PalmarĂšsde paroles; CommunautĂ© ; Contribuer; Business; Connexion; S’inscrire; paroles Sylvie Buisset. Êtes-vous cet artiste ? VĂ©rifiez vos paroles maintenant ! + Ajouter les paroles. Vue d'ensemble; Contributeurs; Albums; Paroles des meilleures chansons de Sylvie Buisset. 01. Ajouter les paroles. Marie douce lumiĂšre Sylvie Buisset. Ajouter les paroles. 02. Ave mois du Rosaire 05 Les louanges que nous donnons Ă  la sainte Vierge se rapportent principalement a Dieu et sont l’expression de l’hommage que nous lui rendons pour le bienfait de l’incarnation. La pieuse femme dont il est parlĂ© dans l’Évangile, s’écria en entendant la divine doctrine de JĂ©sus-Christ Bienheureux est le sein qui t’a portĂ© ; bienheureuses les mamelles qui t »ont allaitĂ©. Sou but principal Ă©tait de louer le Fils. De mĂȘme les louanges que nous adressons Ă  Marie en rĂ©citant la Salutation angĂ©lique, se rĂ©flĂ©chissent sur son divin Fils qui seul l’en a rendue digne ; aussi la Salutation angĂ©lique est-elle une excellente doxologie pour l’ineffable mystĂšre de l’incarnation. AprĂšs avoir reconnu que Marie est bĂ©nie au-dessus de toutes les femmes, nous ajoutons Le fruit de vos entrailles est bĂ©ni ; mais il est bĂ©ni dans un sens infiniment plus sublime que sa mĂšre, Ă©tant le principe et la source de toutes les bĂ©nĂ©dictions, de celles qui sont dans Marie, comme de celles qui sont dans les autres crĂ©atures ; Ă©tant la fin Ă  laquelle se rapportent tous les dons que sous louons et que nous admirons dans la sainte Vierge. JĂ©sus-Christ est bĂ©ni par Dieu, par les Anges et par les hommes par Dieu, comme son Fils bien-aimĂ© qui lui est consubstantiel ; par les Anges, qui tiennent de lui leur ĂȘtre, la grĂące et la gloire dont ils jouissent ; par les hommes, qu’il a sauvĂ©s et rachetĂ©s par son incarnation. Nous ne pouvons penser aux maux infinis dont il nous a dĂ©livrĂ©s, aux peines et aux fatigues qu’il a souffertes pour nous, au prix dont il a payĂ© notre rançon, aux biens inestimables qu’il nous a mĂ©ritĂ©s, au bonheur Ă©ternel du ciel, Ă  l’excĂšs de sa bontĂ© et de sa misĂ©ricorde, Ă  sa majestĂ© et Ă  ses divines perfections. Nous ne pouvons nous rappeler tous ces objets, sans regarder comme singuliĂšrement bĂ©nie celle qui a donnĂ© Ă  la terre cet adorable Sauveur; mais on ne doit faire aucune comparaison entre le Fils et la mĂšre, parce que l’une est redevable Ă  l’autre de sa grandeur et de sa gloire. Nous ajoutons Ă  cette doxologie le nom de JĂ©sus, qui est un nom rempli d’une grĂące et d’une douceur inexprimable ; un nom qui fait les dĂ©lices et la consolation des Ăąmes dans lesquelles rĂšgne la charitĂ© ; un nom qui est redoutable aux esprits de tĂ©nĂšbres, et qui mĂ©rite l’adoration de toutes les crĂ©atures; un nom auquel tout genou doit flĂ©chir dans le ciel, sur la terre et dans les enfers, et qui inspire Ă  tout ce qui existe les plus vifs sentiments de respect et de vĂ©nĂ©ration. La derniĂšre partie de la Salutation angĂ©lique renferme une priĂšre. Celle des Esprits bienheureux dans le ciel consiste principalement en des actes d’adoration, d’amour, de louanges et de reconnaissance. Unissons-nous Ă  eux mais, nos misĂšres et nos besoins Ă©tant extrĂȘmes, nous ne devons nous prĂ©senter devant le TrĂšs-Haut qu’avec une humilitĂ© profonde, et un vif sentiment de notre faiblesse. Ce sont ces dispositions qui sont comme l’ñme de la priĂšre. Dieu connaĂźt toute la profondeur de nos plaies, et sa bontĂ© infinie le porte Ă  avoir compassion de nous ; mais sa colĂšre s’allume lorsqu’il nous voit insensibles Ă  nos propres maux. Il veut quel nous fassions l’aveu de notre nĂ©ant, que nous gĂ©missions sur les dĂ©sordres que le pĂ©chĂ© a causĂ©s dans notre Ăąme, et que nous reconnaissions la dĂ©pendance absolue oĂč nous sommes de sa misĂ©ricorde et de sa grĂące. Quand un pauvre nous demande l’aumĂŽne, ses besoins le rendent Ă©loquent ; il n’omet rien pour exciter notre com passion ; il entre dans le dĂ©tail le plus touchant de ses souffrances. VoilĂ  le modĂšle que nous devons imiter lorsque nous prions. Exposons Ă  notre PĂšre cĂ©leste notre pauvretĂ© spirituelle ; reprĂ©sentons-lui nos divers besoins, afin de flĂ©chir sa misĂ©ricorde. Conjurons-le de mettre lui-mĂȘme dans nos cƓurs les dispositions qu’il dĂ©sire y voir, et de nous inspirer ce que nous devons lui dire dans la priĂšre pour ĂȘtre exaucĂ©s. Nous avons recours aux Anges et aux Saints, et nous leur demandons leur intercession ; mais nous nous adressons avec une confiance particuliĂšre Ă  la sainte Vierge, comme au refuge des affligĂ©s et des pĂ©cheurs. Nous rĂ©pĂ©tons son nom dans la rĂ©citation du chapelet, pour nous exciter au respect et Ă  la dĂ©votion envers elle. Nous l’appelons mĂšre de Dieu, pour marquer son Ă©minente dignitĂ©, et pour animer notre confiance en sa protection. En effet, que n’obtiendra-t-elle pas d’un Dieu qui a daignĂ© naĂźtre d’elle ? Nous rappelons en mĂȘme temps qu’elle est aussi notre mĂšre spirituelle, puisque nous sommes par adoption les frĂšres et les cohĂ©ritiers de JĂ©sus-Christ. Elle a pour nous une tendresse plus que maternelle ; comme elle surpasse toutes les crĂ©atures en charitĂ©, elle est beaucoup plus touchĂ©e de nos misĂšres, et plus disposĂ©e Ă  nous secourir, que ne peut l’ĂȘtre la mĂšre dont nous avons reçu le jour. En vain cependant nous flatterons-nous de mĂ©riter sa compassion, si nous ne mettons fin Ă  nos dĂ©sordres, et si nous ne cessons de rendre inutiles Ă  notre Ă©gard les mĂ©rites du sang de son Fils. Ces paroles sainte Marie, mĂšre de Dieu, sont comme la prĂ©face de la priĂšre dans laquelle nous la supplions d’intercĂ©der pour nous. Nous ne la prions point de nous donner la grĂące, car nous savons qu’elle est un don de Dieu, et que lui seul peut nous la donner ; nous la conjurons seulement de demander la grĂące pour nous Ă  son Fils, et d’obtenir par son intercession que nos priĂšres ne soient point rejetĂ©es. Nous prenons le titre de pĂ©cheurs, que nous mĂ©ritons si justement, pour l’attendrir sur notre sort, et pour ressentir les effets de sa charitĂ© et de sa compassion. Marie connaissant bien plus distinctement que les autres crĂ©atures le mal du pĂ©chĂ©, et les dĂ©sordres qui en sont la suite, proportionne Ă  cette connaissance sa charitĂ© pour nous mais nous n’en devons pas moins en faire l’aveu avec une douleur sincĂšre ; car la volontĂ© qui conserve du rattachement pour le pĂ©chĂ©, provoque Dieu et tous ses Saints, qui aiment souverainement sa justice et sa gloire. Comment donc des pĂ©cheurs impĂ©nitents osent-ils se prĂ©senter devant Dieu avec des mains encore teintes, pour ainsi dire, du sang adorable de son Fils qu’ils ont profanĂ©, et qu’ils continuent de fouler aux pieds ? Nom Ă©prouverons la misĂ©ricorde divine et la charitĂ© de la sainte Vierge, Ă  proportion de la vivacitĂ© de notre componction. Marie, en devenant mĂšre de l’auteur de la misĂ©ricorde, a pris des entrailles de compassion pour les pĂ©cheurs ; ainsi, lorsque nous nous avouons pĂ©cheurs, nous exprimons suffisamment ce que nous demandons Ă  Dieu ; savoir un vĂ©ritable repentir, la rĂ©mission de nos fautes, et la force de rĂ©sister Ă  toutes les tentations qui nous sollicitent au mal. Nous demandons aussi les autres secours dont nous avons -besoin, toutes les vertus et surtout la charitĂ©. Quoique tous ces objets ne soient pas nommĂ©ment exprimĂ©s, ils sont nĂ©anmoins compris dans notre priĂšre. Quelle autre chose, en effet, pourrions-nous demander Ă  Dieu par l’intercession de celle que l’auteur de la grĂące a choisie pour sa mĂšre ? RĂ©solution. Me perdons jamais de vue, en disant le chapelet, que nous sommes de pauvres pĂ©cheurs qui avons besoin d’ĂȘtre l’objet des misĂ©ricordes du Seigneur; prĂ©sentons-nous comme tels aux pieds de la mĂšre du Verbe incarnĂ©, de cette mĂšre de misĂ©ricorde, notre espĂ©rance, notre vie, comme l’appelle l’Église, et implorons-la avec confiance, avec certitude d’en ĂȘtre secourus si nous sommes fidĂšles Ă  entretenir en nous les sentiments de repentir qu’elle nous obtiendra de son divin Fils, si nous l’invoquons avec ferveur et dĂ©votion. PRIÈRE Ô trĂšs-sainte Marie ! MĂšre de Dieu, combien de fois n’ai-je pas offensĂ© Dieu par mes pĂ©chĂ©s ? DĂ©jĂ  la sentence de la justice divine aurait peut-ĂȘtre Ă©tĂ© exĂ©cutĂ©e, si, touchĂ©e de compassion pour moi, vous ne l »aviez adoucie par votre intercession. Ô Vierge sainte ! mille actions de grĂąces vous soient rendues ! c’en est fait, vous avez brisĂ© la duretĂ©, l’insensibilitĂ© de mon cƓur ; vous avez gagnĂ© toute ma confiance ; je vous invoque comme l’enfant le plus tendrement attachĂ© Ă  sa mĂšre ; ne permettez pas, ĂŽ ma tendre MĂšre ! que je me dĂ©tourne jamais de vous, ni de Dieu qui, par votre entremise, me dispense chaque jour tant de misĂ©ricordieuses faveurs. Ainsi soit-il. D’aprĂšs le manuel de LiĂšge 1847 MARIE PARTICIPE À LA VIE DE SON FILS S’il peut sembler que les mystĂšres douloureux » ne nous montrent pas directement la MĂšre de JĂ©sus — exceptĂ© les deux derniers, le chemin de la croix et la crucifixion — pourrait-on imaginer que Marie Ă©tait spirituellement absente quand son Fils souf­frait si atrocement Ă  GethsĂ©mani, sous la flagella­tion et ensuite avec la couronne d’épines? Puis les mystĂšres glorieux » sont Ă©galement des mystĂšres du Christ dans lesquels nous trouvons la prĂ©sence spirituelle » de Marie — et en premier lieu parmi tous, le mystĂšre de la rĂ©surrection. Parlant de l’ascension, la Sainte Écriture ne fait pas mention de la prĂ©sence de Marie — mais comment aurait-elle pu ne pas ĂȘtre prĂ©sente si, comme nous le lisons aussitĂŽt aprĂšs, elle se trouvait au CĂ©nacle parmi les ApĂŽtres qui peu auparavant avaient saluĂ© JĂ©sus qui montait au Ciel? Marie se prĂ©para avec eux Ă  la venue du Saint-Esprit et elle participa Ă  la Pentecέte lors de sa Descente. Saint Jean-Paul II – Osservatore Romano du 03-11-1981 LAve Maria de Lourdes est un cantique traditionnellement chantĂ© dans le sanctuaire de Lourdes, notamment lors des processions solennelles sur l'esplanade.Traduit dans de nombreuses langues, c'est devenu au cours du temps un des cantiques catholiques les plus connus dans le monde entier. L'auteur des textes des couplets primitifs est un prĂȘtre ... Mes Paroles, Vassula, doivent ĂȘtre prises au sĂ©rieux par ceux qui fabriquent des mensonges! leurs dents sont des lances et des flĂšches, leur langue une Ă©pĂ©e acĂ©rĂ©e! - Comment puis-je Te rendre tout ce que Tu as fait pour moi ? - Fleur, comme fille bien-aimĂ©e de Dieu, Je t'ai Ă©tablie pour que tu croisses en Moi, afin que Je vive dans ton coeur et que tu mĂ»risses en Moi ! c'Ă©tait pour montrer Ă  cette gĂ©nĂ©ration et aux gĂ©nĂ©rations futures Ă  venir, Ma BontĂ© et Ma MisĂ©ricorde, combien Je suis extraordinairement riche en grĂące. - Que Ta gĂ©nĂ©rositĂ© s'Ă©tende Ă  tous les vivants ! je pourrais dire beaucoup plus et toujours rester Ă  court ! - Sois comme un feu, brĂ»lant d'amour pour Mon peuple, Ma fille; Je vais te donner une force suffisante pour Me glorifier; Mon Oeuvre en toi n'est pas finie; J'ai encore des mĂ©lodies musicales Ă  mettre dans Mes Messages pour cette gĂ©nĂ©ration, des paroles prophĂ©tiques et des enseignements byzantins; tu es l'hĂ©ritiĂšre de ces Messages, alors nul n'a le droit de t'Ă©carter; Je te le dis, ceux qui prophĂ©tisent contre toi auront leur part de Justice dans Mes Cours; s'ils n'Ă©coutent pas ni ne prĂȘtent attention aux paroles de Mes prophĂštes que Je ne Me suis jamais lassĂ© de vous envoyer, ils seront traitĂ©s sĂ©vĂšrement comme ils le mĂ©ritent ! Mes Paroles, Vassula, doivent ĂȘtre prises au sĂ©rieux par ceux qui fabriquent des mensonges! leurs dents sont des lances et des flĂšches, leur langue une Ă©pĂ©e acĂ©rĂ©e! Ma Vassula, J'ai vu avec quelle mauvaise grĂące certains te traitent, oubliant qu'en prĂ©sence de Mes Anges, Moi, Dieu, J'ai chantĂ© pour toi, Je t'ai ointe et Je t'ai formĂ©e; J'ai brodĂ© ton Ăąme de Sagesse et d'Instruction pour que tu veilles Ă  Mes IntĂ©rĂȘts; bĂ©ni soit celui qui M'Ă©coute; rassemble Mes fidĂšles, Ma fille, et tout ce que tu as calligraphiĂ© pour Moi, fais que Mes Paroles soient connues ! tu vois ? le temps est venu de rĂ©vĂ©ler Mes Paroles; viens, Je t'aime, Ma fille, aime-Moi et continue Ă  dĂ©clarer Mes Paroles Ă  toutes les nations; YahvĂ© est Mon Nom; Moi, Dieu, Je ne te ferai jamais dĂ©faut.
Ilvaut la peine de connaĂźtre les 60 couplets car ils racontent l’histoire et chantent la spiritualitĂ© de Lourdes. (couplets 1 et 2) Ô Vierge Marie Le peuple chrĂ©tien A Lourdes vous prie Chez vous il revient. Ave, Ave, Ave Maria ! Ave, Ave, Ave Maria ! Chantons votre histoire Dans votre CitĂ© : Du haut de la gloire Daignez l’écouter. Ave, Ave, Ave Maria ! Ave, Ave,
28 mars 2020 6 28 /03 /mars /2020 1150 Soyez patient, attendez le dĂ©marrage de la vidĂ©o mĂȘme aprĂšs l'annonce de redĂ©marrer l'appareil ... ça arrive ! CHANT du jour Cliquer sur le lien ci-dessus Ave Maria gratia plena Ave Maria, Gratia plena, Dominus tecum Benedicta tu In mulieribus , Et benedictus fructus Ventris tui, Sancta Maria, Mater Dei, Ora pro nobis Peccatoribus, Nunc et in hora Mortis nostrae. Ave Maria. Paroles Domaine public - Musique CommunautĂ© de l'Emmanuel Gaisne /© 2009, Éditions de l’Emmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris LECTURES DU JOUR PREMIÈRE LECTURE Moi, j’étais comme un agneau docile qu’on emmĂšne Ă  l’abattoir » Lecture du livre du livre du prophĂšte JĂ©rĂ©mie Jr 11, 18-20 Seigneur, tu m’as fait savoir, et maintenant je sais, tu m’as fait voir leurs manƓuvres. Moi, j’étais comme un agneau docile qu’on emmĂšne Ă  l’abattoir, et je ne savais pas qu’ils montaient un complot contre moi. Ils disaient “Coupons l’arbre Ă  la racine, retranchons-le de la terre des vivants, afin qu’on oublie jusqu’à son nom.” Seigneur de l’univers, toi qui juges avec justice, qui scrutes les reins et les cƓurs, fais-moi voir la revanche que tu leur infligeras, car c’est Ă  toi que j’ai remis ma cause. » PSAUME 7, 2-3, 9bc-10, 11-12a. 18b Seigneur mon Dieu, tu es mon refuge. Seigneur mon Dieu, tu es mon refuge ! On me poursuit sauve-moi, dĂ©livre-moi ! Sinon ils vont m’égorger, tous ces fauves, me dĂ©chirer, sans que personne me dĂ©livre. Juge-moi, Seigneur, sur ma justice mon innocence parle pour moi. Mets fin Ă  la rage des impies, affermis le juste, toi qui scrutes les cƓurs et les reins, Dieu, le juste. J’aurai mon bouclier auprĂšs de Dieu, le sauveur des cƓurs droits. Dieu juge avec justice ; je chanterai le nom du Seigneur, le TrĂšs-Haut. ÉVANGILE DU JOUR Est-ce de GalilĂ©e que vient le Christ ? Ta parole, Seigneur, est vĂ©ritĂ©, et ta loi, dĂ©livrance. Heureux ceux qui ont entendu la Parole dans un cƓur bon et gĂ©nĂ©reux, qui la retiennent et portent du fruit par leur persĂ©vĂ©rance. Ta parole, Seigneur, est vĂ©ritĂ©, et ta loi, dĂ©livrance. Évangile de JĂ©sus Christ selon saint Jean Jn 7, 40-53 En ce temps-lĂ , JĂ©sus enseignait au temple de JĂ©rusalem. Dans la foule, on avait entendu ses paroles, et les uns disaient C’est vraiment lui, le ProphĂšte annoncĂ© ! » D’autres disaient C’est lui le Christ ! » Mais d’autres encore demandaient Le Christ peut-il venir de GalilĂ©e ? L’Écriture ne dit-elle pas que c’est de la descendance de David et de BethlĂ©em, le village de David, que vient le Christ ? » C’est ainsi que la foule se divisa Ă  cause de lui. Quelques-uns d’entre eux voulaient l’arrĂȘter, mais personne ne mit la main sur lui. Les gardes revinrent auprĂšs des grands prĂȘtres et des pharisiens, qui leur demandĂšrent Pourquoi ne l’avez-vous pas amenĂ© ? » Les gardes rĂ©pondirent Jamais un homme n’a parlĂ© de la sorte ! » Les pharisiens leur rĂ©pliquĂšrent Alors, vous aussi, vous vous ĂȘtes laissĂ© Ă©garer ? Parmi les chefs du peuple et les pharisiens, y en a-t-il un seul qui ait cru en lui ? Quant Ă  cette foule qui ne sait rien de la Loi, ce sont des maudits ! » NicodĂšme, l’un d’entre eux, celui qui Ă©tait allĂ© prĂ©cĂ©demment trouver JĂ©sus, leur dit Notre Loi permet-elle de juger un homme sans l’entendre d’abord pour savoir ce qu’il a fait ? » Ils lui rĂ©pondirent Serais- tu, toi aussi, de GalilĂ©e ? Cherche bien, et tu verras que jamais aucun prophĂšte ne surgit de GalilĂ©e ! » Puis ils s’en allĂšrent chacun chez soi. Commentaire de l'Évangile Nous sentons dans l’évangile d’aujourd’hui l’excitation des foules, l’enthousiasme des uns, c’est lui le Christ ! » et le refus catĂ©gorique des autres aucun prophĂšte ne surgit de GalilĂ©e. » Cet Ă©tat de tension aboutit Ă  une vraie rupture en grec un schisme » la foule se divise. C’est un phĂ©nomĂšne qui se produit plusieurs fois dans l’évangile les paroles ou les actes de JĂ©sus poussent ses contemporains Ă  se prononcer pour ou contre lui. Ces ruptures se font souvent Ă  l’occasion de paroles de JĂ©sus particuliĂšrement exigeantes certains renoncent Ă  suivre JĂ©sus parce que la marche Ă  franchir paraĂźt trop haute et trouvent des moyens de justifier leur retrait cette foule ne sait rien. » Dans ce temps de CarĂȘme, vĂ©cu dans ces circonstances si particuliĂšres, nous sommes aussi peut-ĂȘtre confrontĂ©s Ă  cette tentation ; continuer Ă  suivre JĂ©sus dans ces conditions, n’est-ce pas trop demander ? Appuyons-nous alors sur cette confiance il est le prophĂšte envoyĂ© par Dieu, le Christ, qui tient en main toutes choses. De tout danger et de tout mal il vient nous dĂ©livrer. Évangile commentĂ© par le PĂšre Alain de Boudemange Published by Paroisse Sainte Marie en Agenais
Ave Ave, Ave Maria ; Ave, Ave, Ave Maria ! 7 – La blanche apparence ParaĂźt Ă  ses yeux Comme une prĂ©sence Qui parle de Dieu. Ave, Ave, Ave Maria ; Ave, Ave, Ave Maria ! 8 –
16 mai 1999 LycĂ©e Militaire d'Autun Retour en haut de la page La marche de Lourdes Depuis 1858, la foule marche, avance a petits pas. Hier les gens savants dissertaient sur la fin de la religion C'Ă©tait l'opium du peuple. Mais le prolĂ©tariat aurait la victoire. Et Bernadette vint. Et le peuple s'est mis en marche. Et depuis il ne s'est plus arrĂȘtĂ©. "Ave, Ave, Ave Maria Depuis tantĂŽt quarante ans, j'ai mis si souvent mes pas au milieu des autres Que, pour moi, Lourdes est ce peuple en marche. Depuis dix ans je viens avec les militaires. Les fils des Allemands et des Français qui se sont rĂ©conciliĂ©s ici... Et qui chantent " au Roi Albert", avant, eux aussi, de marcher... "Ave, Ave, Ave Maria"... Ils ne savent pas que les savants disent que la foi est en crise Tout simplement, ils n'ont pas de mots pour dire la paix qu'ils cherchent. Ils n'ont pas de thĂ©orie. Que la fraternitĂ©. Mais ils marchent. Et ils marchent encore. "Ave, Ave, Ave Maria"... Marie est la et, j'en suis sĂ»r, nous regarde, les regarde. Elle les connaĂźt tous, un par un Ce sont ses fils! Et chacun, au fond, lui rappelle son fils. Et cette foule allant passer PĂąques a JĂ©rusalem Elle la mĂšre - et le pĂšre aussi - avaient dĂ©cidĂ© que JĂ©sus pourrait marcher seul, Ou plutĂŽt avec ses amis - il disait ses copains. C'Ă©tait une dĂ©cision. Un acte de confiance. Ou plutĂŽt le fruit d'un raisonnement le petit est devenu grand... Et puis au retour" il n'Ă©tait pas lĂ  Alors elle aussi avait marchĂ©, et marchĂ©, et marchĂ©. Elle Ă©tait revenue sur ses pas et l'avait enfin trouvĂ© Il Ă©tait au Temple. En elle pas de sentiment de possession. Pas de violence. Mais l'angoisse qui s'exprime parce qu'elle est vraie. Mais elle dit aussitĂŽt, parce quelle est vraie, qu'elle ne le possĂšde pas. Qu'elle fait un avec son Joseph. Pas avec lui, JĂ©sus Et il rĂ©pond. Et elle ne comprend pas. Elle ne voulait pas le possĂ©der. Mais, elle ne savait pas encore qu'il Ă©tait autre. Pas Ă©tranger. Mais pas a elle. Pas elle. Lui. Que ce n'Ă©tait plus un bĂ©bĂ©. Et elle ne dit plus rien Et elle marche. Et elle pense. Et elle respecte. "Ave, Ave, Ave Maria". Dans la foule, elle est lĂ . Pas de gifle. Vous pensez qu'elle comprend tous "ses petits gars"? Non. Elle ne comprend pas plus. Mais elle respecte. Mais elle aime. Mais elle est la. Elle les regarde comme elle regarde Bernadette, comme des personnes. Pour un peu, elle leur dirait vous Et leur demanderait de lui faire la grĂące d'ĂȘtre lĂ . Elle mĂ©dite leur histoire en son cƓur. Elle en fait un chant d'amour, un chant de paix. Une dĂ©couverte de Dieu. Elle sait ce qu'il lui en a coĂ»tĂ© de dire oui. Elle sait que chaque femme dit de son fils qu'il est adorable. Mais de lĂ  Ă  l'adorer... Et, elle adore celui qu'elle a nettoyĂ©, langĂ©. Et elle adore ce gamin qu'elle ne comprend plus. Elle sait combien la foi a Ă©tĂ© difficile. Et blessante quand ils l'ont injuriĂ©, calomniĂ©, blessĂ©, tuĂ©. Elle sait la fatigue. Elle sait la croix. Et ce que masquent les sourires et les chants... "Ave, Ave, Ave Maria"... Elle marche avec eux. Bernadette est la aussi... ses galoches font moins de bruit Que sous la porte du Baous. Mais elle est la. silencieuse. Elle est un peu Ă©tonnĂ©e par tous ces militaires! Mais elle en connaĂźt tant qui sont pauvres, qu'elle est en famille. Alors, elle aussi elle marche. Et prie pour eux. "Ave, Ave, Ave Maria". La foule marche, avance a petits pas. Le siĂšcle passe, le millĂ©naire aussi. Les amis s'en vont - n'est-ce pas Alain? Mais la marche continue. C'est la marche de la foi. Rien n'existe sans la foi. Sans elle, le monde s'arrĂȘte... Dieu merci, la marche continue Regardez ce jeune blessĂ© Il faudrait relever la bĂąche de sa voiture Et lui donner un peu d'eau. La vie continue. "Ave, Ave, Ave Maria". + MicheI DUBOST EvĂȘque aux ArmĂ©es Françaises 12 mai 2002 Forces ArmĂ©es de Guyane Retour en haut de la page Professer ou Confesser la foi ? En ces mois de mai et juin, les professions de foi sont cĂ©lĂ©brĂ©es un peu dans toutes les paroisses de France. Mais d'oĂč provient cette cĂ©lĂ©bration qui n'existe pratiquement qu'en France et en Belgique et qui n'est pas un Sacrement, mĂȘme si elle en revĂȘt les atours ? La Communion a Ă©tĂ© d'une frĂ©quence variable dans l'histoire de l'Eglise. L'accent avait tellement Ă©tĂ© mis sur le mystĂšre et le sacrĂ© que les chrĂ©tiens n'osaient plus s'approcher de la communion au Corps du Christ de peur de commettre un sacrilĂšge. La communion ne devait se faire que si le chrĂ©tien s'Ă©tait confessĂ© la veille, et encore ! On lit dans les manuscrits autobiographiques de sainte ThĂ©rĂšse de Lisieux combien elle est heureuse que son confesseur l'ait autorisĂ©e Ă  communier une fois dans la semaine en plus du dimanche elle participait Ă  la messe tous les jours A la fin du XIXĂšme et au dĂ©but du XXĂšme siĂšcles la premiĂšre Communion se faisait relativement tard vers 10/12 ans, en mĂȘme temps que la Confirmation, Ă  la fin de l'Ă©cole primaire ; cela correspondait pour la plupart des personnes Ă  l'entrĂ©e dans la vie active, c'est Ă  dire dans la vie adulte. C'est le sens mĂȘme de la Confirmation qui nous rend adultes, responsables et missionnaires dans l'Eglise par le don de l'Esprit Saint qui nous est fait. Devant cet Ă©tat de fait le pape Pie X demanda Ă  ce que la Communion soit plus prĂ©coce dĂšs qu'un enfant saurait distinguer que l'hostie n'est plus du simple pain mais une participation au mystĂšre du Christ dans l'esprit de saint Pie X, la Confirmation devait toujours prĂ©cĂ©der la Communion L'Ăąge de sept ans a Ă©tĂ© retenu comme norme. La tradition populaire franco-belge a tenu Ă  conserver une cĂ©lĂ©bration pour marquer l'entrĂ©e dans la vie active des jeunes, le passage de l'enfant Ă  l'adulte on ne parlait pas alors d'adolescence et cette cĂ©lĂ©bration, au vu de son origine, s'est appelĂ©e Communion Solennelle par opposition Ă  la PremiĂšre Communion, cĂ©lĂ©brĂ©e avec faste et participation de toute la famille au sens large du terme. AprĂšs le Concile Vatican II, il a paru nĂ©cessaire en France d'actualiser cette cĂ©lĂ©bration et d'insister - non plus sur la communion qui Ă©tait dĂ©jĂ  faite depuis trois ou quatre ans - mais sur l'acceptation par l'enfant de la foi de l'Eglise qui avait Ă©tĂ© faite au BaptĂȘme par les parents, le parrain et la marraine en son nom. C'est devenu une rĂ©novation du BaptĂȘme qui n'a plus rien Ă  voir avec l'entrĂ©e dans la vie active. Mais tous les dimanches, nous annonçons la foi de l'Eglise en disant le Je crois en Dieu ; la subtilitĂ© de la langue française fait que confesser la foi ou professer la foi sont quasiment synonymes, ce sont les prĂ©fixes con- et pro- qui nous indiquent que confesser c'est la dire avec les autres alors que professer la foi c'est la dire devant les autres, la seconde dĂ©coule de la premiĂšre je ne peux professer la foi que si je confesse la foi rĂ©guliĂšrement. La dĂ©marche des jeunes qui font une profession de foi devant nous nous invite Ă  la confesser ensemble et Ă  aller la professer Ă  l'extĂ©rieur du bĂątiment de notre Ă©glise, dans le monde. PĂšre JeanPaul Bouvier AumĂŽnier Catholique des Forces ArmĂ©es en Guyane 3 mai 2008 Brigade Franco-Allemande Retour en haut de la page JĂ©sus prie pour ses disciples JĂ©sus prie pour ses disciples dans cette longue priĂšre que saint Jean nous rapporte. Lorsque nous lisons ce passage du IVĂšme Ă©vangile Jean 13,31-17,26, nous pouvons avoir l’impression qu’il y a des rĂ©pĂ©titions, des redondances, mais chaque passage ajoute sa pierre pour construire l’ensemble et faire progresser tous ceux qui liront ce texte. JĂ©sus y parle de sa glorification et y agrĂšge ses disciples, non seulement ceux qui Ă©taient prĂ©sents Ă  la CĂšne mais tous ses disciples Ă  venir. JĂ©sus dĂ©lĂšgue ceux qui croiront en Lui pour prendre sa place dans le monde. Lourde responsabilitĂ© ! Impossible si nous ne sommes pas en communion avec le PĂšre de la mĂȘme façon que le Fils ; c’est pourquoi, dans sa priĂšre, JĂ©sus demande Ă  ce que nous ayons la mĂȘme gloire que la sienne, une gloire qui vient de Dieu et qui retourne Ă  Dieu. Le Christ a glorifiĂ© le PĂšre en accomplissant l’Ɠuvre qui lui avait Ă©tĂ© confiĂ©e » cf. ceux qui lui sont configurĂ©s par le BaptĂȘme doivent glorifier le PĂšre en accomplissant l’Ɠuvre qui leur est confiĂ©e aujourd’hui. Saint Jean prĂ©cise l’Ɠuvre qui est demandĂ©e aux croyants en explicitant celle du Christ Je leur ai donnĂ© les paroles que tu m’avais donnĂ©es ils les ont reçues. » les chrĂ©tiens reçoivent la Parole de Dieu, inscrite dans la Bible et la Tradition de l’Eglise ; ce n’est pas pour la garder Ă©goĂŻstement mais au contraire la donner gratuitement autour de nous comme le Christ l’a partagĂ©e Ă  tous ceux qui voulaient l’entendre. L’annonce du Royaume de Dieu n’est pas l’apanage d’une Ă©lite, ni une question de connaissance, il suffit de recevoir la Parole de Dieu et de la transmette. Il appartient Ă  certains de rĂ©diger des ouvrages de thĂ©ologie ou d’exĂ©gĂšse dans le silence d’un bureau, Ă  d’autres d’aller au loin en quittant tout, mais Ă  tous il est demandĂ© d’ĂȘtre dans le monde, prĂ©sents aux autres hommes et femmes et, comme le Christ, de les aimer tels qu’ils sont ! PĂšre JeanPaul Bouvier 5 juin 2011 Fort Neuf de Vincennes Retour en haut de la page Le Christ, Homme nouveau 22. §1. En rĂ©alitĂ©, le mystĂšre de l'homme ne s'Ă©claire vraiment que dans le mystĂšre du Verbe incarnĂ©. Adam, en effet, le premier homme, Ă©tait la figure de celui qui devait venir , le Christ Seigneur. Nouvel Adam, le Christ, dans la rĂ©vĂ©lation mĂȘme du mystĂšre du PĂšre et de son amour, manifeste pleinement l'homme Ă  lui-mĂȘme et lui dĂ©couvre la sublimitĂ© de sa vocation. Il n'est donc pas surprenant que les vĂ©ritĂ©s ci-dessus trouvent en lui leur source et atteignent en lui leur point culminant. §2. Image du Dieu invisible » Colossiens 1,15 , il est l'Homme parfait qui a restaurĂ© dans la descendance d'Adam la ressemblance divine, altĂ©rĂ©e dĂšs le premier pĂ©chĂ©. Parce qu'en lui la nature humaine a Ă©tĂ© assumĂ©e, non absorbĂ©e , par le fait mĂȘme, cette nature a Ă©tĂ© Ă©levĂ©e en nous aussi Ă  une dignitĂ© sans Ă©gale. Car, par son incarnation, le Fils de Dieu s'est en quelque sorte uni lui-mĂȘme Ă  tout homme. Il a travaillĂ© avec des mains d'homme, il a pensĂ© avec une intelligence d'homme, il a agi avec une volontĂ© d'homme , il a aimĂ© avec un cƓur d'homme. NĂ© de la Vierge Marie, il est vraiment devenu l'un de nous, en tout semblable Ă  nous, hormis le pĂ©chĂ© . §3. Agneau innocent, par son sang librement rĂ©pandu, il nous a mĂ©ritĂ© la vie ; et, en lui, Dieu nous a rĂ©conciliĂ©s avec lui-mĂȘme et entre nous , nous arrachant Ă  l'esclavage du diable et du pĂ©chĂ©. En sorte que chacun de nous peut dire avec l'ApĂŽtre le Fils de Dieu m'a aimĂ© et il s'est livrĂ© lui-mĂȘme pour moi » Galates 2,20. En souffrant pour nous, il ne nous a pas simplement donnĂ© l'exemple, afin que nous marchions sur ses pas , mais il a ouvert une route nouvelle si nous la suivons, la vie et la mort deviennent saintes et acquiĂšrent un sens nouveau. §4. Devenu conforme Ă  l'image du Fils, premier-nĂ© d'une multitude de frĂšres , le chrĂ©tien reçoit les prĂ©mices de l'Esprit » Romains 8,23, qui le rendent capable d'accomplir la loi nouvelle de l'amour . Par cet Esprit, gage de l'hĂ©ritage » EphĂ©siens 1,14, c'est tout l'homme qui est intĂ©rieurement renouvelĂ©, dans l'attente de "la rĂ©demption du corps" Romains 8,23 Si l'Esprit de celui qui a ressuscitĂ© JĂ©sus d'entre les morts demeure en vous, celui qui a ressuscitĂ© JĂ©sus-Christ d'entre les morts donnera aussi la vie Ă  vos corps mortels, par son Esprit qui habite en vous » Romains 8,11 . Certes, pour un chrĂ©tien, c'est une nĂ©cessitĂ© et un devoir de combattre le mal au prix de nombreuses tribulations et de subir la mort. Mais, associĂ© au mystĂšre pascal, devenant conforme au Christ dans la mort, fortifiĂ© par l'espĂ©rance, il va au-devant de la rĂ©surrection . §5. Et cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ, mais bien pour tous les hommes de bonne volontĂ©, dans le cƓur desquels, invisiblement, agit la grĂące . En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation derniĂšre de l'homme est rĂ©ellement unique, Ă  savoir divine, nous devons tenir que l'Esprit Saint offre Ă  tous, d'une façon que Dieu connaĂźt, la possibilitĂ© d'ĂȘtre associĂ© au mystĂšre pascal. §6. Telle est la qualitĂ© et la grandeur du mystĂšre de l'homme, ce mystĂšre que la RĂ©vĂ©lation chrĂ©tienne fait briller aux yeux des croyants. C'est donc par le Christ et dans le Christ que s'Ă©claire l'Ă©nigme de la douleur et de la mort qui, hors de son Evangile, nous Ă©crase. Le Christ est ressuscitĂ© ; par sa mort, il a vaincu la mort, et il nous a abondamment donnĂ© la vie pour que, devenus fils dans le Fils, nous clamions dans l'Esprit Abba, PĂšre ! Concile Vatican II Constitution Gaudium et Spes n°22 1er juin 2014 Secteur Vermandois n° 755 Retour en haut de la page Communions La fin de l’annĂ©e scolaire est la pĂ©riode oĂč se multiplient les communions. Selon les rĂ©gions et les traditions locales elles ont diverses dĂ©nominations petite, privĂ©e, premiĂšre pour les unes, grande, deuxiĂšme, solennelle pour les autres, devenue profession de foi’. Nous pouvons nous poser la question de savoir pourquoi de telles diffĂ©rences. Au XIXĂšme siĂšcle, l’habitude avait Ă©tĂ© prise de faire coĂŻncider la premiĂšre communion avec l’entrĂ©e dans la vie active, c'est-Ă -dire aux environs de la douziĂšme annĂ©e. L’enfant devenait adulte, on disait qu’il avait le droit de se servir seul Ă  table et non plus d’ĂȘtre servi comme un enfant, les rites de l’admission parmi les adultes s’accompagnaient souvent de la premiĂšre cigarette roulĂ©e par le parrain et du premier verre de gnole’. Le pape saint Pie X 1903-1914 s’apercevant que l’accĂšs Ă  la communion sacramentelle Ă©tait devenue de plus en plus tardive a demandĂ© que la premiĂšre des communions soit faite beaucoup plus jeune, Ă  l’ñge de raison fixĂ© Ă  sept ans. Ce souhait sous-entendait que la Confirmation avait Ă©tĂ© cĂ©lĂ©brĂ©e avant ou au cours de la premiĂšre des communions. Cette demande du pape a Ă©tĂ© suivie sauf pour la Confirmation mais la France et la Belgique ont voulu conserver le rite de passage’ de l’enfance Ă  l’ñge adulte, la Communion Solennelle’ est nĂ©e de cette tradition. Les garçons mettaient leur premier costume d’adulte et les filles portaient une robe aussi somptueuse qu’une robe de mariĂ©e. Un renouvellement’ avait lieu l’annĂ©e suivante. Peu avant le Concile Vatican II, l’Eglise a voulu simplifier ce rite devenu obsolĂšte il ne s’agissait plus d’entrer dans la vie active et la sociĂ©tĂ© parlait de d’adolescence, un Ă©tat intermĂ©diaire entre l’enfance et l’adulte. La Communion solennelle a Ă©tĂ© renommĂ©e Profession de foi’ et se dĂ©finit comme une acceptation et une prise en compte personnelle par les jeunes des promesses faites lors de leur BaptĂȘme en leur nom par leurs parents, parrains et marraines. Pour rappeler le BaptĂȘme les jeunes – garçons et filles – portent une aube blanche et un cierge allumĂ© au Cierge Pascal. Aujourd’hui cette tradition perdure, la premiĂšre des communions se cĂ©lĂšbre vers neuf ans, en gĂ©nĂ©ral en CM1 et la Profession de foi vers 12 ans en classe de 5Ăšme. Quant Ă  la Confirmation elle est remise sine die’. A l’occasion de ces cĂ©lĂ©brations, intĂ©riorisons ce que nous voyons, rappelons-nous notre propre premiĂšre communion et essayons de retrouver la joie de recevoir le Corps du Christ. Cela devrait ĂȘtre une fĂȘte et un Ă©merveillement car c’est toujours une premiĂšre fois. PĂšre JeanPaul Bouvier CurĂ© in solidum du secteur Vermandois 28 mai 2017 Paroisses Nesle & Athies Retour en haut de la page n°944 Actualisation En ce temps-lĂ , JĂ©sus leva les yeux au ciel et dit PĂšre, l’heure est venue. Glorifie ton Fils afin que le Fils te glorifie. Ainsi, comme tu lui as donnĂ© pouvoir sur tout ĂȘtre de chair, il donnera la vie Ă©ternelle Ă  tous ceux que tu lui as donnĂ©s. Or, la vie Ă©ternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyĂ©, JĂ©sus Christ. Moi, je t’ai glorifiĂ© sur la terre en accomplissant l’Ɠuvre que tu m’avais donnĂ©e Ă  faire. Et maintenant, glorifie-moi auprĂšs de toi, PĂšre, de la gloire que j’avais auprĂšs de toi avant que le monde existe. J’ai manifestĂ© ton nom aux hommes que tu as pris dans le monde pour me les donner. Ils Ă©taient Ă  toi, tu me les as donnĂ©s, et ils ont gardĂ© ta parole. Maintenant, ils ont reconnu que tout ce que tu m’as donnĂ© vient de toi, car je leur ai donnĂ© les paroles que tu m’avais donnĂ©es ils les ont reçues, ils ont vraiment reconnu que je suis sorti de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyĂ©. Moi, je prie pour eux ; ce n’est pas pour le monde que je prie, mais pour ceux que tu m’as donnĂ©s, car ils sont Ă  toi. Tout ce qui est Ă  moi est Ă  toi, et ce qui est Ă  toi est Ă  ton Eglise ; et je suis glorifiĂ© en eux. DĂ©sormais, je ne suis plus dans le monde ; eux, ils sont dans le monde, et moi, je viens vers toi. » Aujourd’hui, L’Eglise lĂšve les yeux au ciel et dit PĂšre, l’heure est venue. Glorifie ton Eglise afin que l’Eglise te glorifie. Ainsi, comme tu lui as donnĂ© pouvoir sur tout ĂȘtre de chair, elle donnera la vie Ă©ternelle Ă  tous ceux que tu lui as donnĂ©s. Or, la vie Ă©ternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celle que tu envoies, l’Eglise de ton Fils. Nous, nous te glorifions sur la terre en accomplissant l’Ɠuvre que tu nous as donnĂ©e Ă  faire. Et maintenant, glorifie ton Eglise auprĂšs de toi, PĂšre, de la gloire que nous avions auprĂšs de toi lorsque tu as créé le monde. Nous manifestons ton nom aux hommes que tu as pris dans le monde pour nous les donner. Ils Ă©taient Ă  toi, tu nous les as donnĂ©s, et ils ont gardĂ© ta parole. Maintenant, ils reconnaissent que tout ce que tu nous as donnĂ© vient de toi, car je leur ai donnĂ© les paroles que tu nous as donnĂ©es ils les ont reçues, ils ont vraiment reconnu que l’Eglise de ton Fils est sortie de toi, et ils ont cru que tu l’as envoyĂ©e. Nous te prions pour eux ; ce n’est pas pour le monde que nous te prions, mais pour ceux que tu nous donnes, car ils sont Ă  toi. Tout ce qui est Ă  ton Eglise est Ă  toi, et ce qui est Ă  toi est Ă  moi ; et l’Eglise est glorifiĂ©e en eux. DĂ©sormais, Le Christ n’est plus dans le monde ; Nous, nous sommes dans le monde, Et nous suivons ton Fils qui vient vers toi. » PĂšre JeanPaul Bouvier CurĂ© de la paroisse Notre Dame de Nesle & ModĂ©rateur de la paroisse sainte Radegonde d’Athies 24 mai 2020 Paroisses Nesle & Athies Retour en haut de la page n°1152 Fin de l'interdiction des assemblĂ©es AllĂ©luia ! Tu seras ma louange dans la grande assemblĂ©e Psaume 21[22] ,26 Avant que le monde existe Dans le grand discours aprĂšs la CĂšne Jean 13,31-17,26, l’auteur du IVĂšme Ă©vangile dĂ©veloppe la rĂ©vĂ©lation que le Christ fait sur lui-mĂȘme dans son enseignement particulier aux ApĂŽtres. A partir de la demande qui lui est faite et qui l’étonne Philippe lui dit Seigneur, montre-nous le PĂšre ; cela nous suffit.’ JĂ©sus lui rĂ©pond Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le PĂšre. Comment peux-tu dire “Montre-nous le PĂšre” ?’ » Jean 14,8-9 JĂ©sus va faire cette longue explication sur l’intimitĂ© qui existe entre lui et le PĂšre. La lecture continue de ces quatre chapitres semble avoir, au premier regard, une certaine redondance, comme si JĂ©sus rĂ©pĂ©tait les mĂȘmes choses simplement pour ĂȘtre sĂ»r qu’elles entrent dans mĂ©moire des ApĂŽtres ; mais Ă  chaque apparente redite le Christ ajoute un Ă©lĂ©ment supplĂ©mentaire qui prĂ©cise son exposĂ© et par petites touches successives il complĂšte la rĂ©vĂ©lation sur sa Personne, sur le lien qui l’unit au PĂšre et sur l’Esprit qui vient du PĂšre et du Fils pour permettre Ă  l’humanitĂ© de pĂ©nĂ©trer toujours plus avant dans ce mystĂšre. La conclusion de ce long discours arrive Et maintenant, glorifie-moi auprĂšs de toi, PĂšre, de la gloire que j’avais auprĂšs de toi avant que le monde existe. » Jean 17,5 Cette Gloire a Ă©tĂ© partiellement occultĂ©e par son Incarnation mais elle est rendue visible dans les Ɠuvres du Fils et tout particuliĂšrement lors de son baptĂȘme par Jean cf. Jean 1,32 et la Transfiguration cf. Matthieu 17,2. Tout cela l’évangĂ©liste l’avait annoncĂ© dĂšs le dĂ©but de son livre Au commencement Ă©tait le Verbe, et le Verbe Ă©tait auprĂšs de Dieu, et le Verbe Ă©tait Dieu. Il Ă©tait au commencement auprĂšs de Dieu. C’est par lui que tout est venu Ă  l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui. » Jean 1,1-3 La Gloire du PĂšre peut maintenant s’exprimer dans l’obĂ©issance du Fils ; JĂ©sus rĂ©vĂšle qu’il porte le Nom qui avait Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ© Ă  MoĂŻse JE SUIS » cf. Exode 3,14. Il le rĂ©vĂšle aux gardes venus l’arrĂȘter cf. Jean 18,6 au Grand PrĂȘtre et au SanhĂ©drin cf. Marc 14,62 et mĂȘme devant Pilate cf. Jean 18,36. Le nouvel Agneau Pascal meurt au moment oĂč celui de l’Ancienne Alliance est sacrifiĂ© dans le Temple. Le Christ RessuscitĂ© n’enseigne plus ses ApĂŽtres il leur a tout rĂ©vĂ©lĂ© mais ils ne peuvent pas encore le comprendre et il leur a promis Moi, je prierai le PĂšre, et il vous donnera un autre DĂ©fenseur qui sera pour toujours avec vous. » Jean 14,16 Nous avons la RĂ©vĂ©lation complĂšte, demandons avec ferveur l’Esprit Saint qui nous permette de l’interprĂ©ter aujourd’hui PĂšre JeanPaul Bouvier CurĂ© de Notre Dame de Nesle ModĂ©rateur de sainte Radegonde Quelle joie quand on m'a dit Nous irons Ă  la maison du Seigneur ! » Psaume 121[122],1
GrabaciĂłnpor Sylvie Buisset.Les Paroles: - 1 -Ô Vierge MarieLe peuple chrĂ©tienÀ Lourdes vous prieChez vous il revient.Ave, ave, ave Maria. (bis)- 2 -Le fond
Paroles de la chanson Ave Maria Traduction par Chants de Noel Ave Maria Reine des Cieux Vers toi s'élÚve ma priÚre Je dois trouver grùce à tes yeux C'est en toi, oh ! C'est en toi que j'espÚre Mon fils Consolez ma misÚre Il souffre Hélas, il est mourant Comprend et pleure, toi qui fut mÚre Rend moi, rend moi mon pauvre enfant Ave Maria Quel bonheur L'enfant renaßt à sa priÚre Ainsi qu'une brillante fleur Tout bien fait ! Oh touchante beauté ! Ce mystÚre Regarde moi pour que j'espÚre Mon fils, ton front est souriant Merci, merci divine MÚre C'est toi qui sauves mon enfant Ave Maria
Créezgratuitement votre compte sur Deezer pour écouter Ave Maria de Lourdes par Chorale André Grassi, et accédez à plus de 90 millions de titres. Chorale André Grassi. Ave Maria de Lourdes. Chorale André Grassi | Durée : 03:00 Auteur : André Varel, Charly Bailly. Compositeur : André Varel, Charly Bailly. Ce titre est présent dans les 2 albums suivants :
Notre Dame de Lourdes apparut le Jeudi 11 fĂ©vrier 1858 Ă  une petite jeune fille rentrant de l'Ă©cole des indigents des Soeurs de la CharitĂ© alors qu'au cours de son chemin, le long du Gave, elle ramasse du bois accompagnĂ©e de l'une de ses soeurs et d'une jeune voisine. Cette jeune fille s'appelle BERNADETTE SOUBIROU Ses parents sont d'anciens meuniers, trĂšs pauvres et Ă©lĂšvent avec de grandes difficultĂ©s leurs quatre enfants. Ils vivent dans un logement appelĂ© le "Cachot" La "belle dame" apparaĂźtra dix huit fois Ă  Bernadette Ă  la Grotte de Massabielle. Le rocher est d'un accĂšs difficile. Bernardette raconte, qu'enlevant ses bas pour traverser le ruisseau et aller dans la Grotte, elle entend un bruit qui ressemblait Ă  un coup de vent, elle lĂšve la tĂȘte et dit "J'aperçus une dame vĂȘtue de blanc elle portait une robe blanche, un voile blanc Ă©galement, une ceinture bleue et une rose jaune sur chaque pied". Bernadette fait le signe de la croix et rĂ©cite le chapelet avec la Dame. La priĂšre terminĂ©e, la Dame disparaĂźt brusquement. Dimanche 14 fĂ©vrier 1858 l'eau bĂ©nite DeuxiĂšme apparition. Bernadette ressent une force intĂ©rieure qui la pousse Ă  retourner Ă  la Grotte malgrĂ© l'interdiction de ses parents. Sur son insistance, sa mĂšre l'y autorise ; aprĂšs la premiĂšre dizaine de chapelet, elle voit apparaĂźtre la mĂȘme Dame. Elle lui jette de l'eau bĂ©nite. La Dame sourit et incline la tĂȘte. La priĂšre du chapelet terminĂ©e, elle disparaĂźt. Jeudi 18 fĂ©vrier 1858 la Dame parle TroisiĂšme apparition. Pour la premiĂšre fois, la Dame parle. Bernadette lui prĂ©sente une Ă©critoire et lui demande d'Ă©crire son nom. Elle lui dit "Ce n'est pas nĂ©cessaire.", et elle ajoute "Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde mais dans l'autre. Voulez-vous me faire la grĂące de venir ici pendant quinze jours?" Vendredi 19 fĂ©vrier 1858 le premier cierge QuatriĂšme apparition. Bernadette vient Ă  la Grotte avec un cierge bĂ©nit et allumĂ©. C'est de ce geste qu'est nĂ©e la coutume de porter des cierges et de les allumer devant la Grotte. Samedi 20 fĂ©vrier 1858 la grande tristesse CinquiĂšme apparition. La Dame lui a appris une priĂšre personnelle. A la fin de la vision, une grande tristesse envahit Bernadette. Dimanche 21 fĂ©vrier 1858 "Aquero" SixiĂšme apparition. La Dame se prĂ©sente Ă  Bernadette le matin de bonne heure. Une centaine de personnes l'accompagnent. Elle est ensuite interrogĂ©e par le commissaire de police Jacomet. Il veut lui faire dire ce qu'elle a vu. Bernadette ne lui parle que d' "Aquero" cela. Mardi 23 fĂ©vrier 1858 le secret SeptiĂšme apparition. EntourĂ©e de cent cinquante personnes, Bernadette se rend Ă  la Grotte. L'Apparition lui rĂ©vĂšle un secret "rien que pour elle ". Mercredi 24 fĂ©vrier 1858 PĂ©nitence !» HuitiĂšme apparition. Message de la Dame "PĂ©nitence ! PĂ©nitence ! PĂ©nitence ! Priez Dieu pour les pĂ©cheurs ! Allez baiser la terre en pĂ©nitence pour les pĂ©cheurs ! " Jeudi 25 fĂ©vrier 1858 la source NeuviĂšme apparition. Trois cents personnes sont prĂ©sentes. Bernadette raconte "Elle me dit d'aller boire Ă  la source 
. Je ne trouvai qu'un peu d'eau vaseuse. Au quatriĂšme essai je pus boire. Elle me fit Ă©galement manger une herbe qui se trouvait prĂšs de la fontaine puis la vision disparut et je m'en allai." Devant la foule qui lui demande "Sais-tu qu'on te croit folle de faire des choses pareilles ?, elle rĂ©pond "C'est pour les pĂ©cheurs." Samedi 27 fĂ©vrier 1858 silence DixiĂšme apparition. Huit cents personnes sont prĂ©sentes. L'Apparition est silencieuse. Bernadette boit l'eau de la source et accomplit les gestes habituels de pĂ©nitence. Dimanche 28 fĂ©vrier 1858 pĂ©nitence OnziĂšme apparition. Plus de mille personnes assistent Ă  l'extase. Bernadette prie, baise la terre et rampe sur les genoux en signe de pĂ©nitence. Elle est ensuite emmenĂ©e chez le juge Ribes qui la menace de prison. Lundi 1er mars 1858 la premiĂšre miraculĂ©e de Lourdes DouziĂšme apparition. Plus de mille cinq cents personnes sont rassemblĂ©es et parmi elles, pour la premiĂšre fois, un prĂȘtre. Dans la nuit, Catherine Latapie, une amie lourdaise, se rend Ă  la Grotte, elle trempe son bras dĂ©boĂźtĂ© dans l'eau de la source son bras et sa main retrouvent leur souplesse. Mardi 2 mars 1858 le message aux prĂȘtres TreiziĂšme apparition. La foule grossit de plus en plus. La Dame lui demande "Allez dire aux prĂȘtres qu'on vienne ici en procession et qu'on y bĂątisse une chapelle". Bernadette en parle Ă  l'abbĂ© Peyramale, curĂ© de Lourdes. Celui-ci ne veut savoir qu'une chose le nom de la Dame. Il exige en plus une preuve voir fleurir en plein hiver le rosier l'Ă©glantier de la Grotte. Mercredi 3 mars 1858 le sourire de la Dame QuatorziĂšme apparition. DĂšs 7 heures le matin, en prĂ©sence de trois mille personnes, Bernadette se rend Ă  la Grotte, mais la vision n'apparaĂźt pas ! AprĂšs l'Ă©cole, elle entend l'invitation intĂ©rieure de la Dame. Elle se rend Ă  la Grotte et lui redemande son nom. La rĂ©ponse est un sourire. Le curĂ© Peyramale lui redit "Si la Dame dĂ©sire vraiment une chapelle, qu'elle dise son nom et qu'elle fasse fleurir le rosier de la Grotte". Jeudi 4 mars 1858 huit mille personnes Ă  la Grotte QuinziĂšme apparition. La foule toujours plus nombreuse environ huit mille personnes attend un miracle Ă  la fin de cette quinzaine. La vision est silencieuse. Le curĂ© Peyramale campe sur sa position. Pendant vingt jours, Bernadette ne va plus se rendre Ă  la Grotte elle n'en ressent plus l'irrĂ©sistible attrait. Jeudi 25 mars 1858 la Dame rĂ©vĂšle enfin son nom SeiziĂšme apparition. La vision rĂ©vĂšle enfin son nom, mais le rosier ou Ă©glantier sur lequel elle pose les pieds au cours de ses Apparitions ne fleurit pas. Bernadette raconte "Elle leva les yeux au ciel, joignant en signe de priĂšre ses mains qui Ă©taient tendues et ouvertes vers la terre, et me dit "Que soy era immaculada councepciou". Bernadette part en courant et rĂ©pĂšte sans cesse, sur le chemin, des mots qu'elle ne comprend pas. Ces mots troublent le brave curĂ©. Bernadette ignorait cette expression thĂ©ologique qui dĂ©signe la Sainte Vierge. Quatre ans plus tĂŽt, en 1854, le pape Pie IX en avait fait une vĂ©ritĂ© de la foi catholique dogme. Mercredi 7 avril 1858 le miracle du cierge Dix-septiĂšme cette Apparition, Bernadette tient son cierge allumĂ©. La flamme entoure longuement sa main sans la brĂ»ler. Ce fait est immĂ©diatement constatĂ© par le mĂ©decin, le docteur Douzous. Vendredi 16 juillet 1858 la toute derniĂšre apparition Dix-huitiĂšme apparition. Bernadette ressent le mystĂ©rieux appel de la Grotte, mais l'accĂšs Ă  Massabielle est interdit et fermĂ© par une palissade. Elle se rend donc en face, de l'autre cĂŽtĂ© du Gave... et voit la Vierge Marie, une ultime fois "Il me semblait que j'Ă©tais devant la grotte, Ă  la mĂȘme distance que les autres fois, je voyais seulement la vierge, jamais je ne l'ai vue aussi belle !". Voici quelques vues du sanctuaire L'ENTREE DU SANCTUAIRE LA BASIQUE DU ROSAIRE et LA BASILIQUE SUPERIEURE LA VIERGE COURONNEE LA PROCESSION AUX FLAMBEAUX LE GAVE PISCINE, MALADE AIDE PAR DES BENEVOLES ! FONTAINE MALADES ET BRANCARDIERS LA BASILIQUE SOUTERRAINE Pour conclure je vous joins un des chants cĂ©lĂšbres de la procession au flambeaux, JYTPSg.