quivalent de l'enfant chez l'ĂȘtre humain. Il est gĂ©nĂ©ralement et populairement admis comme Ă©tant le jeune chien chiot, une jeune chien Les chiots prĂ©sentent des caractĂ©ristiques physiques typiques visant Ă provoquer la tendresse chez l'adulte et chez l'Homme Ă prendre soin d'eux et Ă les empĂȘcher d'ĂȘtre chien et chat Un chien chiot et un chat chaton qui jouent Le chien avec le chat sont les animaux domestiques les plus populaires dans le monde. La cohabitation chien-chat se passe aux mieux lorsque les animaux sont mis en prĂ©sence l'un de l'autre quand ils sont jeunes, chiot et terme Le mot chien est un substantif de genre traduction de chien en anglais est dog. Lexique A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z Synonymes Il y a 11 synonymes de chien cabot canidĂ© cerbĂšre chienne chiot clĂ©bard clebs corniaud molosse roquet toutou Aucun antonyme la dĂ©finition CHIEN, situĂ©e dans la 3Ăšme page des mots en C du le mĂȘme sujet Umbra krameriLe poisson-chien Umbra krameri doit son nom vernaculaire français Ă un ancien taxon Umbra canina. Originaire de l'Europe de l'Est, et...Triakis scylliumLe requin chien Ă bandes Triakis scyllium est originaire du Nord-Ouest de l'ocĂ©an Pacifique, depuis le sud de la SibĂ©rie Russie jusqu'Ă ...DĂ©finition CHIEN publiĂ©e le 05/12/2017 mise Ă jour le 28/12/2019.
lecturele chat le loup et le chien Professional Voice Over Artist (443) 907-6131 | sauce yakitori par quoi remplacerEn2015, plusieurs animaux â un chat et un chien â sont arrivĂ©s dans une Ă©table prĂšs du village de Novo-Talitsy. Les travailleurs locaux ont recueilli les animaux errants et ils sont rapidement devenus membres de lâĂ©quipe.La mĂȘme annĂ©e, lâentreprise sâest effondrĂ©e et a fermĂ© ses portes, les gens ont perdu leur emploi et le []
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Un Loup n'avoit que les os et la peau, Tant les chiens faisoient bonne garde. Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau, Gras, poli, qui s'Ă©toit fourvoyĂ© par mĂ©garde. L'attaquer, le mettre en quartiers, Sire Loup l'eĂ»t fait volontiers; Mais il falloit livrer bataille, Et le mĂątin Ă©toit de taille A se dĂ©fendre hardiment. Le Loup donc l'aborde humblement, Entre en propos, et lui fait compliment Sur son embonpoint, qu'il admire. Il ne tiendra qu'Ă vous beau sire, D'ĂȘtre aussi gras que moi, lui repartit le Chien. Quittez les bois, vous ferez bien Vos pareils y sont misĂ©rables. Cancres, hĂšres, et pauvres diables, Dont la condition est de mourir de faim. Car quoi? rien d'assurĂ© point de franche lippĂ©e; Tout Ă la pointe de l'Ă©pĂ©e. Suivez-moi vous aurez un bien meilleur destin. » Le Loup reprit Que me faudra-t-il faire? - Presque rien, dit le Chien donner la chasse aux gens Portants bĂątons, et mendiants; Flatter ceux du logis, Ă son maĂźtre complaire Moyennant quoi votre salaire Sera force reliefs de toutes les façons. Os de poulets, os de pigeons. Sans parler de mainte caresse. » Le Loup dĂ©jĂ se forge une fĂ©licitĂ© Qui le fait pleurer de tendresse. Chemin faisant, il vit le col du Chien pelĂ©. Qu'est-ce lĂ ? lui dit-il. â Rien. â Quoi? rien? â Peu [de chose. â Mais encor? â Le collier dont je suis attachĂ© De ce que vous voyez est peut-ĂȘtre la cause. â AttachĂ©? dit le Loup vous ne courez donc pas OĂč vous voulez? â Pas toujours; mais qu'importe? â Il importe si bien, que de tous vos repas Je ne veux en aucune sorte, Et ne voudrois pas mĂȘme Ă ce prix un trĂ©sor. » Cela dit, maĂźtre Loup s'enfuit, et court encor. Jules Laforgue Animaux
P7 Le Lion malade et le Renard P.8 Le Lion, le Loup et le Renard P.9 Le Renard et les Poulets dâInde P.11 II- Le Renard, ce flatteur Le Corbeau et le Renard P.12 Les Animaux 403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID 1kRoF3WvSDEATheY81fFWJIUNGoiPqPIbIFHgUYgpcTpne2Ur4I2qA==Contrairement au chat qui est un carnivore strict, le chien a des spĂ©cificitĂ©s mĂ©taboliques et digestives qui lui permettent dâassimiler toutes sortes dâaliments, aussi bien dâorigine animale que vĂ©gĂ©tale. Câest pourquoi, dans les ouvrages scientifiques de rĂ©fĂ©rence, le meilleur ami de lâhomme est classĂ© parmi les omnivores. Et ce dogme a dâailleurs Ă©tĂ© adoptĂ© par de grands acteurs du Petfood comme Hillâs ou Purina. Cependant, la plupart des vĂ©tĂ©rinaires nutritionnistes considĂšrent que les chiens sont par nature carnivores, et ils plaident donc pour que leur alimentation en tienne compte. Quâen est-il exactement ?Le chien est-il carnivore ou omnivore ? Pour pouvoir rĂ©pondre Ă cette question, il faut dâabord comprendre ce qui diffĂ©rencie ces deux rĂ©gimes alimentaires. Dâun point de vue Ă©tymologique, le mot carnivore vient du mot latin carnivorus, lui-mĂȘme dĂ©rivĂ© du prĂ©fixe carnis chair, viande et du suffixe -vore dĂ©vorer. Carnivore signifie donc qui mange de la viande », tandis quâomnivore, avec le prĂ©fixe omni tout veut dire qui mange de tout ».Ainsi, un carnivore est un ĂȘtre vivant qui se nourrit essentiellement de chairs ou de tissus dâanimaux. Câest le cas du loup par exemple, qui mange presque exclusivement les proies quâil chasse seul ou en meute. A lâinverse, un omnivore peut consommer indiffĂ©remment des aliments dâorigine animale ou vĂ©gĂ©tale. Câest le cas de lâhomme, qui peut manger de la viande, mais aussi des fruits et des point de vue phylogĂ©nique, les choses ne sont pas aussi simples. Car le grand ordre des carnivores regroupe tous les mammifĂšres qui ont une dentition adaptĂ©e Ă la consommation de nourriture carnĂ©e, câest-Ă -dire ceux qui possĂšdent des crocs canines pointues et des dents carnassiĂšres la premiĂšre molaire infĂ©rieure et la derniĂšre prĂ©molaire supĂ©rieure leur permettant de dĂ©chiqueter la chien fait partie de cet ordre des carnivores, mais celui-ci comprend Ă la fois des prĂ©dateurs comme le loup ou le lion, des espĂšces omnivores comme le renard roux, ou encore des herbivores comme le panda gĂ©ant. Mais alors comment savoir quel est le rĂ©gime alimentaire du chien ? Pour trancher la question, il va falloir se pencher sur la biologie !Le chien descend du loup, qui est carnivoreâŠDepuis quelques annĂ©es, on observe un rĂ©el engouement pour une alimentation plus naturelle, et dans cette dĂ©marche, les besoins de nos fidĂšles compagnons sont souvent extrapolĂ©s Ă partir du rĂ©gime alimentaire du les rĂ©gions oĂč ils vivent encore, les loups se nourrissent principalement des proies quâils chassent des oiseaux, des charognes, des primates ou mĂȘme des poissons. Mais grĂące Ă leur organisation en meute, les loups sont aussi les meilleurs prĂ©dateurs des grands mammifĂšres ongulĂ©s bisons, cerfs, Ă©lans, caribous.Cela nous conduit Ă penser que la viande de ces proies devrait constituer lâalimentation naturelle des chiens, et quâils sont donc, tout comme les loups, des carnivores. Il y a une certaine logique derriĂšre ce raisonnement. AprĂšs tout, Canis lupus, une espĂšce de loup ancestral, est lâancĂȘtre direct de Canis lupus familiaris, le chien domestique. Mais pour autant, peut-on rĂ©ellement considĂ©rer le chien comme un loup domestiquĂ© ? ⊠mais au cours de son Ă©volution, son rĂ©gime alimentaire a changĂ©La domestication de certaines espĂšces de loups a dĂ©butĂ© en Europe il y a plusieurs dizaines de milliers dâannĂ©es, Ă lâĂ©poque des chasseurs-cueilleurs. Initialement, les premiers ancĂȘtres des chiens modernes se nourrissaient principalement des restes de carcasses que nous, humains, leur laissions. Mais avec la naissance de lâagriculture, les cĂ©rĂ©ales prirent une place importante dans notre alimentation. Et les chiens, habituellement nourris avec des restes de table, se mirent Ă©galement Ă manger du blĂ©, de lâorge, du riz ou du maĂŻs. Ainsi, lâamidon â un glucide complexe quâon retrouve en grande quantitĂ© dans ces vĂ©gĂ©taux â devint une source dâĂ©nergie nombreux mammifĂšres peuvent digĂ©rer plus ou moins bien cet amidon grĂące Ă lâamylase, une enzyme sĂ©crĂ©tĂ©e par le pancrĂ©as en plus ou moins grande quantitĂ©. Si le loup le digĂšre assez mal, des analyses gĂ©nĂ©tiques rĂ©centes ont montrĂ© que nos compagnons Ă quatre pattes ont gagnĂ© de multiples copies du gĂšne de lâamylase au cours de leur Ă©volution. Cela leur permet maintenant dâutiliser efficacement lâamidon comme source dâ est intĂ©ressant de noter que chez le chien, lâamylase est Ă©galement produite au niveau des glandes salivaires, une particularitĂ© rĂ©servĂ©e seulement Ă certaines espĂšces comme lâhomme. Ainsi, lâamylase salivaire permet de commencer la dĂ©composition de lâamidon directement dans la gueule de lâanimal, libĂ©rant un goĂ»t sucrĂ© qui aide Ă apprĂ©cier et reconnaĂźtre les aliments qui en comportement et le rĂ©gime alimentaire des chiens domestiques ont donc Ă©tĂ© profondĂ©ment influencĂ©s par les pratiques humaines, et sous la pression de la sĂ©lection naturelle, ils ont acquis des spĂ©cificitĂ©s qui leur permettent de bien mieux digĂ©rer lâamidon que leurs ancĂȘtres chien est-il carnivore ou bien omnivore ?On ne peut pas nier que le chien sâest bien adaptĂ© Ă une alimentation riche en cĂ©rĂ©ales⊠mais est-il omnivore pour autant ? Pas si sĂ»r, car en plus de sa dentition qui lui permet de dĂ©chirer les muscles et broyer les os afin dâen extraire la moelle, le chien prĂ©sente un certain nombre dâattributs 100% fait de creuser pour cacher de la nourriture et la conserver pour plus tard est par exemple un comportement hĂ©ritĂ© du loup. De la mĂȘme façon, les chiens, comme beaucoup de grands mammifĂšres carnivores, sont mĂ©taboliquement adaptĂ©s pour endurer le manque de nourriture, ce qui leur permet de survivre lorsque la chasse reste longtemps ailleurs, le systĂšme digestif des chiens prĂ©sente des caractĂ©ristiques typiques dâun carnivore, avec un pH gastrique trĂšs acide et un intestin grĂȘle beaucoup plus court que celui des omnivores. La taille rĂ©duite de lâintestin grĂȘle est adaptĂ©e Ă la consommation de grandes quantitĂ©s de viande, car celle-ci est beaucoup plus rapide Ă assimiler que les matiĂšres vĂ©gĂ©tales. Quant Ă la forte aciditĂ© de lâestomac, elle permet dâĂ©liminer les bactĂ©ries pathogĂšnes qui se dĂ©veloppent facilement sur la chair en point, mais non des moindres nos amis canins ont besoin de consommer des produits carnĂ©s pour Ă©viter des carences en certains nutriments, comme la vitamine D, la taurine ou lâarginine â mĂȘme si Ă ce niveau lĂ , leurs besoins sont moindres que ceux des ces raisons, le meilleur ami de lâhomme ne peut pas ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un omnivore. Sâil nâest pas non plus un carnivore strict comme le chat, le chien est plutĂŽt un carnivore opportuniste il prĂ©fĂšre la viande, il en a mĂȘme un besoin vital, mais il ne dira pas non Ă des lĂ©gumes ou des fĂ©culents. Et sâil nâa que ça sous la patte, cela peut lui permettre de subsister un bon que ça implique pour son alimentationLa plupart des aliments industriels que lâon donne Ă nos animaux de compagnie contiennent des cĂ©rĂ©ales â et quand ce nâest pas le cas, elles sont remplacĂ©es par dâautres sources dâamidon, comme le pois ou la pomme de terre. Et il nây a aucune contre-indication Ă cela ! Car le fait que le chien soit un carnivore ne signifie pas quâil doive avoir une alimentation exclusivement carnĂ©e. Par contre, cela implique quâil ait un apport en protĂ©ines animales Ă©levĂ©, afin de ne pas souffrir de carences en nutriments essentiels, tels que les vitamines et les acides aminĂ©s quâon ne trouve que dans la viande, les abats ou la la prĂ©sence de riz ou de maĂŻs dans les aliments pour chien ne doit donc pas vous inquiĂ©ter outre mesure â tout est une question de dosage â il faut tout de mĂȘme vous assurer que la nourriture que vous donnez Ă votre toutou contienne une forte proportion dâingrĂ©dients dâorigine animale. Si vous dĂ©sirez en savoir plus sur la marche Ă suivre, vous pouvez consulter notre guide de sĂ©lection des meilleures croquettes pour chien. On y passe en revue les critĂšres que vous devez respecter pour couvrir les besoins nutritionnels de votre animal, en prenant en compte sa physiologie son poids, son niveau dâactivitĂ©, etc.. Ce guide a aussi pour but de vous livrer les clĂ©s qui vous permettront de dĂ©jouer les piĂšges marketing rĂ©guliĂšrement utilisĂ©s par de nombreuses marques dâalimentation canine, dans le but de vous faire croire quâelles utilisent de la viande de qualitĂ© dans leurs recettes, quand en rĂ©alitĂ© elles utilisent des sous-produits riches en tendons, os et ©2020-2022 â Tous droits lĂ©gales en page dâaccueil.Dupoint de vue des relations sociales, «le chien domestique est une espĂšce sociale, un trait sans doute hĂ©ritĂ© de son ancĂȘtre le loup (Canis lupus), et il aime se joindre Ă ses congĂ©nĂšres SpĂ©cial problĂšmes articulaires chez le chat et le chien La locomotion articulaire de nos fĂ©lins et canins est mise Ă mal comme chez nous les humains. Les idĂ©es reçues sont la vieillesse naturelle, une douleur ressurgissant dâanciennes blessures, la mĂ©tĂ©o, lâexcĂšs de sport durant la jeunesse, etcâŠPourquoi nâavons pas tous des problĂšmes articulaires ? Pourquoi des jeunes sujets ont de plus en plus des soucis au niveau des articulations ? Deux typologies sont liĂ©es aux difficultĂ©s articulaires -DifficultĂ©s de mobilitĂ© , soit passagĂšre, soit Ă chaque fois que votre animal se lĂšve ou a envie de se mouvoir. Visuellement vous constatez quâil nâa plus la mĂȘme vĂ©locitĂ© ni la souplesse Ă son habitude. â SymptĂŽmes de lâarthrose voire arthrite avancĂ©e. A ce niveau lĂ vous constatez des douleurs avec rythme saccadĂ© de votre animal, grande difficultĂ© de se lever, de se mouvoir, pseudo boiteries, dĂ©marrage Ă froid, ou baisse de motivation en vĂ©locitĂ© vous voulez jouer avec votre animal et celui-ci nâa plus lâentrain ni la motivation dâantan Votre spĂ©cialiste santĂ© va gĂ©nĂ©ralement vous prescrire des anti-inflammatoires chimiques. Plus tard ou en fonction de lâavancement de lâarthrose il pourra prescrire des injections au niveau articulaire liquide de synovie / ou anti inflammatoire Les opĂ©rations sont Ă©galement dâordre usuel, voir les derniĂšres techniques dâapport en cartilage cellules souches Deux choses sont inquiĂ©tantes Ă long terme. Dâune part lâusage en continu dâanti-inflammatoire, et dâautre part aucune source de rĂ©solution de la problĂ©matique sur le long terme. Comment sâattacher Ă rĂ©soudre les problĂšmes articulaires ? LâidĂ©e est de comprendre pourquoi votre animal en est arrivĂ© Ă ce stade. Mieux comprendre lâarthrose chez le chien et le chat Les articulations, cartilages, liquides, etcâŠbref, toute la sphĂšre articulaire est un ensemble de cellules et dâorganes comme les autres. Il nây a donc aucune raison quâils soient en dĂ©croissance, en arrĂȘt de croissance, en inflammation, sâils sont nourris correctement. Et câest ici que la dĂ©viation entre bonne et mauvaise articulation va dĂ©marrer de façon sournoise au fil du temps. Les articulations sont les derniĂšres parties du corps a ĂȘtre nourris par lâorganisme. En effet, le corps de nos animaux a une sorte dâintelligence prioritaire. Il va nourrir en premier le cerveau, puis le cĆur, puis les poumons, ainsi de suite, en arrivant in fine aux articulations. La premiĂšre explication est donc incluse dans la nature de lâalimentation, quantitĂ© et composition, afin dâaller nourrir les petits derniers les articulations. Lâautre source en cause est tout simplement lâamenage de ces nutriments. En regardant la coupe dâun cartilage, vous verrez une des plus fines vascularisations de lâorganisme les plus fins vaisseaux sanguins. La deuxiĂšme explication est ainsi la rigiditĂ© et la restriction des vaisseaux du corps. Il est ici clair quâau fil de temps ils ont tendance Ă devenir plus rigide et plus fin, en faisant moins bien leur rĂŽle dâapport en nutriments. La vĂ©tĂ©rinaire Ariane Garber, cĂ©lĂšbre auteur du livre Nos chiens nos chats malades de leurs croquettes» explique quâen rĂ©alitĂ© lâarthrose provient de lâalimentation carencĂ©e de nos animaux. Vous avez Ă prĂ©sent trois pistes afin dâaider naturellement les articulations de votre chien, de votre chat. Les solutions articulaires en phytothĂ©rapie La premiĂšre est de tout dâabord le soulager temporairement, en lui donnant un anti-inflammatoire naturel. Trois sont Ă©lites dans le domaine articulaire Lâharpagophytum racine dâune plante africaine lâhuile de Haarlem soufre bio-disponible la poudre de moules vertes de Nouvelle-ZĂ©lande. Lâavantage de cette plante, de cette huile, et de ce mollusque est leur zĂ©ro effet secondaire par rapport aux anti-inflammatoires chimiques dĂ©tĂ©rioration de lâestomac, intestin, et surtout flore intestinale ! sur le long terme. La seconde est dâapporter en prĂ©ambule des Ă©lĂ©ments rĂ©parateurs. Le couple bien connu, qui dâailleurs est obligĂ© de fonctionner par paire, est la glucosamine et la chondroĂŻtine. Les OmĂ©ga3 sont ici trĂšs importants en complĂ©ment, avec leurs fameux EPA, DHA qui vont participer Ă diminuer les soucis articulaires. Lâassociation en soufre est fortement prĂ©conisĂ©e car le cartilage, les ligaments sont des organes les plus riche en soufre et Ă©galement les vaisseaux sanguins via apport huile de Haarlem ou MSM. Le collagĂšne, gĂ©latine, a son mot Ă dire Ă©galement car cette protĂ©ine est trĂšs prĂ©sente dans les articulations. Sainte Hildegarde de Bingen en administrait dĂ©jĂ au 12Ăšme siĂšcle pour soigner les douleurs articulaires ! La troisiĂšme Ă©tant un retour Ă une alimentation la plus naturelle possible. Lâimpact de lâalimentation pour les difficultĂ©s articulaires chez le chien et le chat Attention nây voyez pas un retour Ă 100% carnivore comme nos loups. Il est prouvĂ© que depuis environ 15 000 ans le chien ayant Ă©tĂ© domestiquĂ©, il a la capacitĂ© de mieux digĂ©rer du prĂ©cuit ou cuit, et a le gĂšne Amy2b» seul capable de digĂ©rer les amidons cĂ©rĂ©ales par ex., gĂšne que nâa pas le loup ! En fait le chien est un omnivore comme lâhomme, avec un mix de 33/33/33 33% de viandes, 33% de fĂ©culent, 33% de lĂ©gumes et fruits. Le chien mange comme et avec lâhomme depuis ces trĂšs longues annĂ©es. Ce pourquoi nos rĂ©gimes alimentaires sont trĂšs proches. Il est important quâil mange variĂ© dĂšs son plus jeune Ăąge pour parfaire et consolider sa flore intestinale. A lâinverse on voit une mono alimentation avec par exemple toujours les mĂȘmes croquettes. Vous voyez ainsi au moindre Ă©cart de nourriture, des vomissements, des selles liquides apparaĂźtre. Pour le chat câest un peu diffĂ©rent, celui-ci doit ingĂ©rer beaucoup plus de viande, environ 50%, et son estomac est beaucoup plus chargĂ© en acide que le chien. Le fait est quâil ait Ă©tĂ© domestiquĂ© par lâhomme, bien que restant assez distant sauvage, est la lutte contre les rongeurs. Donc il a gardĂ© dans son instinct stomacale» la grande part de viande dans son menu. NĂ©anmoins le chat comme le chien a besoin de glucides, protides, lipides et oligo-Ă©lĂ©ments. Il est Ă©galement important que votre animal fasse du sport et se dĂ©place, sans quoi, lâarthrose du chien et du chat se dĂ©veloppera dâautant plus vite.
CHIENn. m. De nombreuses expressions formĂ©es avec chien et un complĂ©ment de nom sont figĂ©es : chien de chasse, d'arrĂȘt, de garde, etc., dĂ©signent des types de chien,
LeLoup et le Chien maigre . Autrefois Carpillon fretin Eut beau prĂȘcher, il eut beau dire ; On le mit dans la poĂȘle Ă frire. Je fis voir que lĂącher ce qu'on a dans la main, Sous espoir de grosse aventure, Est imprudence toute pure. Le PĂȘcheur eut raison ; Carpillon n'eut pas tort. Chacun dit ce qu'il peut pour dĂ©fendre sa vie.
Histoire et classification du loup Le loup, aussi appelĂ© loup gris ou loup commun, est une espĂšce de la famille des canidĂ©s, dans laquelle on trouve notamment le chien, le renard, le chacal ou encore le lycaon. Son nom scientifique est Canis Lupus ; la femelle s'appelle la louve et son petit le louveteau. Il s'agit vraisemblablement de l'ancĂȘtre unique de nos chiens domestiques ces derniers, dont le nom latin est Canis Lupus Familiaris, sont d'ailleurs considĂ©rĂ©s comme une sous-espĂšce du loup. Comme tous les canidĂ©s, il s'agit d'un animal carnivore. Il serait apparu il y a un peu moins de 2 millions d'annĂ©es sur le continent amĂ©ricain, plus particuliĂšrement en AmĂ©rique du Nord, et aurait ensuite colonisĂ© l'Eurasie en passant par le dĂ©troit de BĂ©ring. Son ancĂȘtre le plus probable est Canis Lepophagus, un petit canidĂ© apparu il y a environ 5 millions d'annĂ©es et qui pourrait ĂȘtre aussi l'ancĂȘtre du coyote. Le loup est l'une des espĂšces les plus Ă©tudiĂ©es et les mieux connues du rĂšgne animal. Il a Ă©tĂ© reconnu en tant qu'espĂšce Ă part entiĂšre dĂšs 1758 par le cĂ©lĂšbre naturaliste suĂ©dois Carl von LinnĂ© 1707-1778, qui est considĂ©rĂ© comme Ă©tant Ă l'origine de la nomenclature et de la classification des espĂšces animales et vĂ©gĂ©tales. Les diffĂ©rentes sous-espĂšces de loup Une famille de loups arctiques L'apparence du loup varie grandement selon les rĂ©gions dans lesquelles il vit. Pour cette raison, les spĂ©cialistes ont longtemps considĂ©rĂ© qu'il existait une quarantaine de sous-espĂšces diffĂ©rentes environ 25 sur le continent amĂ©ricain, et une quinzaine en Eurasie. Toutefois, les Ă©tudes gĂ©nĂ©tiques menĂ©es au tout dĂ©but du 21Ăšme siĂšcle ont conclu qu'il n'existe en rĂ©alitĂ© qu'une vingtaine de sous-espĂšces distinctes, dont deux Ă©teintes le loup du Canada Canis Lupus Occidentalis ; le loup des Grandes Plaines Canis Lupus Nubilus ; le loup arctique Canis Lupus Arctos ; le loup du Mexique Canis Lupus Baileyi ; le loup europĂ©en Canis Lupus Lupus ; le loup de SibĂ©rie Canis Lupus Albus ; le loup d'Arabie Canis Lupus Arabs ; le loup des steppes Canis Lupus Communis ; le loup mongol Canis Lupus Chanco ; le loup d'Egypte Canis Lupus Lupaster ; le loup des Indes Canis Lupus Pallipes ; le loup de la toundra d'Alaska Canis Lupus Tundrarum ; le loup ibĂ©rique Canis Lupus Signatus ; le loup d'Italie Canis Lupus Italicus ; le chien domestique Canis Lupus Familiaris, incluant toutes les races existantes ; le dingo Canis Lupus Dingo, un chien domestique retournĂ© Ă l'Ă©tat sauvage ; le Chien Chanteur de Nouvelle-GuinĂ©e Canis Lupus Halstromi, un autre chien retournĂ© Ă l'Ă©tat sauvage ; le loup de Honshu Canis Lupus Hodophilax, aujourd'hui disparu ; le loup d'Hokkaido Canis Lupus Hattai, Ă©galement Ă©teint. Cette classification est toutefois en perpĂ©tuelle Ă©volution au fur et Ă mesure des analyses gĂ©nĂ©tiques effectuĂ©es. Par exemple, il existe un dĂ©bat pour savoir si le loup d'Italie et le loup ibĂ©rique sont bel et bien des sous-espĂšces distinctes, ou simplement des expressions locales du loup europĂ©en. De la mĂȘme façon, le loup mongol et le loup des Indes pourraient en rĂ©alitĂ© ĂȘtre des espĂšces de canidĂ©s Ă part entiĂšre, et non des sous-espĂšces de loup. La morphologie du loup La corpulence du loup Le loup est l'un des plus gros canidĂ©s actuels Le loup commun est l'un des plus gros canidĂ©s, puisqu'il pĂšse gĂ©nĂ©ralement de 30 Ă 50 kg et mesure en moyenne 1,60 mĂštre de long queue comprise, pour 65 Ă 80 cm de hauteur au garrot il a donc globalement les mĂȘmes dimensions que les plus grandes races de chiens. Il faut toutefois noter qu'il existe de fortes disparitĂ©s en fonction des sous-espĂšces. Ainsi, le loup d'Arabie, considĂ©rĂ© comme le plus petit des loups, pĂšse seulement une vingtaine de kg Ă l'Ăąge adulte. Ă l'inverse, le plus gros spĂ©cimen jamais rencontrĂ© un mĂąle abattu dans les Carpates en 1942 pesait presque 100 kg. Le loup possĂšde un corps plus massif que celui des autres canidĂ©s ses oreilles triangulaires sont moins longues et plus Ă©troites, son museau moins affinĂ©, son cou et son torse plus courts et plus musclĂ©s. Ses yeux sont obliques et de couleur jaune. L'aspect triangulaire de sa tĂȘte est dĂ» Ă ses muscles masticateurs trĂšs dĂ©veloppĂ©s, qui lui permettent par exemple de briser le fĂ©mur d'un Ă©lan adulte d'un coup de dents. La puissance de sa mĂąchoire dĂ©passe les kPa kilopascals. Ă titre de comparaison, la puissance de la mĂąchoire d'un chien est bien moindre par exemple, celle d'un Berger Allemand est "seulement" de kPa en moyenne. Ses pattes tout comme d'ailleurs sa queue sont un peu plus longues que celles des autres canidĂ©s elles lui permettent de se dĂ©placer rapidement, mais aussi de marcher facilement dans la neige mĂȘme profonde. Il se dĂ©place en levant et en posant ensemble les deux membres du mĂȘme cĂŽtĂ©, ce qui donne Ă ses dĂ©placements un balancement caractĂ©ristique et lui permet de franchir de grandes distances de maniĂšre ample, souple et rasante, sans trop se fatiguer. Il peut ainsi parcourir pas moins de 60 km en une nuit, faire des bonds de 5 mĂštres de longueur, trottiner Ă une dizaine de km/h pendant des heures ou encore faire des pointes Ă plus de 60 km/h sur de courtes distances. Le pelage du loup Le loup possĂšde un poil de couverture plutĂŽt long et dense en particulier en hiver ainsi qu'un sous-poil Ă©galement long. L'ensemble lui assure une trĂšs bonne protection contre le froid. Ainsi, les individus vivant dans les climats les plus rudes peuvent sans problĂšme supporter des tempĂ©ratures allant jusqu'Ă -40°C. Ceux vivant dans les climats plus chauds Italie, Espagne, Inde, etc. possĂšdent quant Ă eux un pelage moins dense que leurs cousins des pays froids. Quelle que soit la sous-espĂšce, les poils les plus longs se situent au niveau de la queue, au sommet du dos, sur les Ă©paules et au niveau du cou, oĂč ils forment une petite collerette qui n'est pas sans rappeler la criniĂšre du lion. Par ailleurs, comme c'est d'ailleurs aussi le cas de la plupart des chiens, le loup mue deux fois, Ă l'automne et au printemps sa fourrure d'Ă©tĂ© est alors remplacĂ©e par celle d'hiver plus longue et plus chaude, ou inversement. Enfin, bien qu'on l'appelle communĂ©ment "loup gris", la couleur de son pelage varie grandement d'une rĂ©gion Ă l'autre. Elle peut aller du blanc au noir en passant par le crĂšme, le blond, l'ocre, le brun et Ă©videmment le gris, selon le milieu dans lequel il vit. Le caractĂšre du loup Le loup a beau ĂȘtre l'ancĂȘtre du chien, on ne peut pas vraiment dire que tous deux ont le mĂȘme caractĂšre. Tout d'abord, il a tendance Ă ĂȘtre trĂšs craintif et mĂ©fiant envers ce qu'il ne connaĂźt pas. Ceci est notamment dĂ» au fait que sa pĂ©riode de socialisation est trop courte pour faire de lui un animal mallĂ©able et capable de s'adapter facilement. Il n'est donc pas vraiment enclin aux comportements imprudents, et prĂ©fĂšre observer une situation de loin, avec discrĂ©tion. Cette mĂ©fiance s'exprime tout particuliĂšrement envers les humains le loup en a naturellement peur et ne s'en approche pas, contrairement Ă ce que sa rĂ©putation d'animal assoiffĂ© de sang laisse croire. Dans le mĂȘme temps, le loup est tout aussi intelligent voire mĂȘme probablement plus que le chien. Il est ainsi en mesure de dĂ©velopper des techniques trĂšs Ă©laborĂ©es pour attraper ses proies, ce qui en fait un chasseur trĂšs efficace. Il est aussi trĂšs social, et vit dans des groupes organisĂ©s dans lesquels chacun a une place bien prĂ©cise. L'alimention du loup Le loup est, comme les autres canidĂ©s, un carnivore il se nourrit quasi exclusivement de viande. C'est donc un prĂ©dateur, qui dĂ©veloppe des techniques de chasse Ă©laborĂ©es pour attraper de quoi s'alimenter. Que mange le loup ? Lorsqu'il vit seul, il se contente gĂ©nĂ©ralement de petits animaux, tels que des rongeurs ou des oiseaux. En revanche, lorsqu'il Ă©volue en meute, l'effet de groupe lui donne la possibilitĂ© de s'attaquer Ă beaucoup plus gros. Ses proies de prĂ©dilection sont alors les grands herbivores, tels que les cerfs, les Ă©lans, les mouflons, les rennes, les bisons... Cela dit, mĂȘme en groupe, il peut aussi se nourrir Ă l'occasion de rongeurs, d'oiseaux, de reptiles, de charognes, de bĂ©tail, et Ă©galement de certains fruits comme le raisin qui est pourtant un aliment dĂ©conseillĂ© pour le chien, car il provoque chez lui une insuffisance rĂ©nale. Il existe toutefois des disparitĂ©s d'une rĂ©gion du monde Ă l'autre, et donc d'une sous-espĂšce Ă l'autre par exemple, au Canada, les loups prĂ©fĂšrent se nourrir de rongeurs tels que les lemmings, plutĂŽt que de grands ongulĂ©s tels que les rennes. Ceci est probablement dĂ» au fait que les rongeurs sont plus gras en proportion de leur taille la graisse ainsi consommĂ©e par les loups est stockĂ©e dans leur organisme et les aide Ă mieux rĂ©sister au froid. La technique de chasse du loup MĂȘme lorsqu'il chasse en groupe, le loup ne s'en prend qu'Ă un petit nombre de proies en mĂȘme temps s'il attaque un troupeau, il tente d'en isoler un ou deux membres et se concentre sur eux. Il peut poursuivre sa proie sur des kilomĂštres une fois celle-ci Ă©puisĂ©e, il lui donne le coup de grĂące puis commence Ă manger, en respectant la hiĂ©rarchie de la meute les plus hauts gradĂ©s en premier. Une fois repu, il peut rester quasiment une semaine sans se nourrir. Par ailleurs, comme le font Ă©galement d'autres animaux carnivores tels que le renard roux, le coyote ou encore les espĂšces de chats sauvages, il pratique ce qu'on appelle l'abattage excessif mĂȘme si la proie achevĂ©e est de taille suffisante pour nourrir la meute, il peut continuer Ă abattre celles restĂ©es Ă proximitĂ© afin de constituer des rĂ©serves. C'est la raison pour laquelle une attaque de loups peut provoquer une vĂ©ritable hĂ©catombe au sein d'un troupeau de moutons, si ces derniers n'ont pas la possibilitĂ© de s'enfuir. L'habitat du loup Le loup est un animal capable de s'adapter Ă un grand nombre d'environnements il peut ainsi vivre dans les forĂȘts, les prairies, les toundras et mĂȘme les dĂ©serts. Le choix et la viabilitĂ© du territoire semblent de fait dĂ©pendre davantage de l'abondance des proies, de la topographie et de l'Ă©ventuelle prĂ©sence humaine Ă proximitĂ©, que du type de climat Ă proprement parler. NĂ©anmoins, les taniĂšres sont gĂ©nĂ©ralement Ă©tablies Ă moins de 500 mĂštres d'un point d'eau et orientĂ©es vers le sud. Chaque sous-espĂšce s'est adaptĂ©e Ă son milieu naturel et aux conditions locales, de sorte qu'il existe de grandes disparitĂ©s morphologiques selon les milieux. Par exemple, les loups des pays froids disposent d'un pelage trĂšs dense et aux couleurs plus claires, tandis que ceux des pays chauds ont des oreilles plus grandes et plus larges qui les aident Ă Ă©vacuer la chaleur. Le fonctionnement d'une meute de loups C'est bien connu les loups vivent en meute, comme d'autres prĂ©dateurs. Ces meutes plus ou moins grandes sont hiĂ©rarchisĂ©es chaque individu a un rang bien prĂ©cis et un rĂŽle particulier Ă jouer dans le groupe. La constitution d'une meute de loups Le loup est un animal social, qui vit donc en meutes organisĂ©es, rĂ©gies par des rĂšgles prĂ©cises et strictes. Certains individus peuvent vivre seuls pour diverses raisons exclus pour mauvais comportements, raisons personnelles..., mais ils ne perdent jamais complĂštement le contact avec le groupe dont ils sont issus ils interagissent Ă distance avec leurs anciens congĂ©nĂšres par l'intermĂ©diaire de signes et de repĂšres tels que les excrĂ©ments, l'urine, les restes de repas, les hurlements⊠Une meute de loups compte gĂ©nĂ©ralement une dizaine d'individus au maximum. Elle est fondĂ©e par un couple reproducteur, qui donne naissance Ă une portĂ©e de louveteaux par an. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, les jeunes restent au sein du groupe pour une durĂ©e allant de 1 Ă 4 ans, en fonction notamment de l'Ăąge auquel ils atteignent leur maturitĂ© sexuelle, mais aussi de l'abondance de la nourriture. Lorsqu'ils finissent par quitter la meute, ils se mettent Ă la recherche d'un loup solitaire du sexe opposĂ© issu d'un autre clan pour fonder ensemble une famille. Ă moins qu'elle n'ait besoin de remplacer un reproducteur disparu, une meute dĂ©jĂ constituĂ©e n'accepte pas dans ses rangs un loup adulte issu d'une autre famille si elle en croise un sur son territoire, elle le chasse, et mĂȘme souvent le tue. D'ailleurs, les combats entre loups de familles diffĂ©rentes sont particuliĂšrement meurtriers, au point qu'il pourrait s'agir de la deuxiĂšme cause de mortalitĂ© chez cette espĂšce, d'aprĂšs une Ă©tude intitulĂ©e Buffer Zones of Territories of Gray Wolves as Regions of Intraspecific Strife » et publiĂ©e en 1994 dans la revue scientifique Journal of Mammalogy. La meute peut par contre recueillir un jeune orphelin, ou tolĂ©rer la prĂ©sence de quelques individus ĂągĂ©s qui ne prĂ©sentent pas de menace pour le couple reproducteur. Plusieurs familles peuvent aussi s'unir temporairement, par exemple lorsque les proies sont trĂšs abondantes. Les groupes ainsi formĂ©s atteignent parfois jusqu'Ă une quarantaine d'individus. La hiĂ©rarchie au sein d'une meute de loups Au sein d'une meute de loups, une hiĂ©rarchie basĂ©e sur l'Ăąge est Ă©tablie entre les membres le couple reproducteur en premier, puis leurs petits nĂ©s la premiĂšre annĂ©e, puis ceux de la deuxiĂšme annĂ©e, etc. Cette organisation permet de dĂ©finir le rĂŽle et les prioritĂ©s de chacun elle limite donc le risque de conflits fratricides. La hiĂ©rarchie est marquĂ©e par des signes de dominance et de soumission qui sont sans cesse rappelĂ©s lors des interactions sociales. Lorsqu'un conflit survient dans le groupe, les loups adoptent des comportements typiques stratĂ©gie d'Ă©vitement, signaux d'apaisement... qui ont pour but d'Ă©viter Ă la fois le combat et la dĂ©gradation des liens sociaux. Si la bagarre Ă©clate tout de mĂȘme, elle n'est jamais menĂ©e Ă mort. AprĂšs l'agression, le loup victime est "consolĂ©" par ses congĂ©nĂšres lĂ©chage, salutation, jeu, etc. afin de ressouder immĂ©diatement les liens du groupe ; il peut aussi de lui-mĂȘme rĂ©clamer une consolation en allant Ă leur rencontre. Ce comportement ne semble pas exister au sein d'une meute de chiens. Le territoire d'une meute de loups Une meute s'Ă©tablit sur un territoire dont la taille est gĂ©nĂ©ralement comprise entre 300 et 700 kmÂČ. Cette derniĂšre dĂ©pend fortement de l'abondance des proies, de la prĂ©sence Ă©ventuelle de bandes concurrentes Ă proximitĂ© et des besoins alimentaires du groupe qui dĂ©pend non seulement du nombre de membres qu'il compte, mais aussi de la prĂ©sence Ă©ventuelle en son sein d'individus ayant des besoins spĂ©cifiques femelles allaitantes, louveteaux en pleine croissance, etc. Le plus petit territoire observĂ© dĂ©passait Ă peine les 30 kmÂČ ; le plus grand en mesurait quant Ă lui plus de 6000. La meute marque son domaine en urinant, dĂ©fĂ©quant et grattant le sol au niveau des limites. Une fois Ă©tablie, elle change rarement d'endroit, Ă moins que les proies fassent dĂ©faut au point que sa survie soit menacĂ©e. La captivitĂ© altĂšre l'organisation de la meute Un loup de SibĂ©rie dans un zoo animalier Il est important de noter que l'organisation de la meute de loups prĂ©cĂ©demment dĂ©crite est surtout vraie dans la nature, Ă l'Ă©tat sauvage. En effet, l'observation d'individus en captivitĂ© a montrĂ© qu'en raison notamment de leurs conditions de vie et du territoire restreint sur lequel ils Ă©voluent, les loups constituent leur meute diffĂ©remment, en intĂ©grant par exemple des congĂ©nĂšres d'autres familles. De plus, en captivitĂ©, la hiĂ©rarchie n'est pas figĂ©e si un subordonnĂ© estime ĂȘtre "meilleur" qu'un de ses supĂ©rieurs, il peut le provoquer pour tenter d'obtenir sa place. Le couple reproducteur ne reste ainsi pas Ă la tĂȘte du groupe toute sa vie avec le temps, les deux alpha finissent par ĂȘtre dĂ©trĂŽnĂ©s par des subalternes plus jeunes, plus forts et/ou plus rusĂ©s. Ces observations ont pendant longtemps induit les scientifiques en erreur sur le comportement social normal des loups. C'est seulement en 1999 qu'une Ă©tude intitulĂ©e Alpha Status, Dominance, and Division of Labor in Wolf Packs » et publiĂ©e dans la revue Canadian Journal of Zoology a permis de mettre en lumiĂšre le vĂ©ritable fonctionnement d'une meute Ă l'Ă©tat sauvage, aprĂšs plus d'un demi-siĂšcle d'incomprĂ©hension. La reproduction chez le loup En gĂ©nĂ©ral, dans une meute de loups, seul le couple qui en est Ă l'origine peut se reproduire on l'appelle le couple reproducteur. Il est constituĂ© de deux individus issus de deux familles diffĂ©rentes, qui ont quittĂ© leurs meutes respectives peu aprĂšs leur maturitĂ© sexuelle. Lorsqu'un mĂąle et une femelle loups se rencontrent, ils partent Ă la recherche d'un territoire viable, avec suffisamment de proies disponibles et dĂ©pourvu de meutes hostiles Ă proximitĂ©. Une fois qu'ils l'ont trouvĂ©, ils peuvent commencer Ă se reproduire. Le loup commun est gĂ©nĂ©ralement monogame une fois formĂ©, le couple reste uni jusqu'Ă la mort d'un des partenaires. Les loups se reproduisent une fois par an, entre janvier et mars. La gestation dure entre 62 et 75 jours, soit Ă peine plus que la gestation de la chienne. Au printemps, la mĂšre donne naissance Ă des portĂ©es de 2 Ă 8 louveteaux, mais les jeunes femelles ont d'abord des portĂ©es de taille plus rĂ©duite, entre 1 et 3 petits seulement. La taille de la portĂ©e dĂ©pend aussi en partie de l'abondance de nourriture plus les proies sont nombreuses et le couple reproducteur bien nourri, plus la portĂ©e a des chances d'ĂȘtre nombreuse. Les louveteaux naissent sourds et aveugles, et pĂšsent Ă peine 300 Ă 500 grammes. Leur croissance est rapide ils sont socialisĂ©s dĂšs le 15Ăšme jour, quittent leur taniĂšre dĂšs la 3Ăšme semaine, commencent Ă manger de la viande dĂšs l'Ăąge de 3 ou 4 semaines, Ă©tablissent une hiĂ©rarchie entre eux entre le 1er et le 2Ăšme mois, et participent Ă la chasse aux grandes proies dĂšs le 6Ăšme mois. Ils atteignent gĂ©nĂ©ralement leur maturitĂ© sexuelle entre la 2Ăšme et la 4Ăšme annĂ©e, mais les facteurs environnementaux ont une grande influence en la matiĂšre plus les proies sont nombreuses, plus le loup devient pubĂšre rapidement. Il reste ensuite capable de se reproduire jusqu'Ă sa mort. La durĂ©e de vie d'un loup L'espĂ©rance de vie d'un loup Ă l'Ă©tat sauvage est de l'ordre de 5 Ă 6 ans, une valeur lĂ©gĂšrement infĂ©rieure Ă celle des races de chien qui vivent le moins longtemps - qui sont toutes des races de grande taille. Les principales causes de mortalitĂ© sont les bagarres entre meutes, les accidents routiers, la chasse et le braconnage. En captivitĂ© en revanche, la durĂ©e de vie d'un loup est estimĂ©e Ă une quinzaine d'annĂ©es, le record Ă ce jour Ă©tant de 20 ans. C'est donc du mĂȘme ordre de grandeur que les races de chiens qui vivent le plus longtemps. Situation EspĂ©rance de vie Loup Ă l'Ă©tat sauvage environ 5-6 ans Loup en captivitĂ© environ 15 ans Il n'est pas surprenant qu'un animal vive bien plus longtemps en captivitĂ© que dans la nature, puisqu'il est alors nourri, soignĂ©, et que les accidents et bagarres sont peu frĂ©quents. Pourtant, dans le cas du loup, l'Ă©cart va quasiment du simple au triple, ce qui est assez rare chez les mammifĂšres. Cela signifie que dans la nature, les loups atteignent trĂšs rarement un Ăąge avancĂ© et meurent prĂ©cocement. Les diffĂ©rences entre le chien et le loup Le chien a beau descendre du loup, il n'en existe pas moins de nombreuses diffĂ©rences entre les deux espĂšces. En effet, la domestication du chien il y a plusieurs dizaines de milliers d'annĂ©es ainsi que les diffĂ©rentes sĂ©lections opĂ©rĂ©es par les Ă©leveurs ont considĂ©rablement altĂ©rĂ© Ă la fois la morphologie et le caractĂšre de celui qui est devenu le meilleur ami de l'Homme. Les diffĂ©rences morphologiques entre le chien et le loup MĂȘme s'ils se ressemblent effectivement, il existe des diffĂ©rences morphologiques Ă©videntes entre le chien et le loup, tant au niveau de l'apparence qu'au niveau des organes. L'apparence Il existe une bien plus grande diversitĂ© d'apparence chez le chien que chez le loup, consĂ©quence directe de la domestication et du travail de sĂ©lection rĂ©alisĂ© par les Ă©leveurs depuis des siĂšcles diversitĂ© de taille entre les plus petites races de chien, comme le Chihuahua ou le Russkiy Toy, et les plus grandes comme le Dogue Allemand ou le Leonberg, l'Ă©cart va du simple au quadruple ; diversitĂ© de pelage chez le chien, il existe non seulement un grand nombre de types de poil frisĂ© comme le Caniche, ras comme le Dobermann, tressĂ© comme le Komondor..., mais aussi beaucoup de couleurs et motifs bleu, rouge, sable, sĂ©same, merle, bigarrĂ©, arlequin, tiquetĂ©... ; diversitĂ© de formes d'oreilles les races primitives, c'est-Ă -dire les plus proches du loup, possĂšdent des oreilles triangulaires et dressĂ©es comme leur ancĂȘtre, mais il existe d'autres formes d'oreilles tombantes comme celles du Springer Anglais, arrondies comme celles du Boston Terrier, pliĂ©es comme celles de la Levrette d'Italie... ; diversitĂ© de formes de museaux certains chiens possĂšdent un museau allongĂ© c'est le cas par exemple de l'Akita Inu ou du Beauceron, mais on trouve Ă©galement des races brachycĂ©phales, c'est-Ă -dire Ă la gueule Ă©crasĂ©e Ă l'instar du PĂ©kinois ou du Carlin. Les organes Sur le plan physiologique, si l'on compare un loup et un chien de mĂȘme poids, on peut dire que le second possĂšde un cerveau et une tĂȘte plus petits ; une boĂźte crĂąnienne plus plate et moins robuste ; des dents moins longues ; une peau plus Ă©paisse ; un pelage moins dense et qui tient moins chaud. Par ailleurs, l'appareil digestif du chien est capable de digĂ©rer l'amidon contenu dans les aliments, contrairement Ă celui du loup. Cela signifie qu'il ne serait pas possible ou en tout cas pas recommandĂ© de nourrir un loup avec de la nourriture pour chien, qui contient en gĂ©nĂ©ral une part non nĂ©gligeable d'amidon. Les diffĂ©rences de comportement entre le chien et le loup Le chien et le loup ne diffĂšrent pas que dans leurs caractĂ©ristiques morphologiques ils ont aussi des comportements diffĂ©rents. Hurlements vs aboiements Le chien et le loup n'utilisent pas les mĂȘmes vocalises pour communiquer. Le premier aboie souvent, que ce soit pour signaler un danger, demander de l'attention, exprimer de la peur ou de l'excitation, etc. Le loup lui aboie trĂšs peu, mais s'exprime beaucoup plus par des grognements et des hurlements. Cette diffĂ©rence pourrait ĂȘtre la consĂ©quence de la domestication il y a plusieurs millĂ©naires le chien aurait dĂ©veloppĂ© cette facultĂ© pour pouvoir mieux communiquer avec ses propriĂ©taires, notamment en cas de danger. Autosuffisance vs dĂ©pendance Le loup est un animal autosuffisant il est capable de trouver sa nourriture de lui-mĂȘme, persĂ©vĂšre en cas d'Ă©checs face Ă un problĂšme, et possĂšde un instinct de prĂ©dation et de survie beaucoup plus prononcĂ©s que celui du chien. Ce dernier Ă l'inverse est grandement dĂ©pendant de l'ĂȘtre humain y compris pour ses besoins fondamentaux et se montre moins persĂ©vĂ©rant en cas d'Ă©checs, prĂ©fĂ©rant rapidement se tourner vers son maĂźtre pour demander de l'aide. Ceci est probablement liĂ© au fait que son cerveau est plus petit que celui du loup il fait moins bien le lien entre une cause et son effet, et est donc moins capable de rĂ©soudre des problĂšmes complexes que son cousin sauvage. Une pĂ©riode de reproduction limitĂ©e chez le loup Le loup mĂąle ne peut se reproduire qu'en hiver, entre janvier et mars le reste de l'annĂ©e, ses testicules diminuent de volume, et il n'est pas capable de saillir une femelle. Cette particularitĂ© permet aux louveteaux de naĂźtre au printemps, lorsque les conditions sont favorables et les proies abondantes. Le chien mĂąle peut par contre se reproduire toute l'annĂ©e dĂšs lors qu'il est en prĂ©sence d'une chienne en chaleur. La phase de socialisation dure beaucoup plus longtemps chez le chien que celle du loup 3 Ă 4 mois pour le premier, contre seulement 15 Ă 20 jours pour le second ! Ceci expliquerait le fait que le chien possĂšde une formidable capacitĂ© d'adaptation aux situations nouvelles et qu'il est davantage capable de se lier d'amitiĂ© avec des membres d'autres espĂšces, comme le chat ou l'Homme. Ă l'inverse, le loup est par nature beaucoup plus prudent et craintif dans ses relations et lors de situations qu'il ne connaĂźt pas il est aussi plus sensible aux bruits nouveaux, puisqu'il est encore sourd lorsque sa socialisation prend fin. Une vie en meute organisĂ©e diffĂ©remment Les deux animaux Ă©voluent en meute, mais la construction et le fonctionnement de cette derniĂšre diffĂšrent. Par exemple, une meute de loups n'intĂšgre quasiment jamais de membre Ă©tranger. De plus, la prise de dĂ©cision est plutĂŽt collective, alors que chez le chien, les individus dominants ont tendance Ă dĂ©cider seuls et Ă se faire respecter par des menaces et des rĂ©primandes. Par ailleurs, les conflits et les bagarres entre chiens d'un mĂȘme groupe sont plus frĂ©quents et plus violents, mais dans le mĂȘme temps, les affrontements entre meutes rivales sont moins meurtriers. Enfin, Ă l'Ă©tat sauvage, un chien est moins dĂ©pendant de son groupe par exemple, une mĂšre Ă©lĂšve gĂ©nĂ©ralement seule ses petits, alors qu'un louveteau est Ă©levĂ© et Ă©duquĂ© par l'ensemble de la famille. Les attaques de loups La mauvaise rĂ©putation du loup n'est pas nouvelle. DĂ©jĂ au 18Ăšme siĂšcle, le naturaliste Buffon le dĂ©crivait injustement dans les termes suivants DĂ©sagrĂ©able en tout, la mine basse, l'aspect sauvage, la voix effrayante, l'odeur insupportable, le naturel pervers, les mĆurs fĂ©roces, il est odieux, nuisible de son vivant, inutile aprĂšs sa mort ! ». Un animal que bien peu de monde semble porter dans son coeur... Il faut dire que les attaques de loups inquiĂštent, aussi bien sur les humains que sur le bĂ©tail. Les attaques de loups sur du bĂ©tail L'une des principales causes de conflits entre le loup et l'ĂȘtre humain est la prĂ©dation du bĂ©tail. En effet, dans le cas oĂč ses proies naturelles se font rares par exemple quand elles ont elles-mĂȘmes Ă©tĂ© chassĂ©es massivement par l'Homme, le loup reporte son attention sur le bĂ©tail local moutons en Europe, bovidĂ©s et volailles en AmĂ©rique du Nord, chevaux en Mongolie, etc. Les animaux d'Ă©levage constituent des proies faciles pour lui, car du fait de leur cohabitation prolongĂ©e avec l'Homme et de la protection dont ils bĂ©nĂ©ficient depuis des siĂšcles, ils ne sont pas capables de se dĂ©fendre ou de fuir aussi efficacement que les animaux sauvages. La plupart du temps, les loups attaquent pendant que le bĂ©tail broute dans les pĂąturages, mais ils peuvent aussi parfois s'introduire dans les enclos. Ils rĂ©alisent alors un vĂ©ritable carnage, car leurs proies n'ont pas la possibilitĂ© de s'enfuir. Ă ce jour, aucune solution infaillible n'a Ă©tĂ© trouvĂ©e pour dĂ©fendre les animaux d'Ă©levage sans avoir Ă abattre les loups qui vivent Ă proximitĂ©. Une des techniques les plus rĂ©pandues consiste Ă recourir Ă des chiens de protection de troupeaux. Ces derniers ont avant tout un rĂŽle dissuasif du fait de leur taille imposante et de leurs aboiements profonds et rauques, mais ils doivent aussi ĂȘtre capables de tenir tĂȘte aux loups si ceux-ci attaquent malgrĂ© tout. S'il s'agit Ă ce jour de la mĂ©thode de protection la plus efficace Ă partir du moment oĂč on exclut de tuer les loups, elle n'est pas infaillible pour autant, en particulier si c'est toute une meute qui lance l'assaut ainsi, il arrive frĂ©quemment que des chiens de berger soient tuĂ©s en mĂȘme temps que les animaux qu'ils Ă©taient chargĂ©s de dĂ©fendre. Au demeurant, le loup peut nuire aux Ă©leveurs mĂȘme quand il n'attaque pas directement en effet, sa seule prĂ©sence Ă proximitĂ© est perçue par les animaux d'Ă©levage et provoque chez eux un stress qui peut causer une perte de poids, une diminution de la qualitĂ© de leur viande ou de leur lait, et mĂȘme des fausses couches. Les attaques de loups sur des humains Le loup a longtemps alimentĂ© les fantasmes les plus fous, et nombreuses sont les fables et lĂ©gendes Ă travers les siĂšcles qui parlent de loups mangeurs d'Hommes. Un des exemples les plus cĂ©lĂšbres est la BĂȘte du GĂ©vaudan, surnom donnĂ© Ă un animal de grande taille probablement un grand loup qui terrorisa le centre et le sud de la France entre 1764 et 1767, et auquel on attribua pas moins d'une centaine de morts. En rĂ©alitĂ©, contrairement Ă la croyance populaire, le loup n'est pas d'un prĂ©dateur naturel de l'Homme. Il en a mĂȘme plutĂŽt peur et prĂ©fĂšre fuir sa prĂ©sence, quand bien mĂȘme il serait beaucoup plus fort que lui. Sa rĂ©putation de mangeur d'hommes pourrait dĂ©couler du fait que certains individus ont parfois Ă©tĂ© observĂ©s se nourrissant de cadavres d'ĂȘtres humains, par exemple sur les champs de bataille aprĂšs des affrontements. Si les plus anciennes traces Ă©crites d'attaques de loups sur des ĂȘtres humains datent de l'AntiquitĂ©, le premier recensement global du phĂ©nomĂšne n'a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© qu'au dĂ©but du 21Ăšme siĂšcle. Les rĂ©sultats de ce travail ont Ă©tĂ© publiĂ©s en 2002 dans une Ă©tude intitulĂ©e The Fear of Wolves a Review of Wolf Attacks on Humans ». Il en ressort que les attaques sur des Hommes sont relativement rares, qu'elles touchent davantage l'Europe et l'Asie que l'AmĂ©rique du Nord, et qu'elles sont principalement le fait d'individus enragĂ©s. En effet, comme le chien ou le renard, le loup peut ĂȘtre victime de la rage il devient alors trĂšs agressif et attaque fĂ©rocement tous ceux qu'il croise sur sa route, humains comme animaux. Quelques cas d'attaques par des loups non enragĂ©s sont tout de mĂȘme recensĂ©s Ă intervalle rĂ©gulier, encore une fois surtout en Eurasie. Ces attaques revĂȘtent toutefois un caractĂšre exceptionnel et sont souvent le fait d'individus qui ont cĂŽtoyĂ© l'Homme pendant longtemps, si bien qu'ils n'en ont plus vraiment peur. Elles sont plus frĂ©quentes en Ă©tĂ©, saison propice aux sorties en forĂȘt et aux travaux dans les champs, et pĂ©riode Ă laquelle les meutes ont plus de bouches Ă nourrir. La plupart des victimes de ces attaques sont des personnes isolĂ©es principalement des enfants, et presque toujours des femmes lorsqu'il s'agit d'adultes. Le rĂŽle Ă©cologique du loup Si sa mauvaise rĂ©putation le prĂ©cĂšde depuis des siĂšcles, le loup occupe en rĂ©alitĂ© une place indispensable dans l'Ă©cosystĂšme il rĂ©gule les populations d'herbivores, ce qui permet de protĂ©ger les forĂȘts et les prairies en Ă©vitant qu'elles ne soient soumises Ă une pression trop importante ; il participe au phĂ©nomĂšne de sĂ©lection naturelle en chassant et en Ă©liminant en prioritĂ© les individus dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©s ou malades au sein des troupeaux. Aux Etats-Unis, et plus prĂ©cisĂ©ment dans le parc naturel de Yellowstone, oĂč le loup a Ă©tĂ© rĂ©introduit en 1995 aprĂšs en avoir Ă©tĂ© absent pendant quasiment 70 ans, de nombreuses Ă©tudes ont Ă©tĂ© menĂ©es afin d'Ă©valuer les consĂ©quences positives et nĂ©gatives du retour de ce grand carnivore. Les conclusions sont sans appel la rĂ©introduction du loup a permis de rĂ©duire les populations de wapitis qui dĂ©truisaient la vĂ©gĂ©tation et bouleversaient tout l'Ă©cosystĂšme Ă force d'ĂȘtre en surnombre. Une Ă©tude intitulĂ©e Restoring Yellowstoneâs aspen with wolves » publiĂ©e en 2007 dans la revue scientifique ScienceDirect a par exemple mis en Ă©vidence le fait que le tremble, un arbre de la famille des peupliers, a pu Ă nouveau se dĂ©velopper du fait de la rĂ©duction des populations d'ongulĂ©s, tout comme d'autres espĂšces d'arbres et de plantes. Ceci a permis aux oiseaux et aux castors de retrouver un milieu adaptĂ© Ă leurs conditions de vie. Le retour des castors a eu Ă son tour pour consĂ©quence de faire rĂ©apparaĂźtre de grandes retenues d'eau, qui ont elles-mĂȘmes favorisĂ© la rĂ©apparition d'animaux aquatiques jusqu'alors fragilisĂ©s, tels que les loutres, les poissons, les canards, les batraciens... En parallĂšle, la prĂ©sence du loup a contribuĂ© Ă rĂ©duire les populations de coyotes qui, en l'absence de concurrents directs, avaient prolifĂ©rĂ© de maniĂšre alarmante et exerçaient une prĂ©dation trop importante sur les petits mammifĂšres. Paradoxalement, le retour du loup a donc permis une augmentation des populations de souris et de lapins, entraĂźnant de fait une rĂ©apparition de petits prĂ©dateurs, tels que les renards, les blaireaux ou les rapaces. La rĂ©partition gĂ©ographique du loup Chasse et dĂ©clin des populations de loup dans l'Histoire Pendant plusieurs millĂ©naires, le loup a Ă©tĂ© trĂšs prĂ©sent en AmĂ©rique du Nord, en Europe et en Asie. Mais finalement considĂ©rĂ© comme un concurrent par les humains du fait qu'il chassait les mĂȘmes proies, puis perçu carrĂ©ment comme une menace directe Ă cause de sa rĂ©putation de mangeur d'hommes, il a Ă©tĂ© soumis Ă une chasse plus ou moins intense selon les Ă©poques et les pays, au point que ses populations ont largement dĂ©cru. La chasse au loup remonte au moins Ă la pĂ©riode du NĂ©olithique entre 3000 et 8500 ans avant notre Ăšre, mais c'est surtout aux alentours du 14Ăšme siĂšcle que sa traque est devenue un vĂ©ritable enjeu, en particulier en Europe centrale. Il a alors Ă©tĂ© chassĂ© impitoyablement, jusqu'Ă finir par disparaĂźtre totalement d'un grand nombre de pays europĂ©ens, parmi lesquels la France, la Suisse, l'Angleterre, l'Ecosse et l'Irlande. Quelques populations consĂ©quentes ont toutefois Ă©chappĂ© aux massacres en Italie, en Espagne et dans les Balkans. En AmĂ©rique du Nord, berceau ancestral du loup, les populations ont commencĂ© Ă dĂ©croĂźtre Ă la fin du 19Ăšme siĂšcle, notamment du fait de l'expansion de l'agriculture et de la chasse par l'Homme des grands ongulĂ©s, ses proies de prĂ©dilection. Ainsi, en 1960, il ne restait plus de loups aux Etats-Unis, hormis en Alaska et dans une partie du Minnesota. Au dĂ©but du 20Ăšme siĂšcle, l'espĂšce a Ă©galement disparu d'une grande partie du Canada, notamment au QuĂ©bec, en Nouvelle-Ecosse, en Ontario et au Nouveau-Brunswick. Entre 1930 et 1950, la limitation et l'encadrement de la chasse au gros gibier ont permis de reconstituer les populations d'ongulĂ©s, permettant aux loups de prolifĂ©rer Ă nouveau, mais une campagne d'extermination lancĂ©e entre 1950 et 1970 a causĂ© la mort de plusieurs milliers d'individus, faisant de nouveau chuter les effectifs dans le pays. En Asie, le loup commun est restĂ© prĂ©sent sur une grande partie de son territoire naturel jusqu'Ă la fin du 19Ăšme siĂšcle, avant que ses effectifs se mettent Ă diminuer drastiquement du fait de sa persĂ©cution par l'ĂȘtre humain. En Inde, alors sous gouvernement britannique, plus de loups ont Ă©tĂ© exterminĂ©s entre 1870 et 1920 pour protĂ©ger le bĂ©tail. Au Japon, des campagnes d'extermination ont mĂȘme Ă©tĂ© menĂ©es dĂšs la fin du 19Ăšme siĂšcle dans le but de dĂ©velopper l'Ă©levage, et ont conduit en 1905 Ă la disparition officielle des deux sous-espĂšces locales le loup de Honshu et le loup d'Hokkaido. En Union soviĂ©tique, plusieurs dizaines de milliers de loups ont Ă©tĂ© tuĂ©s aprĂšs chacune des deux Guerres mondiales, faisant passer la population de individus au dĂ©but du siĂšcle Ă environ en 1980. Au Liban, en Syrie, en IsraĂ«l et dans d'autres pays du Levant, les Ă©leveurs l'ont exterminĂ© en masse entre 1965 et 1980 pour protĂ©ger leurs troupeaux. RĂ©tablissement des populations et rĂ©partition actuelle Le loup ayant longtemps Ă©tĂ© chassĂ© sans relĂąche, cela se ressent encore sur ses populations actuelles. En Europe, il recommence Ă s'Ă©tendre pour reprendre possession de son ancien domaine, grĂące aux diffĂ©rentes mesures de protection prises en sa faveur. En Asie et en AmĂ©rique du Nord, il est nettement moins nombreux que par le passĂ©, mais reste tout de mĂȘme bien implantĂ©. Le loup en Europe Le loup d'Italie Ă l'heure actuelle, en Europe, les plus grandes populations de loups se situent en Espagne 2500 individus, en Italie 2000 individus, en Pologne 1000 Ă 1500 individus et dans les pays baltes 1200 individus au total. Il s'agit essentiellement des zones dans lesquelles ce grand carnivore n'a jamais Ă©tĂ© complĂštement Ă©radiquĂ© au fil des siĂšcles. Dans le reste du continent, on constate une recolonisation de son ancien territoire Ă partir de ces quelques rĂ©gions, grĂące aux lĂ©gislations de diffĂ©rents Ă©tats pour sauvegarder les derniĂšres populations. Ainsi, par exemple en France, le loup est officiellement de retour depuis 1992, fraĂźchement arrivĂ© d'Italie aprĂšs avoir franchi les Alpes. On en compterait dĂ©sormais entre 200 et 300 sur le territoire, principalement dans les Alpes ; en Belgique, plusieurs indices repĂ©rĂ©s en Wallonie depuis 2016 laissent penser qu'il pourrait ĂȘtre Ă nouveau prĂ©sent dans le pays, aprĂšs une absence de plus de deux siĂšcles ; en Suisse, oĂč l'espĂšce avait quasiment disparu au cours du 19Ăšme siĂšcle, de nombreux indices collectĂ©s depuis 1995 laissent penser qu'il serait revenu, probablement depuis l'Italie. Le pays compterait dĂ©sormais autour d'une dizaine de meutes de loups, soit entre 50 et 100 individus. Plusieurs autres pays europĂ©ens ont fait des constats similaires depuis le dĂ©but du 21Ăšme siĂšcle l'Allemagne, les Pays-Bas... Le loup en Asie Le loup mongol En Asie, le loup gris est principalement prĂ©sent dans toute la Chine continentale plusieurs dizaines de milliers d'individus, en Mongolie entre et individus, en Russie environ en Inde entre 1000 et 3000 et en Arabie Saoudite 300 Ă 600. On en trouve aussi en Turquie, en Afghanistan, au Pakistan, en IsraĂ«l, et dans une moindre proportion en Syrie et en Iran. Il est Ă©galement prĂ©sent dans les autres pays d'Asie et du Moyen-Orient, mais le manque de donnĂ©es et de suivi ne permet pas d'avoir une idĂ©e prĂ©cise du nombre d'individus qui s'y trouvent. Le loup en AmĂ©rique du Nord Le loup du Canada En AmĂ©rique du Nord, le loup se trouve principalement au Canada entre 50 et spĂ©cimens et en Alaska 6000 Ă 7000. Des populations sont Ă©galement prĂ©sentes dans d'autres Etats des Etats-Unis, comme par exemple dans le Minnesota, le Wisconsin et le Michigan, mais elles ne dĂ©passent pas quelques centaines d'individus, et restent donc assez rĂ©duites. Le loup ailleurs dans le monde Le loup n'est quasiment pas prĂ©sent en dehors de l'Europe, l'Asie et l'AmĂ©rique du Nord. Les seules exceptions sont le Mexique, l'Egypte et l'Ethiopie, pays oĂč subsistent quelques populations trĂšs rĂ©duites. VidĂ©o documentaire sur le loup
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